Armoiries de Saint-René-de-Matane
Le blason de Saint-René-de-Matane est entouré de feuilles d’érable et de fleurs de lys, qui symbolisent respectivement l’appartenance canadienne et québécoise de la municipalité.
Au-dessus de celui-ci, vous pouvez voir l’inscription ST-RENÉ-DE-MATANE.
- Dans la partie supérieure, une croix sur une colline symbolise l’héritage catholique de la municipalité érigée canoniquement en 1968.
- Dans la partie centre gauche, une barque illustre l’importance de la rivière.
- La partie centre droite montre l’exploitation, à la hache, de l’importante ressource forestière.
- Dans la partie inférieure gauche, vous trouvez un soleil se couchant derrière les montagnes, ainsi que la rivière.
- Dans la partie inférieure droite se retrouve une gerbe de blé, symbole de l’attachement à la terre et de la vocation agricole de la municipalité.

Sous le blason, la devise de la municipalité est inscrite, soit Agriculture, Nature, Sylviculture. Elle témoigne une fois de plus de l’attachement à la terre et de l’omniprésence des richesses naturelles présentes sur le territoire de la municipalité.
La description des armoiries de Saint-René-de-Matane est tirée du site Web : municipalite.st-rene-matane.qc.ca.
Saint-René-de-Matane
À une trentaine de kilomètres au sud-est de Matane, immédiatement au sud de Saint-Adelme, dans la région du Bas-Saint-Laurent, on retrouve la municipalité de Saint-René-de-Matane. Traversée en son centre par la rivière Matane, la municipalité compte quelques cours d’eau dont la petite rivière Matane et le ruisseau Gagnon, dans le secteur nord.. Née de la fusion des municipalité des paroisses de Saint-René-de-Matane (1965) et de Saint-Nil (1974), la municipalité actuelle a été créée en 1982. Les noms attribués aux entités constituantes respectives proviennent des paroisses de Saint-Nil, ouverte en 1936 et fermée en 1975, dont l’appellation paraît prémonitoire puisqu’il n’en reste « rien », et de Saint-René-Goupil, érigée canoniquement et civilement en 1968. Saint-Nil est un moine de la Calabre, qui a vécu de 910 à 1005, alors que saint René Goupil (1608-1642), martyr canadien canonisé en 1930, a donné sa vie pour évangéliser les Amérindiens du Canada. On a tiré le gentil Saint-Renéen du prénom de ce dernier. Pour ce qui est de l’élément spécificatif Matane, également retenu pour le bureau de poste depuis 1966, il évoque l’ancien comté ainsi que la MRC présente à laquelle la municipalité est rattachée de même que le principal cours d’eau du territoire.
Canton de Tessier
Proclamé en 1864, érigé au sud-est de Matante, le canton de Tessier, dont la topographie varie entre 90 et près de 430 m d’altitude, est irrigué par plusieurs cours d’eau, notamment par la rivière Matane et la Petite rivière Matane, à la confluence desquelles est implantée la municipalité de Saint-René-de-Matane. Plus au sud, on trouve le hameau de Rivière Matene et plus au nord, Saint-Luc-de-Matane. Cette division territoriale porte le nom d’Ulric-Joseph, baptisé Joseph-Ulric Tessier (1817-1892), avocat né à Québec. De sa longue carrière politique et juridique, se détache la fonction de député de Portneuf à l’Assemblée législative de la province du Canada en 1851 à 1854, période pendant laquelle il fut un temps maire de Québec (1853-1854). Devenu conseiller législatif en 1858, il sera ministre des Travaux publics (1862) sous John Sandfield Macdonald et président du Conseil législatif (1863-/867) avant d’être nommé sénateur (1867-1873). Il termina sa carrière comme juge à la Cour supérieure (1873) et à la Cour du banc de la reine (1875).