Armoiries de Havre-Saint-Pierre

Armoiries de Havre-Saint-Pierre

Un groupe de familles acadiennes des Îles-de-la-Madeleine, qui avaient été auparavant déportées à Savannah (Géorgie), s’installent, en 1857, à un endroit dit Pointe-aux-Esquimaux, sur la Côte-Nord. C’est ainsi que naît Havre-Saint-Pierre.

L’appellation Havre-Saint-Pierre fait allusion au petit port formé par plusieurs longues îles face à l’île d’Anticosti et dénommé anciennement Rade des Esquimaux, puis Havre des Esquimaux. L’élément Saint-Pierre rappelle que le père oblat Charles Arnaud y a célébré la première messe le 29 juin 1857, jour de la fête de saint Pierre, patron des pêcheurs.

Havre-Saint-Pierre demeure la plus importante municipalité de la Minganie, siège de la MRC de Minganie ainsi que de nombreux services gouvernementaux, municipaux et régionaux. L’histoire des lieux est bien connue grâce au journal de Placide Vigneau qui couvre les années 1857 à 1926. Cette terre a été chantée par le poète Roland Jomphe.

Description des armoiries :

Les couleurs bleu, jaune et vert signifient la mer, le soleil et la flore

L’Armure : la protection
La Croix : la foi

Pioche et Pelle : L’exploitation de la mine QIT-Fer et Titane

Poisson : la pêche
Orignal et oiseau : la chasse

Bonne femme identifie la nature qui nous est offerte à nous et aux visiteurs

Chicoutai ou plaquebière : Fruit sauvage de nos plaines

Devise de Havre-Saint-Pierre : Terre digne de richesses, pour exprimer la fierté des Cayennes et Cayens devant toutes ces richesses.

Canton Longfellow

À 30 km au nord de Havre-Saint-Pierre, ce canton de la Côte-Nord est arrosé dans sa partie ouest par la rivière Mingan et baigné par une multitude de petites étendues d’eau dont les plus notables sont les lacs Longfellow, Allard et Hipocampe. On l’a ainsi désigné en 1947, année du centenaire de la publication du célèbre poème narratif en langue anglaise Evangeline de l’écrivain américain Henry Wadsworth Longfellow (1807-1882).

Au-delà de l’histoire personnelle de l’héroïne, Evangeline, ce vaste poème évoque la tragédie du peuple acadien et sa déportation. En 1924, la Bibliothèque de l’Action française en avait publié une nouvelle traduction avec préface du poète Paul Morin. Quant à Longfellow, originaire de Portland dans le Maine, il a laissé une œuvre considérable, en prose et en vers qui lui valut une renommée internationale de son vivant. Il fut l’un des pionniers de l’enseignement des langues modernes dans les universités américaines, notamment à Bowdoin College (1829-1835) et à Harvard (1835-1854). Le canton fut proclamé en 1965.

Rivière Bat-le-Diable

La rivière Bat-le-Diable prend sa source dans les eaux du lac de même nom, situé à 25 km au nord de la municipalité de Havre-Saint-Pierre, dans la région de la Basse-Côte-Nord. Elle coule en direction nord-sud sur une distance de 13 km pour atteindre la rivière Puyjalon, affluent de la Romaine. D’origine légendaire, le nom Bat-le-Diable figure sur les cartes depuis 1950 mais son usage est beaucoup plus ancien. Le spécifique Diable est fréquent dans la toponymie québécoise. Ce cours d’eau est aussi connu par les Montagnais sous le nom de Ukuneu Hipis, rivière du foie.

Anse de la Beacon

L’Anse de la Beacon découpe la côte sud-ouest de l’île Niapiskau, l’une des îles de Mingan, laquelle baigne à 9 km à l’ouest du quai de Havre-Saint-Pierre. Des récifs bordent la quasi-totalité de l’île et c’est pourquoi une balise flotte au creux de l’anse. Les francophones de la Côte-Nord privilégient dans l’usage courant le dénominatif anglais beacon, qui signifie balise, pour désigner les bouées destinées à guider les navigateurs.

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Armoiries de Havre-Saint-Pierre.

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