Armoiries de Saint-Patrice-de-Beaurivage
Dans la science des armoiries ou plutôt en termes héraldiques le blason de Saint-Patrice-de-Beaurivage se décrit de la manière suivante :
« Écartelé, d’azur et de sinople à une croix ondée d’or chargée d’une épée de gueules et cantonné, au premier, d’une fleur de lys ; au deuxième, de trois épis de blé dressés; au troisième, de trois feuilles d’érable à sucre dégoutant dans trois vases; au 4ième, d’un trèfle ; le tout d’or. »
La croix d’or symbolise la rivière Beaurivage et le chemin de Craig, tandis que l’épée fait référence aux seigneurs de Beaurivage.
La fleur de lys, quant à elle, représente les Canadiens-français, le trèfle se veut l’image des Irlandais qui se sont établis en grand nombre sur ce territoire dans les années 1840. Les blés parlent d’agriculture et les feuilles d’érable soulignent la présence de l’industrie acéricole à Saint-Patrice.
Historique de la municipalité de Saint-Patrice-de-Beaurivage
Le territoire de cette municipalité occupe la partie est de la MRC de Lotbinière, entre Saint-Narcisse-de-Beaurivage, au nord et Saint-Sylvestre, au sud. Cette étendue est parsemée de collines qui paillettent la partie du bassin moyen supérieur de la rivière Beaurivage et qui favorisent la pratique du ski et du toboggan en hiver. La rivière poursuit son cours jusqu’à Saint-Rédempteur. Les premiers Beaurivageois, d’origine allemande, arrivent en ces lieux en 1783. Cependant, ce n’est que vers 1860 que plusieurs familles irlandaises marquent le coup d’envoi du défrichement avec la fondation de la paroisse de Saint-Patrice-de-Beaurivage, détachée de Saint-Sylvestre et de Saint-Gilles. Érigée canoniquement en 1871 et civilement l’année suivante, elle donnera son nom aux municipalités de paroisse et de village respectivement créées en 1872 et en 1921, lesquelles fusionnent en 1984 pour former l’actuelle localité.
La dénomination choisie rappelle, d’une part, que l’église se situait dans le rang Saint-Patrice, jadis peuplé d’Irlandais dont la dévotion à l’endroit de Saint Patrick, apôtre de l’Irlande au Ve siècle, était très fervente.
Ainsi, des appellations anciennes comme Gore McKee’s, Concession Belfast, Mackey, soulignaient la présence de ce peuple à cet endroit.. Le spécifique Beaurivage, attribué au bureau de poste établi en 1867, rappelle que la paroisse avait été implantée en partie dans la seigneurie Saint-Gilles (de Beaurivage) en 1738. Celle-ci sera vendue par la suite à Alexander Fraser en 1782, puis à Arthur R. Ross au milieu du XIXe siècle, ce dernier s’occupant activement du peuplement des lieux. Vers 1842, il fait construire un manoir dont l’architecture est d’inspiration historique. L’un des principaux moteurs du développement de l’endroit demeure l’agriculture.

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