Armoiries de Warwick
La fleur des Bois-Francs
En 1986, le Conseil municipal de Warwick décidait de renouveler les armoiries de la municipalité.
Celles-ci ont été conçues par l’héraldiste André Genest de Montréal, et remplaçaient celles produites par le Collège canadien des armoiries de Montréal, en 1957.
Ces nouvelles armoiries portent la devise Savoir croître en beauté.
Les représentations figurées qui composent l’ensemble collent à l’histoire locale.
La gerbe de blé, qui orne la partie supérieure droite, fait le lien entre le travail de pionnier des premiers colonisateurs et les entrepreneurs agricole d’aujourd’hui.
Les trois glands, qui la supportent dans le coin inférieur droit, évoquent la région des Bois-Francs et sa valeur sylvicole. Les myosotis semés sur toute la moitié gauche de l’écu font perdurer le souvenir du titre de village fleuri qu’a remporté, à quatre reprises consécutives, la ville de Warwick.
La roue, qui repose sur la fasce et qui orne le centre de l’écu, comme toutes celles qui tournent, représente le progrès d’une population ingénieuse qui s’est dotée d’infrastructures industrielles.
La fasce ou bande rouge, qui coupe l’écu à l’horizontale, représente la ceinture du chevalier, signe qui suggère la continuité de l’aventure humaine à travers l’histoire.
Les couleurs retenues sont également significatives.
Le rouge de la fasce et du cœur des myosotis évoque la charité et la justice; associé à a roue, l’argent, qui symbolise la victoire, la pureté et la beauté, se lit comme une sobre victoire de l’homme industriel sur une nature respectée; tandis que l’or de la gerbe et des glands, qui évoque la justice, la foi, la force et la constance, symbolise l’attachement de la population warwickoise à ses valeurs ancestrales.
Le bleu de la moitié droite et des pétales myosotis symbolisent le savoir, la loyauté et la clarté : mis ici en apposé avec l’argent, il évoque l’évolution d’une communauté en marche vers un progrès mesuré, dans le respect des valeurs fondamentales.
Ville de Warwick, note historique
Enclavée dans les limites de la municipalité de canton du même nom, à une quinzaine de kilomètres au sud de Victoriaville, cette ville y occupe la partie centre-est. La rivière des Pins serpente dans la partie sud du territoire. D’abord créée comme municipalité du village de Warwick en 1866, cette localité accédera au statut de ville en 1956. Considérée comme la Porte des Bois-Francs, Warwick porte très justement le titre de Fleur des Bois-Francs puisqu’elle a remporté la palme de Village fleuri du Québec à maintes reprises, victoire qui témoigne du souci des Warwickois pour la protection de la nature et l’embellissement de leur milieu de vie. Sur le plan économique, Warwick présente une vocation nettement industrielle axée principalement sur les textiles, le plastique, le feutre, les meubles et le bois.
Canton Tingwick
Situé au nord d’Asbestos, le canton de Tingwick se caractérise par un relief de croupes dont la plus haute s’élève à 472 m. Il est arrosé par plusieurs cours d’eau dont la rivière Nicolet à l’est et par la rivière Nicolet Sud-Ouest qui s’élargit pour former les Trois Lacs. Autour de ce plan d’eau se sont greffés notamment les centres de villégiature de La Petite-Venise et du Petit-Village, le camp de vacances Harmonie-d’Asbestos et les hameaux suivants : Le Secteur-des-Lacs, L’Oiseau-Bleu et Larochelle. Un autre centre de villégiature appelé Le Vieux-Joug est établi au nord, au-delà des municipalité des paroisses de Saint-Rémi-de-Tingwick et de Tingwick où convergent les routes principales et secondaires. Le nom de ce canton, qui est relevé sur la carte de Gale et Duberger en 1795, a été emprunté à celui de Tingewick, ancien village du Buckinghamshire, aujourd’hui dans le banlieue de Londres. Proclamé en 1802.

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