
Armoiries de la ville de Repentigny
Blasonnement
- Écu français.
- Parti 1, d’azur à une ville moderne ouverte d’or, posée sur une divise de sinople, à une rivière d’argent à la pointe.
- Parti 2, de gueules au lion d’argent lampassé d’or, tenant des deux pattes de devant une croix latine patriarcale recroisetée d’or; soutenu au chef milieu d’argent à dextre d’azur à une fleur de lys d’argent à senestre de même.

Armoiries de Repentigny. Image libre de droit.
La devise de Repentigny : « Garde et Regarde » : Garde ton nom fier de ton histoire et regarde vers l’horizon ta place au soleil du progrès.
D’après le site web de la ville : ville.repentigny.qc.ca
Repentigny, note historique – Nom de Repentigny au Québec : Utilisation et origine
Les quelque 60 000 Repentignois et Repentignoises savent sans doute que leur ville sise dans la région de Lanaudière, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière L’Assumption, à quelques kilomètres au nord de l’île de Montréal, fut fondée en 1670, lorsque Jean-Baptiste Legardeur (1632-1709), second seigneur de Repentigny, construisit une vaste habitation à l’embouchure de la rivière. Le père de Jean Baptiste, Pierre Legardeur de Repentigny, s’était fait concéder une seigneurie à cet endroit par la Compagnie des Cent-Associés, le 16 avril 1647, et lui avait donné le nom d’une autre seigneurie qu’il aurait possédée en France soit Repentigny, qui désignait autrefois un domaine gallo-romain tenu par un dénommé Repentinius. Celle-ci se trouvait dans l’actuelle commune de Repentigny (Calvados), en Basse-Normandie, à quelque 35 km à l’est de Caen, préfecture de ce département, et à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Thury-Harcourt, lieu où naquit, dans la première décennie du XVIIe siècle, Pierre Legardeur. Ce dernier, accompagné par les membres de sa famille, dont son frère, Charles Legardeur de Tilly, arriva à Québec le 11 juin 1636 et occupa le poste de lieutenant du gouverneur de la Nouvelle-France, Charles Huault de Montmagny. En 1644, avec Noël Juchereau Des Chatelets, il rassembla les notables de la colonie autour de l’idée de la création d’une communauté des habitants, qui acquerait le monopole de la traite des fourrures, alors entre les mains de la Compagnie des Cent-Associés. Ayant négocié avec succès, en 1645, le transfert du monopole, Legardeur devin l’un des directeurs de la nouvelle entreprise, officiellement dénommée Communauté des Habitants, ainsi que l’amiral de la flotte qu’elle forma pour le transport des personnes et des marchandises. Il mourut dans l’archipel des Açores, sur le navire qui le ramenait au Canada, en mai 1648, victime d’une violente épidémie. Pierre Legardeur laissait derrière lui un important domaine terrien, divisé en deux seigneuries, Bécancour et Repentigny. Il contribua au peuplement de son domaine et du pays, puisqu’il fit venir de France au moins quatorze personnes, lesquelles devaient s’engager à rester dans la colonie pendant quelques années.
Jean-Baptiste Legardeur de Repentigny et ses successeurs poursuivirent dans cette voie. La communauté repentignoise continua donc à croître et à prospérer, donnant ainsi au Repentigny d’aujourd’hui le caractère d’une ville résidentielle plutôt aisée. Au début du XXe siècle, le secteur de Repentigny donnant sur le Saint-Laurent et la rive méridionale de la rivière L’Assomption fut appelé Repentigny-les-Bains, en vertu de sa vocation de de lieu de villégiature, essentiellement fréquenté et habité par des gens de Montréal. De nos jours, les plaisanciers fréquentent la marina de Repentigny et les visiteurs peuvent admirer au centre de la ville plusieurs édifices à caractère historique, notamment l’église construite entre 1723 et 1730, plusieurs maisons également du XVIIIe siècle, ainsi qu’un moulin à vent du XIXe siècle. Le toponyme Repentigny désigne aussi, au Québec, quelques voies urbaines, particulièrement à Montréal, Laval, Longueuil et Sherbrooke.
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