Armoiries de Saint-Sylvestre
En octobre 1987, la municipalité de Saint-Sylvestre a choisi le projet de monsieur Germain Leblond pour représenter la municipalité :
Voici comment monsieur Leblond expliquait la signification des armoiries :
Le contour
La municipalité est située dans une région très accidentée et je considère que le contour de nos armoiries doit être le reflet des terrains qui composent notre patrimoine : montagnes, vallons, cours d’eau, etc.
Le lettrage
Notre population a toujours su se montrer à la hauteur des situations qui se présentent et a toujours été capable de se montrer digne et fière. Ainsi, il faut que nos armoiries illustrent cette fierté et pour cette raison, nous devons y inclure du «grand style». Le caractère d’imprimerie démontre bien le souci de perfection et de «grande classe» dont fait preuve notre population.
Le dessin
Notre décor quotidien est formé de montagnes recouvertes d’arbres qui surplombent les terres cultivées qui cachent de nombreux cours d’eau.
Les conifères (représentés à gauche) et les érables (à droite) nous rappellent notre grand potentiel forestier et notre production des produits de l’érable, vus sous un jour estival.
La date
Inscrite sur nos armoiries, l’année de fondation de notre municipalité, remémore à jamais les grands événements que les fondateurs et les personnes natives de Saint-Sylvestre ont vécus.
La devise
VERS L’AVANT… démontre bien la volonté des résidants, passés et présents, de continuer à travailler pour l’expansion de Saint-Sylvestre…
L’ensemble
Ces armoiries démontrent bien notre souci de l’excellence, notre volonté d’aller plus loin, de refuser de se laisser mourir. On y voit un désir d »oublier les mauvais temps passés et de ne penser qu’à l’avenir.
Nous y découvrons un souci de beauté, de richesse et de prospérité que tous ensemble nous recherchons pour nous-même et pour nos descendants.
(Description tirée du site Web officiel de Saint-Sylvestre – ville.saint-sylvestre.qc.ca).
Historique de Saint-Sylvestre
La caractéristique géographique du territoire de cette municipalité, située dans la partie montagneuse de la région de Lotbinière, sur les contreforts des Appalaches, consiste en un étalement en larges plateaux qui peuvent être assez aisément cultivés. Implantée à 6 kilomètres au sud de Saint-Patrice-de-Beaurivage, elle occupe l’extrémité sud-est de la MRC de Lotbinière. La rivière Filkars et la rivière Beaurivage y arrosent généreusement les terres.
Colonisé vers 1820 par les Irlandais qui s’installent le long du chemin Craig, l’endroit reçoit bientôt des Écossais, des Allemands, des Anglais. Ce mélange de peuples va susciter certaines tensions, davantage du côté religieux que du côté linguistique, avec les Canadiens français arrivés de Sainte-Famille (Île d’Orléans) en 1826, puis de Saint-Nicolas.
La paroisse de Saint-Sylvestre, érigée canoniquement en 1828 et civilement en 1835, doit peut-être son nom au fait qu’elle constituait une mission éloignée dans les montagnes. L’archevêque de Québec, monseigneur Plessis, dans une lettre qui remonte à 1823, propose alors de lui donner le nom du dernier saint du calendrier, saint Sylvestre 1er, pape de 314 à 335, fêté le 31 décembre, dernier jour du mois et de l’année. Sur le plan administratif, la municipalité de Saint-Sylvestre-de-Beaurivage (1845), ainsi dénommée parce qu’elle est située en partie dans la seigneurie Saint-Gilles ou de Beaurivage, cédera la place à celle de Saint-Sylvestre en 1855.
Le bureau de poste, identifié sous l’appellation anglaise de St. Sylvestre de 1837 à 1885, reçoit son nom actuel de Saint-Sylvestre, en 1813. Peuplé d’érablières splendides, le territoire comptait autrefois, dans sa partie sud, une installation militaire couramment désignée le radar du mont Sainte-Marguerite.
Voir aussi :
