Armoiries de la ville de Richmond
Richmond est l’une des villes les plus anciennes des Cantons de l’Est. Le défrichement des terres y débute vers 1797 par des pionniers en provenance Montréal, de la Nouvelle-Angleterre et de la vallée du Richelieu.
Aujourd’hui la ville de Richmond possède encore beaucoup de bâtiments anciens tels que la gare ferroviaire, l’hôtel de ville, des églises et de nombreuses maisons.
La ville est la porte d’entrée nord des Cantons de l’Est et de ses riches sites touristiques qui permettent de renouer avec le passé et admirer le travail des hommes et des femmes qui nous ont précédé dans l’histoire et laissé un vaste héritage qui vaut la peine d’être découvert.
Notons qu’au début de son histoire, Richmond possédait la plus importante gare ferroviaire entre Québec et Boston. L’importance du train a d’ailleurs joué un rôle primordial dans l’évolution de la municipalité. Encore aujourd’hui la vieille gare déploie tout son style architectural avec le Motel de la gare.
Le Centre d’interprétation de l’ardoise, le Musée et le Festival de l’auto ancienne de Richmond, le vieux quartier anglais et l’ensemble architectural formé du Centre d’art, du presbytère et de l’église Ste-Bibiane méritent largement un arrêt à Richmond pour plonger, le temps d’une journée ou deux, dans le passé…
Ville de Richmond, note historique
Considérée comme l’une des plus anciennes municipalités de l’Estrie, Richmond (municipalité régionale de comté de Val-Saint-François) occupe un territoire presque entièrement circonscrit par celui de la municipalité du canton de Cleveland, entre Drummondville et Sherbrooke dont elle est distante de 39 km. La rivière Saint-François arrose cet espace, véritable carrefour ferroviaire avec des lignes vers Montréal, Québec et Sherbrooke. À l’origine, le Grand Tronc y partait en direction des États-Unis, jusqu’à Portland (Maine).
Le premier peuplement remonte à 1798, avec l’arrivée d’un contingent de pionniers en provenance de Montréal et de la Nouvelle-Angleterre. La première attestation de la dénomination Richmond servira à identifier le bureau de poste créé en 1820. Par la suite, la paroisse de Sainte-Bibiane-de-Richmond, originalement, Sainte-Bibiane-de-Shipton, fondée en 1854 et érigée canoniquement en 1890, précédera de peu la municipalité de village érigée en 1863 et devenue ville en 1982. Déjà en 1860, Richmond constituait un gros village, siège d’un collège important, d’un institut littéraire et d’une bibliothèque publique.
En retenant le patronyme Richmond, on a désiré rendre hommage à Charles Gordon Lennox, 4e duc de Richmond et Lennox (1764-1819), gouverneur en chef de l’Amérique du Nord britannique en 1818 et 1819. Cette appellation peut également être relevée en Ontario, en Nouvelle-Écosse, en Grande-Bretagne (ville de Surrey, sur la Tamise). On retrouve, à peu de distance au nord, le hameau de Denison Mills où Siméon Denison faisait construire, en 1850, un moulin, classé monument historique en 1875-1876. On y trouve également un ancien magasin général et une chapelle. Les Richmondais œuvrent surtout dans le domaine de la chaussure et du vêtement, activités qui font de Richmond une ville industrielle spécialisée.
Pour en apprendre plus :
- Termes héraldiques
- Histoire des Cantons de l’Est
- Région de l’Estrie
- Voyage à Richmond
- Centre d’interprétation d’ardoise de Richmond