Armoiries de Howick. Description armoriale
Le blason du village de Howick rappelle sa topographie. L’espace rejoint la terre fertile sillonnée par deux cours d’eau: la Châteauguay et la Rivière des Anglais. Le confluent des ces rivières fut nommé La Fourche, le plus ancien nom de Howick, village et concession.
Charles de Salaberry, héros de l’illustre victoire remportée sur la Châteauguay, n’a pas autrement nommé de dit lieu car il situa son plan de bataille à La Fourche. Des cartes anciennes (avant 1820) en attestent le toponyme.
HÉRALDIQUE
La description armoriale du blason se veut comme suit:
D’AZUR et de SINOPLE aux CHEVRONS D’ARGENT renversés et ondés.
En haut, le nom de Howick; en bas, sa devise: VIRIBUS UNITIS.
Le bleu (azur) rappelle l’espace, l’air; le vert (sinople) symbolise la fertilité du sol; trois chevrons d’argent ondés illustrent l’eau des rivières dont le confluent forme une fourche, d’où le toponyme de La Fourche.
Les ornements
La devise
Deux rubans circonscrivent le blason: l’un porte le nom de Howick et l’autre la devise, VIRIBUS UNITIS – « À forces unies ». Celle-ci rappelle qu’en plus des groupes majoritaires d’origine française et écossaise, d’autres de descendance irlandaise et anglaise se sont joints aux premiers, sans oublier toutes les autres familles qui sont venues grossir la population locale. C’est donc une devise des plus appropriées pour Howick.
Les branches et cônes de pin (Pin rigide)
Selon la Flore laurentienne du Frère Marie-Victorin, le PIN RIGIDE se trouve dans notre localité et représente la seule réserve écologique au Québec.
En conclusion, le blason de Howick décrit la pérennité de son territoire et sa devise se veut dynamique et unifiante.
Historique de Howick
Henry George Grey (1802-1894), 3e comte Grey, vicomte Howick, titre avec lequel il entre au parlement britannique en 1826, secrétaire d’État à la guerre et aux Colonies du parlement anglais de 1846 à 1852, aurait donné son nom au bureau de poste ouvert en 1851 et à la municipalité officiellement crée en 1915 dans la plaine de Montréal. Cet homme politique a été partisan du gouvernement responsable dans les colonies et a fait nommer lord Elgin au poste de gouverneur général du Canada-Uni. Entièrement retiré des ministères en 1852, il écrit quelques ouvrages, siège à la Chambre des Lords et meurt à Howick House, dans le Northumberland (Angleterre) en 1894.
L’endroit a été établi sur la rive ouest de la rivière des Anglais, affluent de la Châteauguay, en Montérégie, près de Saint-Malachie-d’Ormstown. Le territoire de cette petite municipalité est circonscrit par celui de la municipalité de Très-Saint-Sacrement, nom identique à celui de la paroisse desservant l’endroit à compter de 1885.
Anciennement, les Howickois habitaient George’s Mill, parce qu’un moulin, « mill » en anglais, avait été bâti à cet endroit vers 1804 par George Ellice, l’un des fils du seigneur de Beauharnois de l’époque, Alexandre Ellice. Vers 1833, les anglophones dénommaient le village Howick village, alors que les anglophones l’identifiaient comme le village de la Fourche, puisque la Châteauguay et la rivière des Anglais forment une jonction à proximité de celui-ci.
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