Armoiries de St-Charles-de-Bellechasse

Armoiries de Saint-Charles-de-Bellechasse

La signification des armoiries de Saint-Charles-de-Bellechasse :

L’écu de couleur azur (bleu) est la partie centrale ou le bouclier dont la forme et la couleur représentent nos origines françaises, puisque notre territoire a été établi avant 1760.

Nous retrouvons sur l’écu un clocher d’église qui représente le rôle et la place de la religion dans notre milieu et aussi le fait qu’avant 1855, l’administration du territoire relevait de la Fabrique.

Les cors de chasse nous rappellent notre appartenance à Bellechasse.

Le crénelé représente l’industrie qui a été et qui est aujourd’hui ainsi que la présence d’une voie ferrée qui traverse la municipalité.

La bande ondulée de couleur sinople (vert) représente la rivière Boyer qui a été la première voie de communication et par où sont arrivés les premiers habitants.

Le cimier (au-dessus) de l’écu est constitué d’une couronne avec des gerbes de blé et des feuilles d’érable qui représentent l’agriculture, les moulins, l’acériculture et le lien du territoire avec le gouvernement fédéral.

Le livre ouvert souligne l’importance que nous accordons à l’éducation dans le milieu et le fait qu’il y a toujours eu de l’éducation gratuite à Saint-Charles-de-Bellechasse et ce, depuis le tout début.

Les deux cerfs nous rappellent que ce territoire a été détaché principalement de la seigneurie de Beaumont qui a dans ses armoiries un cerf qui lui a été concédé par la France. Il est aussi, depuis peu, l’emblème de la région de Chaudière-Appalaches.

La devise : « Ce qui sera est déjà » peut se traduire par « nous avons déjà le potentiel pour assurer notre avenir ».

Historique de la Municipalité de village de Saint-Charles

Le territoire de cette entité municipale, bornée à l’est par la rivière Boyer, a été détaché de celui de la municipalité de la paroisse de Saint-Charles-Borromée (Bellechasse) en 1915 et occupe un espace 90 fois moins étendu. Cette localité a été implantée à l’intérieur des terres, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Saint-Étienne-de-Beaumont. De plus, son développement est redevable en partie à une jonction ferroviaire qui eut autrefois quelque importance. En 1762, on dénombrait plusieurs Acadiens à Saint-Charles, lesquels formeront la Nouvelle-Cadie, devenue ultérieurement Saint-Gervais. Les citoyens de cette municipalité sont identifiés comme des Charléens depuis 1986.

La dénomination de cette municipalité de la région de Bellechasse, sise à une dizaine de kilomètres au sud de Saint-Étienne-de-Beaumont et à environ 20 km au nord de Saint-Anselme, reprend celle de la paroisse fondée en 1749, par suite de son détachement partiel des seigneuries de Beaumont, Péan et La Martinière ainsi que de la paroisse de Saint-Étienne-de-Beaumont, et érigée canoniquement en 1827. Elle rappelle le nom du propriétaire de la seigneurie de Beaumont dans laquelle se situait la paroisse, concédée en 1672 à Charles Couillard de Beaumont, par l’intendant Talon.

Une augmentation du territoire de la seigneurie était également octroyée à Charles Couillard de Beaumont, fils, en 1713. Charles Couillard fera par ailleurs don d’un terrain aux syndics de la future paroisse. Sur le plan administratif, la municipalité de paroisse était créée, en 1845, comme Saint-Charles Borromée, Rivière-Boyer, abolie en 1847 et rétablie sous le nom de Saint-Charles-Boromé, en 1855, graphie erronée modifiée en 1987 en Saint-Charles-Borromée. En effet, le saint évoqué, Charles Borromée (1538-1584), neveu du pape Pie IV voit son patronyme orthographié ainsi en français. Nommé cardinal en 1560 et archevêque de Milan en 1564, il fonde, en 1581, la congrégation des Oblats pour l’aider dans l’application des arrêts du concile de Trente. Étant donné que la rivière Boyer coule sur son territoire, on désignait l’endroit anciennement sous l’appellation de Saint-Charles-de-la-Rivière-Boyer ou Saint-Charles-sur-Rivière-Boyer, rappel possible du chirurgien Boyer, de Rouen, mentionné dans les récits de voyage de Champlain, qu’il a accompagné à deux reprises en Nouvelle-Fance. D’ailleurs, le bureau de poste ouvert en 1851 s’appelait St.Charles River Boyer et, à compter de 1905, Saint-Charles-de-Bellechasse. Le constituant Charles a contribué à former le gentilé reconnu par les autorités municipales, en 1986, Charléen. L’économie locale repose sur des productions aussi diversifiées que l’acériculture, les produits laitiers et maraîchers, ainsi que la culture de la vigne.

armoiries de St-Charles-de-Bellechasse
Armoiries de Saint-Charles-de-Bellechasse.

Voir aussi :

Laisser un commentaire