
Armoiries de la municipalité de Val-Alain
Description héraldique des armoiries de Val-Alain :
Écartelé : au 1 – d’or à la feuille de chêne de sinople, posée en barre sur la rivière d’azur, dont le cours est en bande de l’écu français ancien; au 2 – de sinople à la croix d’argent; au 3 – d’azur aux trois quenouilles au naturel, tigées de sinople et à l’onde d’azur; au 4 – d’or au pont couvert de gueules, enjambant en barre la rivière d’azur, qui coule du sud-est au nord-ouest.
Cimier (au-dessus de l’écu) : – A un aigle d’argent, surmontant une couronne d’or.
Sur le listel d’or, soutenu (porté) par deux branches d’érables de sinople, posées en sautoir en pointe. la devise de gueules: Fides et Labor (Foi et Labeur), accompagnée à dextre et à senestre de deux fleurs de lis d’argent.
Petit lexique héraldique :
Héraldique – Vient d’Hérault, l’annonceur, car on annonçait ou décrirait tout haut le blason (écu) d’un chevalier.
Blasonner et blasonnement ont le même sens pratiquement.
Écartelé – Divisé en quatre, comme une croix ordinaire.
Or – Naturel ou couleur jaune.
Sinople – Vert.
En barre – Obliquement, de travers, en diagonale de la gauche (senestre) en haut à la droite (dextre) en bas.
Azur – Bleu
En bande – C’est le contraire de « en barre » : De la droite (dextre) en haut à la gauche (senestre) en bas.
Écu – écusson, bouclier, blason sont pratiquement synonymes. La forme ogivale renversée est la plus ancienne, délaissée il y a quelques décades pour une forme plus carrée … On revient aux origines … C’est le support des armes, c’est-à-dire les meubles ou symboles ou signes héraldiques.
Argent – Naturel ou blanc,
Au naturel – D’après nature, tel que vu dans la nature. Ces représentations sont « tolérées ». Cependant, en héraldique, on a toujours simplifié (stylisé) les formes d’objets – et les couleurs, posées également, uniment.
Tigé – Ayant la tige et les feuilles ..
Onde – Terme littéraire et héraldique pour désigner l’eau.
Gueule – Rouge.
Listel – Banderole déployée sous l’écu,
En sautoir – En forme d’X, de croix de Saint-André, la bande et la barre l’une sur l’autre …
En pointe – La partie la plus base sur l’écu. Ici au bas, en bas de l’écu.
Devise – Pensée courte, mot d’ordre.
Dextre – La droite d’un chevalier face à nous.
Senestre – La gauche d’un chevalier qui nous regarderait, et non pas notre gauche.
Explications des symboles et des couleurs :
L’écu français ancien, écartelé, et la couronne de baron signifient que le territoire de la municipalité actuelle de Val-Alain a été élevé en Seigneurie au début de la colonie en 1693. alors que notre pays était sous la domination française.
La rivière du Chêne qui coule au cœur de la paroisse (à quelques pieds du presbytère) porte un pont couvert symbolisant les sept ponts couverts que la paroisse a eus. Sont symbolisés par la feuille de chêne, la rivière et son nom – par le vert, l’espérance au cœur de tous – par l’azur et l’or, la terre fertile en moisson.
La croix d’argent sur fond vert évoque plusieurs épreuves, subies par la paroisse, qui venaient en particulier de la forêt (Feux).
Les quenouilles (de même que l’aigle et la couronne) sont un rappel des armoiries personnelles du Seigneur Chartier de Lotbinière pour signifier que ce territoire a vraiment pris son essor lorsque la Seigneurie de Lotbinière est « tombée en quenouille », lors du mariage de Julie-Christine Chartier de Lotbinière à Pierre-Gustave Joly. (Elle n’avait que des sœurs).
Comme soutiens (supports) de l’écu, il y a des branches d’érable, car Val-Alain est fier de faire partie du beau et grand Canada.
La devise « Foi et Labeur » exprime bien les sentiments qui ont animé les premiers colonisateurs pour passer à travers la crise économique et les épreuves du feu. Elle devient un mot d’ordre pour les générations à venir. De chaque côté de la devise figure une fleur de lis, marque de l’attachement et de la fidélité à cette belle province de Québec.
La composition symbolique des armoiries de la paroisse de Val-Alain est le fruit d’un concours lance par le Comité du 50e de Val-Alain, à l’automne 1982. Le gagnant fut l’Abbé Yves Poulin, curé de Val-Alain et de Joly.
Le dessin final a été réalisé par le Frère Lévi Forrier, FJC, de l’Imprimerie Auger. Inc., à Pointe-du-Lac, P.O., près de Trois-Rivières.
(Référence : Marie-Claire Paquin Marcotte Auclair, Saint-Edmond de Val-Alain, 1933-1983, p. 2 et 3, copie intégrale)

Armoiries de Val-Alain. Image libre de droit.
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