Armoiries de Senneville
Symbolisme des emblèmes héraldiques du village de Senneville, tels que concédés par Robert Douglas Watt, héraut d’armes du Canada, en date du 20 juin 1995.
Armes : Les origines de l’écu remontent au tout début de l’histoire écrite de Senneville, notamment à l’époque où le seigneur Jacques LeBer érigea le fort Senneville. Ce fort est le monument le plus historique du village et symbolise ici le patrimoine de Senneville et l’ensemble de ses citoyens…
Cimier : La couronne lie les feuilles d’érable aux fleurs de lis qui figurent aussi dans les armes de Rouen, siège épiscopal du diocèse en Normandie, où LeBer est né. Le lion, un symbole traditionnel de puissance et d’énergie, est repris des armes de Normandie et d’Angleterre, d’où proviennent beaucoup des ancêtres des citoyens de Senneville. Le lion porte la bannière du village qui représente la détermination des citoyens à défendre les intérêts de la municipalité et à protéger ses avoirs. Le collier du lion honore l’épouse de LeBer, Marie-Anne-Claude de la Cour.
Devise : Elle résume l’histoire de Senneville qui a débuté sous les lis de France et s’est épanoui sous l’érable du Canada.
Supports : L’étalon et la jument se tiennent su un champ luxuriant d’herbe verte à l’image des terres de Senneville. Les bandes ondulées bleu et blanc, symbolisent le lac de Deux Montagnes et ses liens avec l’histoire du village. Les chevaux, mâle et femelle, honorent le patrimoine agricole et champêtre de Senneville. Leur couronne de feuilles d’érable et de fleurs de lis alternées établit un lien avec le cimier et la devise, alors que l’arbre rappelle les riches forêts de la région de Senneville.
Concept original de Robert D. Watt, héraut d’armes du Canada, assisté par les hérauts de l’autorité héraldique du Canada. Artiste-peintre Debra Parker, calligraphe Suzanne Wright.
D’après le site Web de Senneville : villagesenneville.qc.ca.
Historique de la municipalité de village de Senneville
Avec Sainte-Anne-de-Bellevue et Baie-d’Urfé, Senneville constitue la limite sud-ouest de la communauté urbaine de Montréal, elle occupe la pointe ouest de l’île de Montréal, en face de l’île aux Tourtes.
Depuis 1672, le territoire était connu comme l’arrière-fief de Boisbriand, en l’honneur du premier concessionnaire, Michel-Sidrac Dugué de Boisbriand. En 1679, Dugué cède possession à Charles Le Moyne de Longueuil et à Jacques de Ber, son beau-frère, né en 1633, marchands qui y établissent un poste de traite de fourrures.
À compter de 1686, Le Ber fait ériger un fort, un magasin et un moulin. La même année, anobli par Louis XIV, il prend le nom de Jacques Le Ber de Saint-Paul de Senneville, d’après son lieu de naissance en France, Senneville-sur-Fécamp, en Seine-Maritime. Il mourra en 1706. À noter que Senne est un nom fréquent pour désigner des cours d’eau dans le nord de la France et en Belgique, notamment en Bruxelles. Détachée de la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île, celle du village de Senneville est créée en 1895. Un bureau de poste homonyme desservira la population locale de 1911 à 1957.


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