Armoiries de la municipalité de La Reine
Interprétation des armoiries de la municipalité de La Reine
En gros plan, ce qui attire d’abord notre attention, c’est le train. Ce train rappelle l’arrivée de nos valeureux pionniers.
La trainée de rubans représentant la fumée annonce la « Joie des arrivées et les sanglots des départs »
Remarquez le devant du train qui épouse en même temps la forme d’un bouclier. Ce bouclier appartenant aux soldats de Montcalm, d’où le nom « Régiment de La Reine »
Sa lumière éclaire cette année importante « 1917 » qui a sue marquer le début de notre existence.
La scie pour sa part établit un lien avec toutes les scieries jadis existantes à La Reine.
Dans le cercle à l’arrière plan, un solide pont enjambe l’Okiko et nous relie à la terre voisine: l’Ontario
La rivière qui fut jadis la voie de communication empruntée par nos pionniers, a aussi servi de moyen de transport aux billes qui alimentaient les scieries d’alors.
Au premier plan, la charrue est un indice valable du labeur que nos ancêtres ont dû déployer pour défricher toutes ces belles terres en « Bois d’bout »!
À droite, les sillons formés de la terre fraîchement tournée ont donné au paysan une riche récolte de blé pour le pain quotidien.
Historique de la municipalité de La Reine
Dans l’extrémité ouest du Québec où le territoire de l’Abitibi touche à l’Ontario, on retrouve la petite localité de la Reine, distante d’environ 80 km de Rouyn-Noranda et de 20 km de La Sarre, plus au sud-est. Les premiers défricheurs, en provenance de Berthier, se sont installés sur l’emplacement actuel de la municipalité en 1913 et ont fondé la mission de Saint-Philippe-de-La-Reine l’année suivante. Ils furent bientôt rejoints par des gens en provenance des comtés de Champlain, de Maskiningé, de Portneuf et de la Beauce.
D’abord érigée comme municipalité des cantons unis de La Reine-et-Desmeloizes-Partie-Ouest en 1917, cette entité devenait la municipalité de La Reine en 1949, laquelle fusionnait, en 1981, à la municipalité du village homonyme établie en 1922 en conservant son nom, dont on a tiré le gentilé La Renois. Le nom municipal, porté également par la rivière qui sillonne l’endroit et par le canton proclamé en 1916, provient de celui du régiment de la Reine, créé en 1634, et qui a entre autres servi sous les ordres de Montcalm à la bataille de Carillon (1758) et lors du siège de Québec (1759).
Ce nom régimentaire souligne l’importance de la reine Anne d’Autriche (1601-1666), épouse de Louis XIII depuis 1615. Or, en 1634, on est en pleine guerre de Trente Ans (1618-1648) et Anne d’Autriche, qui deviendra régente de Louis XIV, son fils, bénéficie alors des appuis militaires de son frère, le roi d’Espagne. Point surprenant qu’un régiment ait été identifié à ce moment-là à son titre de reine. Jadis une gare, dénommée Okiko, identifiait également l’agglomération. Les Algonquins appellent aujourd’hui la rivière La Reine Okikadosag Sibi et cette dénomination signifie la rivière du cyprès (ou pin gris).
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