Armoiries de Saint-Stanislas

Armoiries de Saint-Stanislas

Description des armoiries de Saint-Stanislas :

Les deux vagues représentent les deux rivières qui sillonnent le territoire et forment deux « S » pour signifier le nom de «Saint-Stanislas». Le choix du bleu pour l’eau et de l’orangé, pour la chaleur et l’atmosphère de bien-être.

Écu français du XIVe siècle présenté en quatre francs-cantons écartelés; traversé par la fasce et le pal formant en transparence la croix, timbré en cime sur le chef, de trois feuilles d’érables, appuyé sur la banderole renferment la devise « Au devoir avec honneur ».

Meubles : Le franc-canton du chef dextre, représenté par la scie ronde, en son milieu, le bout d’une bille de bois et appuyé sur deux courants d’onde, symbolise l’ardeur des bâtisseurs de Saint-Stanislas. Les deux bandes ondulées pour « Deux Rivières », l’ancien nom de la municipalité.

Couleurs : Scie d’argent au centre de bois brun anté, ondé aux deux rivières d’azur et d’argent symbolisent la richesse forestière et hydraulique régionale; la fidélité d’appartenir à une communauté homogène, vivant de prospérité et de paix.

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Armoiries de Saint-Stanislas. Image libre de droits.

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Le franc-canton du chef senestre représenté par l’épi de blé superposé par la lettre « M » pour Mauricie, forment symboliquement une fleur de lys stylisée, situant géographiquement et historiquement les origines de la municipalité.

Couleurs : D’hermine à l’épi de cadmium surplombé de sinople symbolise la volonté d’une foi profonde en ses convictions et origines.
Le franc-canton de la pointe dextre représenté par un conifère découpé dans la montagne qui rejoint la chaîne de Laurentides; symbolisent les chantiers de la Batiscanie et du paysage environnant.

Couleurs : Montagne de sinople vidée d’hermine en conifère pointé d’horizon cadmium; symbolisent la confiance dans la force de la victoire, la droiture, dans l’adversité et l’avenir florissant.

Le franc-canton de la pointe senestre représenté par trois poissons en couronne sertis de trois bouts de bille de bois en triangle pointé au sol; symbolisent la motricité animée de cette région. La richesse de la faune aquatique où l’on y pratique la pêche sportive; le flottage du bois, moyen d’acheminement du temps, pour alimenter les scieries.

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Logo de Saint-Stanislas. Image libre de droits.

Couleurs : D’azur en couronne de poissons d’argent pointée au ciel serti de bois brun en triangle pointé au sol. Symbolisent la profondeur des ressources naturelles, la fraternité et le règne des seigneuries de Ste-Anne, Batiscan et Champlain.

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La fasce et le pal s’entrecroisent pour former la croix symbolisant la foi religieuse des citoyens. Les deux cours d’eaux principaux. Le collège des Frères de Saint-Gabriel, en 1894. Le couvent des Sœurs Filles de Jésus, en 1907 et la fusion des deux municipalités en un seul intérêt commun, en 1976.

Couleurs : De quatre francs-cantons traversés par la fasce « horizontale » et le pal « vertical » en transparence formant la croix d’hermine en l’honneur des premiers religieux de la municipalité. renommés pour la haute qualité de leur enseignement.

La cime coiffe l’écu de trois feuilles d’érable pour symboliser la beauté naturelle de cette municipalité et les trois vertus. Soit la foi, l’espérance et la charité.

Couleurs : L’écu est orné en son chef par trois feuilles d’érable en sinople. Caractérisant ainsi notre pays et la force naturelle que nous inspire cet arbre typique de nos régions.

La banderole à la pointe de l’écu. Y est inscrit « Au devoir avec honneur ». C’est un mot d’ordre qui véhicule la pensée philosophique des citoyens de Saint-Stanislas.

Couleurs : De cadmium, bordée et ourlée de sable inspire les gens par sa devise.

La devise « Au devoir avec honneur » : de sable, Dicte l’importance accordée par les citoyens de Saint-Stanislas à la sauvegarde des valeurs morales, dans l’entraide et l’harmonie de la vie communautaire de tous les jours.

(source Site Web de Saint-Stanislas).

Historique de la municipalité de Saint-Stanislas

Elle s’implante au cœur d’une vallée, au confluent de la rivière Batiscan et de la rivière des Envies. Au sud-est de Saint-Séverin et à l’ouest de Saint-Prosper. Saint-Stanislas fait partie de la MRC de Francheville en Mauricie. Elle est considérée comme l’une des plus anciennes paroisses du diocèse de Trois-Rivières. Saint-Stanislas-de-la-Rivière-des-Envies est fondée en 1765. En 1810, elle prend le nom de Saint-Stanislas-de-Batiscan et de Sainte-Anne-de-la-Pérade.

Lors de son érection canonique, en 1833, elle reçoit la dénomination de Saint-Stanislas-de-la-Rivière-des-Envies. Elle transmettra ce nom à la municipalité de paroisse créée en 1845. On l’a aboli en 1847 et rétablie en 1855. En octobre 1915, se détache de la paroisse la municipalité du village des Deux-Rivières. En fait elle est installée sur une pointe à la jonction de la rivière Batiscan et de la rivière des Envies.

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Celles-ci, devenues respectivement municipalité de la paroisse de Saint-Stanislas (1957) et du village sous le même nom (1964), fusionneront en 1976. Cela pour former l’actuelle municipalité de Saint-Stanislas. Le motif d’attribution de l’appellation Rivière-des-Envies, nom primitif du territoire, n’a pas encore livré son secret. Quant à Saint-Stanislas, c’est le nom de saint évoque Stanislas Kostka (1550-1568). C’était un jésuite polonais. On le reconnaissait comme patron de la jeunesse, béatifié en 1604 et canonisé en 1726. Étant donné que Saint-Stanislas faisait partie de la seigneurie de Batiscan (1639). Dont les Jésuites étaient propriétaires, ce choix dénominatif se veut un hommage à leur endroit.

L’Église du temps a peut-être voulu discrètement honorer les Jésuites, Ils étaient assez malmenés par le nouveau Régime. De telle sorte qu’en 1764 il n’en restait qu’un seul dans le gouvernement de Trois-Rivières.

Les autorités religieuses pouvaient ainsi, dans un domaine de leur juridiction, célébrer la mémoire d’un jésuite, sans offenser l’autorité britannique. Les premiers Stanois s’installent en ces lieux vers 1730. En 1781, la construction du moulin seigneurial jouera un rôle important pour la croissance économique. En 1820, les nombreuses scieries que l’on y retrouve contribueront également à la prospérité des habitants.

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