Armoiries de Noyan

Armoiries de la municipalité de Noyan

Les armoiries de Noyan représentent les caractéristiques contemporaines de la municipalité.

Un germe de blé au milieu du bouclier représente le secteur agricole.

Un conifère dans le coin droit supérieur représente la forêt abondante et l’écologie.

Une ancre dans le coin en bas à gauche représente la rivière Richelieu ainsi que les loisirs.

Le secteur agricole prédomine, la forêt couvre une partie importante du territoire. La proximité de la rivière Richelieu est illustrée par une ancre.

On y retrouve donc regroupés les symboles de l’économie, de l’écologie et des loisirs.

Le nom de la municipalité est écrit complètement au-dessus des trois items qui sont formés d’une telle façon que l’on peut lire la lettre « N » pour Noyan.

armoiries de Noyan
Armoiries de Noyan. Image libre de droits.

Municipalité de Noyan

Le territoire de la municipalité de Noyan, de forme quadrangulaire, borné à l’ouest par le Richelieu et limité au sud par la frontière qui sépare le Québec du Vermont (États-Unis), au sud de Henryville en Montérégie, est constitué en partie des espace ressortissant aux seigneuries de Noyan et Foucault. Celle-ci ont donné naissance à la paroisse catholique de Saint-Georges-de-Noyan et aux paroisses anglicanes de St. George (Clarenceville) et de St. Thomas, ainsi qu’aux municipalités de Henryville et de Saint-Thomas.

D’abord créée en 1845 sous le nom de Foucault, tiré de celui de la seigneurie Foucault (1733), la municipalité devenait par partie de la municipalité du comté de Rouville en 1847 et était rétablie en 1855 comme municipalité de la paroisse de Saint-Thomas-de-Foucault, devenue municipalité de Noyan en 1976. Le seigneur Pierre-Jacques Payen de Noyan et de Chavoy (1695-1771), officier dans les troupes de la Marine, lieutenant de roi à Trois-Rivières, major de Montréal (1749-1756) reçoit en concession la seigneurie qui porte son nom en 1733, acte ratifié en 1745.

Considéré comme l’un des meilleurs officiers coloniaux de Nouvelle-France, Noyan n’ jamais pris possession, occupé ou habité sa seigneurie que son épouse vendra, en 1764, à Gabriel Christie et à John Campbell. Les Noyantais, qui vivent de la production laitière et du tourisme, comptent une population se répartissant à part presque égale entre francophones et anglophones. Ils rappellent volontiers avec une légitime fierté que leur village a été le théâtre, en 1842, de la signature du traité de Washington qui fixait la frontière entre le Canada et les États-Unis pour le région environnante.

Île Ash

Ce minuscule territoire se situe dans le Richelieu, à 5 km au nord de l’État américain du Vermont. Son nom remonte vraisemblablement au début du Régime anglais. Il s’explique par la présence de très nombreux frênes (Fraxinus) – ash en anglais – qui poussent sur l’île. Auparavant, les Abénaquis l’avaient baptisée Wdepsek. Ce mot signifie « place où il y a une tête (ou des têtes), en souvenir d’un événement tragique qui s’y se produit.

En effet, une nuit de l’été 1695 une trentaine d’Iroquois campent sur l’île. Durant le repas, ils mangent une tête de bœuf, tout en raillant leurs ennemis, les Abénaquis. Ces derniers, camouflés dans la forêt, attendent que les Iroquois s’endorment, puis les attaquent. Ils massacrent tous les Iroquois, les décapitent. Par la suite ils fixent leurs têtes sur les pieux et les plantent tout autour de l’île. Les Français vont appeler l’île, « l’île aux deux têtes ». (Carte de Bellin de 1744 et carte de l’ingénieur Franquet de 1752. Ou encore « l’isle aux testes » (carte de Bellin de 1764).

Le capitaine Carver, sur une carte de 1776 inscrit « the two heads » pour identifier cette entité géographique. L’arpenteur Joseph Bouchette mentionne l’«île aux têtes » ou l’« île Ash » dans sa description topographique de 1815. Sa carte du Bas-Canada, publiée la même année, montre un seul nom, Ash Island. Les Britanniques intègrent cette île dans le réseau de fortifications érigées lors de la guerre anglo-américaine de 1812-1814. On y retrouve une redoute et une batterie de canons. Quelques points relient l’île à la terre ferme depuis la fin du XIXe siècle. Variante : île Lajoie.

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