Armoiries de la ville de Saint-Lambert
L’écu surmonté d’une couronne murale d’or à sept tours crénelées confère à Saint-Lambert la dignité de cité. Dans la partie supérieure du blason, la fleur de lys placée à gauche représente la population d’origine française; la rose, à droite, symbolise la population d’origine anglaise.
Au centre, le cor de chasse rappelle le souvenir de Lambert Closse, héros des pionniers français du XVIIe siècle qui chassait, paraît-il, dans les terres marécageuses alors connues sous le nom de « mouille-pied » et devenues depuis Saint-Lambert.
Le navire, point central des armoiries, symbolise la situation géographique de Saint-Lambert sur les bords du Saint-Laurent.
La devise Maximus in minimis signifie se montrer grand jusque dans les détails infimes.
D’après le site officiel de la Ville de Saint-Lambert : ville.saint-lambert.qc.ca.
Historique de la Ville de Saint-Lambert
Territoire plus long que large qui se situe à l’ouest de LeMoyne et de Greenfield Park, au sud-est de Montréal, la ville de Saint-Lambert est d’abord connue par la présence d’importantes écluses, qui élèvent les navires de 4,5 m, lesquelles marquent la porte d’entrée de la voie maritime du Saint-Laurent, ouverte en 1957. Dès 1910, Saint-Laurent, ouverte en 1957. Dès 1910, Saint-Lambert portait le titre de Perle du Saint-Laurent.
Le territoire primitif, qui faisait partie de la seigneurie de La Prairie-de-la-Madeleine, concédée aux Jésuites en 1647, portait dès le XVIIe siècle la dénomination de Côte-Saint-Lambert et de Mouillepied, allusion à des crues printanières dévastatrices ou au fait que les colons se mouillaient les pieds lorsqu’ils descendaient de leurs canots à l’époque. Jusque vers 1850, le territoire est surtout consacré à l’agriculture, à la pêche et au transit en barque entre les deux rives du Saint-Laurent. L’établissement de la parish of St. Lambert (United Church) en 1855 et celui de la municipalité de la paroisse de Saint-Lambert en 1857 devaient marquer le coup d’envoi du développement moderne de l’endroit.
Le texte de création de la municipalité souligne éloquemment ce qui a toujours fait l’intérêt du site de Saint-Lambert : « Attendu que la place appelée Saint-Lambert est un des premiers et des plus anciens établissements du Bas-Canada, et par suite de sa situation s’accroît rapidement en étendue, en richesse et en commerce, étant le terminus du chemin de fer du grand Tronc et du chemin de fer du Champlain et du Saint-Laurent, et le point de décharge du pont Victoria. »
En 1894, la paroisse catholique de Saint-Lambert fera l’objet d’une reconnaissance officielle. Ce nom était repris en 1904 par le bureau de poste. Sur le plan municipal, la municipalité de 1857 reçoit le statut de municipalité de village en 1892, puis celui de ville six ans plus tard. L’actuelle ville, qui a toujours conservé le nom de Saint-Lambert, résulte de la fusion survenue en 1969 entre la ville de Saint-Lambert et celle de Préville, établie en 1948.
Traditionnellement, Saint-Lambert a été une ville à prédominance anglophone. La fusion à Préville a quelque peu modifié les les proportions ethniques et linguistiques. Quant à l’origine du nom Saint-Lambert. Dans le cas de la paroisse protestante, on a pu vouloir rendre hommage à Francis Lambert (1489-1530), réformateur protestant, ou encore à John (Nicholson) Lambert, martyr brûlé vif à Smithfield en 1538, après la condamnation de Cromwell. Pour ce qui est de l’hagionyme français, on s’accorde à soutenir qu’on a voulu honorer la mémoire de Raphaël-Lambert Closse (vers 1618-1662). Arrivé en Nouvelle-France vers 1643, ce sergent-major, notaire et marchand s’illustre rapidement dans la guerre que les Blancs livrent aux Iroquois.
Nommé commandant de Ville-Marie (Montréal) de 1655 à 1657, il meurt lors d’un affrontement avec ce groupe amérindien. Saint-Lambert, tout en étant une ville résidentielle, compte nombre d’établissements industriels et commerciaux. Les Lambertois accordent une grande importance aux aménagements floraux et aux espaces verts.