Armoiries et logo de la municipalité de Dupuy
Signification des armoiries de Dupuy
Entre les mains, nous retrouvons la section du haut à gauche :
- Des arbres représentant l’industrie forestière, dans la section du bas à gauche.
- Le blé représentant l’industrie agricole, dans la section du bas à droite.
- Un hockey et un balai de ballon-balai représentant les loisirs, dans la section du haut à droite.
- Une portée avec une clé de sol représentant l’art, la culture.
- Le chemin de fer et l’église qui ont contribué à la fondation et au développement de Dupuy sont représentés au centre de l’image puisqu’ils sont également situés au centre du village.
- Le thème de la municipalité de Dupuy : « L’avenir entre nos mains ».
(Armoiries ont été créées par Denyse Arcand).

Logo de Dupuy (créé pour le 75e anniversaire)
Le slogan : « Dupuy, un passé à raconter ».
Le sapin symbolise l’industrie forestière et le 75 représente les années de fondation de Dupuy. La scie circulaire signifie les moulins à scie. Le chemin de fer qui a contribué largement au développement de Dupuy est aussi présent.
Pour l’agriculture et la boulangerie, ce sont les gerbes de blé.
La création du logo avait comme but de découvrir d’un seul coup d’œil les débuts de Dupuy.
(Le logo a été créé par Suzie Huot).
Historique de la Municipalité de Saint-Jacques-de-Dupuy
À l’ouest de La Sarre, dont elle est voisine, et à l’est de La Reine en Abitibi, on retrouve cette municipalité dont le territoire évoque vaguement une croix. Vaste espace peu peuplé, baigné par la rivière Des Méloizes dans sa partie est, l’endroit répondait au début au nom de Calamity Creek, tiré de celui du ruisseau Calamité. Née au début du XXe siècle, à l’instar des autres localités abitibiennes, Saint-Jacques-de-Dupuy, qui reçoit ses premiers colons en 1912, venus de Saint-Gabriel-de-Brandon, comportait au début le statut de paroisse et répondait à l’appellation de Saint-Jacques-le-Mineur, patronyme d’un apôtre du Ie siècle.
Fondée en 1916, cette paroisse, dont le statut fut confirmé en 1919, obtenait une reconnaissance sur le plan civil en 1920. Entre-temps, on avait procédé à la création de la municipalité des cantons unis de La Reine-et-Demeloizes-Partie-Est (1918), dénomination rappelant un régiment de Montcalm et un officier blessé au siège de Québec en 1759, qui allait recevoir son nom et son statut actuels en 1922.
En retenant cette appellation, on a voulu souligner l’intention de monseigneur Élie-Anicet Latulipe (1859-1922), premier évêque d’Haileybury en 1916, de placer la région de l’Abitibi sous la protection des douze apôtres, dont saint Jacques le Mineur, de même que le passage de l’abbé Jean-Baptiste Dupuy (1804-1879) en 1836, comme missionnaire au poste du lac Abitibi. Celui-ci a également exercé la fonction de curé à Iberville (1852-1858) et à Saint-Antoine-sur-Richelieu (1858-1877). Son patronyme identifie en outre le bureau de poste ouvert en ces lieux en 1917. L’arrivée des premiers colons est fixée à l’aube de la Première Guerre mondiale, alors que le territoire sur lequel ils s’étaient installés appartenait à la municipalité de La Reine. De nos jours, la vocation économique de la municipalité gravite autour de l’agriculture, de l’exploitation forestière et des ressources minières.

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