Armoiries de la ville de Saint-Basile-le-Grand
Depuis 1994, les armoiries sont utilisées dans toutes les communications et constituent l’identité visuelle de la ville de Saint-Basile-le-Grand.
Les armoiries municipales ont été dressées par M. André Genest, héraldiste.
La couronne royale vient du mot grec : basilieus.
Étant une ville résidentielle, le chevron représente la vie familiale;
Le toit, la charpente du foyer.
La tête du cheval rappelle qu’il y a une importante concentration de centres d’élevage de chevaux d’équitation et de course.
Sur un listel d’or et sous l’écu, qui a comme soutien deux tiges de feuilles d’érable donnant l’élégance, y est inscrite la devise:
Noblesse y demeure
- Bleu azur : joie, savoir, loyauté et clarté
- Rouge : vision d’avenir très prometteur, grandeur, audace et vaillance
- Vert : verdure, renouveau, espoir et gaieté
- Or :éclat, justice, force et constance
Historique de la ville de Saint-Basile-le-Grand
Quoique la dénomination de cette municipalité de la vallée du Richelieu évoque saint Basile le Grand, évêque de Césarée (329/330-379), c’est davantage un humble cultivateur, Basile Daigneault, qu’elle célèbre, selon une coutume si répandue au Québec. Premier maire de l’endroit en 1871, il a fait don du terrain sur lequel l’église devait être construite en 1876. En outre, il est à l’origine, avec un groupe de citoyens, de la demande adressée à monseigneur Ignace Bourget afin d’ériger canoniquement, en 1870, une paroisse détachée en partie de Saint-Joseph-de-Chambly et en partie se Saint-Bruno-de-Montarville.
L’année suivante, une municipalité de paroisse homonyme était créée entre Beloeil, au nord, et Canignan, au sud, bornée à l’est par la rivière Richelieu. Celle-ci a accédé, en 1969, au statut de ville. Sporadiquement, par le passé, la graphie Saint-Bazile a pu être relevée, notamment dans le nom du bureau de poste adopté en 1872, Saint-Bazile-le-Grand. La population grandbasiloise est entrée dans l’histoire pour avoir été victime de la première catastrophe écologique d’importance au Québec. Alors qu’en août 1988, un entrepôt de BPC brûlait, nécessitant l’évacuation d’une partie des citoyens de la ville pendant quelques semaines.

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