Armoiries de Saint-Joachim

Armoiries de la municipalité de Saint-Joachim

En haut des armoiries de Saint-Joachim, on retrouve l’église érigée en 1779, l’une des plus anciennes églises du Québec, visitée par des milliers de pèlerins. Elle est renommée pour son architecture et ses œuvres d’art de François et Thomas Baillairgé qui en ont façonné le décor intérieur.

On aperçoit également la Chute Sainte-Anne et son pont suspendu illustrant un attrait touristique unique au Québec où les visiteurs peuvent contempler la chute d’une hauteur de 74 mètres, qui coule entre les parois rocheuses de vieilles gorges.

En bas, le cap Tourmente et sa réserve faunique, où plusieurs centaines de milliers d’oies des neiges y font une halte migratoire à l’automne et au printemps.

L’ensemble est couronné de l’écusson formé de gerbes de blé, qui symbolise le caractère agricole de Saint-Joachim.

La devise Le passé garant de l’avenir, dénote la continuité que nous tenons à conserver au caractère donné par nos ancêtres à la Municipalité.

«Quand les racines sont bonnes, elles sont une garantie quant à la qualité des fruits qui viendront.» (Citation de M. Lucien Tremblay, ex-conseiller et résidant de Saint-Joachim).

Historique de la municipalité de paroisse Saint-Joachim

Cette municipalité de paroisse de la Côte-de-Beaupré se situe à l’est de Beaupré. Ses grandes prairies marines accueillent chaque automne et chaque printemps des milliers d’oiseaux migrateurs qui y font escale dans leur périple vers les cieux plus cléments et lors de leur retour. Blotti au pied du cap Tourmente, l’endroit était connu sous la dénomination de Cap-Tourmente avant 1673.

La première attestation du nom de la paroisse de Saint-Joachim figure en 1684 dans une lettre de monseigneur de Laval, premier évêque de Québec, qui, par ailleurs, y fait installer une importante école d’arts et métiers. Érigée canoniquement en 1721, par suite de son détachement du territoire de Sainte-Anne-de-Beaupré, la paroisse transmettra sa dénomination à la municipalité de paroisse établie en 1845, abolie en 1847 et rétablie en 1855. Il en va de même pour le bureau de poste local ouvert en 1861, qui deviendra, en 1976, Saint-Joachim-de-Montmorency.

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Comme Joachim, selon la tradition, avait épousé Anne, mère de la Vierge Marie, tout naturellement les autorités religieuses ont retenu son nom pour identifier la paroisse détachée de Sainte-Anne-de-Beaupré.

Un des premiers endroits colonisés des environs, Saint-Joachim, qui forme la limite est de la Côte-de-Beaupré, servait de grenier à blé pour les Québécois, au début de la colonie. Bien que détruits par les frères Kirke en 1628, les lieux retrouvent leur vocation agricole avec l’établissement de la Petite Ferme en 1669, à l’instigation de monseigneur de Laval.

Saint-Joachim compte une très belle église, construite après celle que les Anglais brûlèrent en 1759. De nos jours, si l’agriculture et fleurit toujours, la présence de la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente de même que l’observation des oies attirent de nombreux visiteurs.

Armoiries de Saint-Joachim
Armoiries de Saint-Joachim. Photographie libre de droits.

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