Armoiries de la municipalité de Saint-Agapit
Les armoiries de Saint-Agapit ont été dressées avec le plus grand soin par le Collège Canadien des Armoiries et symbolisent l’histoire de cette belle municipalité du comté de Lotbinière.
Les «barres bleues et «argent» qui forment le fond des armoiries de Saint-Agapit représentent, héraldiquement parlant, le nom de la seigneurie de Beaurivage et la désignation de la municipalité. La couleur bleue représente l’eau et l’argent, le rivage. Gilles Rageot s’intitulait Sieur de Beaurivage tout comme son père s’intitulait Sieur de Saint-Luc; toutefois, la famille Rageot ne possédait pas d’armoiries.
L’introduction des «trois cinquefeuilles» dans les armoiries municipales a été faite pour symboliser le seigneur Fraser et son petit-fils, Walter Davidson, le dernier seigneur, car la famille Fraser porte des armoiries- qui se lisent «d’azur (bleu) à trois cinquefeuilles d’argent».
La cinquefeuille est un très vieil emblème héraldique qui figure dans les armoiries de nombreuses familles de vieille noblesse. Dans le cas de la famille Fraser, les héraldistes s’accordent pour dire que » la cinquefeuille’ est, à proprement parler, une fleur de fraisier, allusion évidente au nom Fraser que l’on dit d’origine française.
Devise de Saint-Agapit Ad Mehora Semper se traduit par: Vers le mieux toujours. Elle est une allusion au sens figuré et une objurgation aux citoyens de Saint-Agapit de cultiver les traditions ancestrales et de travailler tous ensemble pour le bien commun.
(Source des données : site Web de Saint-Agapit : st-agapit.qc.ca )
Municipalité de Saint-Agapit, note historique
Ouvert en 1839 par des gens venus de Saint-Nicolas, Montmagny et Sainte-Croix, le territoire de Saint-Agapit, sis au sud de Bernières et de Saint-Appolinaire, sur les bords de la rivière Noire et à faible distance de la Beaurivage, occupe une partie de la plaine agricole lotbiniérienne. Son appartenance partielle à la seigneurie Saint-Gilles ou de Beaurivage explique que la paroisse originelle était identifiée comme Saint-Agapit-de-Beaurivage (1867), nom repris par la municipalité de paroisse érigée la même année, qui fusionnera, en 1979, à Saint-Agapitville, créée en 1911. À l’occasion de la fusion, l’élément Beaurivage sera écarté.
Si celui-ci commémore le souvenir de Gilles Rageot de Beaurivage (1689-1754), à qui la seigneurie Saint-Gilles est concédée en 1738, le nom Saint-Agapit, également attribué au bureau de poste en 1880, rappelle le pape Agapit ou Agapet 1er, 57e successeur de saint Pierre, qui a régné de 535 à 536, et dont on célèbre la fête le 22 avril. La prononciation archaïsante l’agapit demeure largement répandue chez les Agapitois, bien qu’il faille prononcer de manière correcte « agapi », le « t » final n’étant pas suivi d’un « e », ce que les anciens avaient compris d’instinct d’autre part. Cependant, on peut relever la graphie passée Saint-Agapite, signalée notamment par Stanislas Drapeau en 1863, qui accrédite, du moins en partie, que certains pionniers prononçaient couramment cette dénomination « setagapit ».
Point de rencontre du chemin de fer et de la route, Saint-Agapit a développé assez tôt de remarquables fonctions commerciales d’importance régionale qui subsistent encore. Une foire agricole et commerciale s’y tient chaque année au mois d’août. On retrouve notamment à cet endroit le siège de la Commission scolaire régionale de Lotbinière.
Voir aussi :
- Région administrative de Chaudière-Appalaches
- Voyage à travers Chaudière-Appalaches
- Termes héraldiques