Armoiries du village de Fortierville
Armoiries : l’ours qui figure dans les armoiries de Fortierville a été extrait des armoiries de la famille de Saint-Ours dont un des membres, Jean-Baptiste de Saint-Ours, fut seigneur de Deschaillons, Comme Fortierville est un détachement de St-Jean-Deschaillons, l’emprunt fait aux armoiries de la famille de St-Ours est donc justifié.
Les deux perdrix qui s’y retrouvent ont été extraites des armoiries de la famille Chartier de Lotbinière qui a donné son nom au comté.
La devise : Fortitudine Vincit se traduit par : Le courage vient à bout de tout.
Elle évoque les qualités physiques et morales des Canadiens Français qui leur permirent de faire de notre pays une grande et puissante nation. C’est aussi un message de premier ordre destiné aux citoyens de Fortierville, présents et futurs.
Historique de Sainte-Philomène-de-Fortierville
Le territoire de cette municipalité de la région de Lotbinière épouse une forme très irrégulière dans sa partie nord tout particulièrement du côté de Parisville, à 40 km au nord-est de Bécancour, dans le voisinage de Sainte-Françoise. La colonisation débute en ces lieux vers 1850, grâce à la venue de familles de Deschaillons et de Saint-Pierre-les-Becquets, et est marquée par l’instauration de la paroisse de Sainte-Philomène-de-Fortierville en 1878. L’érection canonique de cette dernière surviendra en 1881. C’est la dénomination de celle-ci que reprendra la municipalité de paroisse établie en 1882, par suite de son détachement du territoire de Saint-Jean-de-Deschaillons. Le nom Fortierville, attribué au bureau de poste dès 1885, sous lequel on désigne couramment l’endroit, rappelle une famille Fortier qui compte parmi les pionniers. Par ailleurs, le premier maire de la localité, en 1883, avait pour nom Wilbrod Fortier. Quant au constituant Sainte-Philomène, il est tributaire de la dévotion du premier desservant de la paroisse, l’abbé Pierre-Léon Lahaye (1820-1873), qui fut notamment curé de Saint-Jean-de-Deschaillons (1867-1873), à l’endroit de cette sainte dont il a recommandé le patronage. Identifiée sous le nom latin de Filumena, cette fille d’un roi de Grèce aurait subi le martyre pour avoir refusé les avances de l’empereur Dioclétien et son corps aurait été découvert à Rome en 1802. On s’accorde généralement pour reconnaître que cette sainte doit son existence à l’imagination populaire et aux visions d’une religieuse italienne. Sa fête a été supprimée du calendrier liturgique par le pape Jean XXIII en 1961. Au XIXe siècle, son culte s’est répandu en France sous l’impulsion du saint curé d’ars, Jean-Marie-Baptiste Vianney (1786-1859).
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