Armoiries de Windsor

Armoiries de la ville québécoise de Windsor

De gueules, à une anille couchée d’or, accompagnée en chef d’une rose d’argent ; à une mer mouvante de même.

  • La gueule symbolise la charité, la justice.
  • L’anille représente l’industrie du bois, les moulins de papier.
  • L’or est le symbole de la générosité, de la loyauté et de la gloire.
  • La rose représente « Windsor » dans le Berkshire (Angleterre) duquel le nom de la Ville de Windsor, province de Québec est tiré.
  • La mer mouvante représente la rivière Saint-François.
  • L’écu timbré d’une couronne murale d’or à cinq tours crénelées. Cette couronne évoquant la dignité de ville.

Le tout soutenu par deux branches d’érable de sinople, feuillées de même, tigées et boutonnées d’or, croisées en pointe en sautoir et liées par un ruban de gueules, retenant un listel de parchemin d’or, chargé de la devise melius esse quam videri qui signifie «mieux être que paraître».

Armoiries de Windsor
Armoiries de Windsor. Image libre de droits.

Ville de Windsor, note historique

Détachée de la municipalité du canton de Windsor, devenue municipalité de Val-Joli en 1991, dont elle occupe encore une partie du territoire, cette ville se situe au cœur de la vallée arrosée par la rivière Saint-François, à mi-chemin entre Québec et Montréal, près de l’autoroute Transquébécoise. Implantée sur les bords du Saint-François, à 22 km au nord-ouest de Sherbrooke, elle est situe à sa confluence avec la rivière Watopeka, qui y serpente. Elle naît d’abord comme municipalité du village de Windsor Mills en 1876, par suite de son détachement du territoire de la municipalité du canton de Windsor. Élevée au statut de ville en 1899, elle prendra son nom présent en 1914. Cette appellation évoque une ville de Berkshire anglais où l’on peut admirer le fameux château de Windsor, construit vers 1344, à la demande d’Édouard III, et qui demeure l’une des résidences favorites de la famille royale anglaise. Elle est tirée du vieil anglais Wyndelshore, the shore of Wendel, soit le rivage des Vandales, redoutable tribu germanique. Les Windsorois fondent leur économique sur le secteur des pâtes et papier, de même que sur l’industrie de transformation des textiles. Variante : Wurtelee’s Mills.

Historique de l’ancienne municipalité de Saint-Grégoire-de-Greenlay (aujourd’hui, secteur de la ville de Windsor)

C’est sur la rive ouest de la rivière Saint-François, immédiatement à l’ouest de Windsor, qu’a été implantée la municipalité du village de Saint-Grégoire-de-Greenlay, en 1947. Ce modeste territoire, couramment désigné sous l’appellation de Greenlay, forme une pointe à l’extrémité nord-est de Saint-François-Xavier-de-Brompton dont il a été défriché.

Alors que le bureau de poste, en activité en 1903 à 1973, était identifié uniquement par le nom de Greenlay, pour la municipalité on intégrait également en partie celui de la paroisse de Saint-Grégoire-VII. Cette dernière, établie comme mission en 1931, fera l’objet d’une érection canonique en 1949.

Le moine Hilderbrand (vers 1015-1085), d’abord conseiller des papes Grégoire VI et Léon IX, accède au trône pontifical en 1073 et prend le nom de Grégoire VII. Auteur de la réforme dite grégorienne, il s’efforcera de marquer l’indépendance de l’Église en regard du pouvoir temporel, déclenchant la fameuse querelle des Investitures. Ce conflit tire son appellation du fait que depuis le Ixe siècle l’investiture des abbés et des évêques relevait d’un prince laïc, geste que l’autorité ecclésiastique ne venait que confirmer, ce que le pape de l’époque désirait modifier.

Le territoire, qui reçoit son premier colon en 1797, était à l’origine connu sous la dénomination de Lower Brompton, en regard d’Upper Brompton, localité qui allait devenir le village de Windsor. Cette appellation souligne le rattachement de l’endroit au canton de Bromtpon proclamé en 1801, dont le nom a été emprunté à une ville du Yorkshire anglais.

Le spécificatif Greenlay rappelle la mémoire de Louisa Greenplay (1807-1874), né à Munston dans le Yorkshire anglais et premier Européen à s’installer dans le canton de Brompton approximativement à l’endroit où se situe Saint-Grégoire-de-Greenlay. Cette dame s’est signalée pour son dévouement à l’égard des pionniers greenlayens.

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