Armoiries

Armoiries de Labelle

Armoiries de Labelle

Armoiries et logo de Labelle

Description du logo de la Municipalité de Labelle

En 1993, la Municipalité de Labelle a adopté son logo aux caractéristiques suivantes :

La base principale de ce logo est la lettre L qui comme vous l’aurez sans doute deviné provient du mot Labelle. Cette lettre a été basculée vers la gauche afin de créer une forme symétrique dont la partie du haut représente deux montagnes.

Passant par dessus cette lettre ou entre ces deux montagnes; la chute aux Iroquois de la rivière Rouge, point central de la Municipalité.

En arrière plan, un soleil stylisé pour donner au logo une atmosphère de bien être et de joie de vivre. On pourrait aussi le voir comme une montagne ensoleillée.

Dans une autre optique, l’allure générale du logo ressemble aussi à une fleur, symbole de beauté. Car tout comme une fleur, la région labelloise est vraiment très belle.

Les couleurs qui ont été dictées par les éléments illustrés donnent, par leur clarté et leur luminosité, presque vie au logo.

Logo de Labelle

Logo de la Municipalité de Labelle.

Armoiries de Labelle

Les armoiries de la Municipalité de LabelleEn vous promenant dans les rues de Labelle, vous remarquerez que chacun des noms de ces dernières sont ornés des armoiries municipales, emblèmes symboliques de celle-ci. Bien que dorénavant délaissées en faveur du logo, il apparaît important de présenter cette partie du patrimoine labellois :

« De gueules, à une tête d’homme baroque de carnation, posée de face, chevelée et barbée d’argent, couronnée de feuilles de laurier de sinople, flanqué d’or : au chef cousu d’azur, chargé d’un écot posé en fasce portant deux perdrix aux extrémités et surmonté d’une couronne antique, le tout d’or. »

Armoiries de Labelle

Armoiries de la Municipalité de Labelle.

Canton French

Orienté du nord-ouest au sud-est et situé à environ une cinquantaine de kilomètres au nord de Labelle, ce canton formé de collines offre une dénivellation d’environ 140 m entre les altitudes extrêmes. De ses nombreuses étendues d’eau se dégagent, au nord-ouest, les lacs de la Maison de Pierre et Médora. Sa surface est notamment irriguée par la rivière Lenoir et le ruisseau French, tributaires de la rivière Rouge qui débouche au sud, dans la rivière des Outaouais, à l’est de Montebello. Cette division géographique inhabitée doit son nom à John Denton Pinkstone, 1er comte d’Ypres (1852-1925), dit maréchal French. Il s’est illustré notamment comme commandant du corps expéditionnaire britannique en France (août 1914 – décembre 1915) auquel des Canadiens ont participé, ce qui expliquerait sa présence dans le toponymie québécoise. Ce canton est signalé en 1916 comme nouvelle dénomination dans le premier rapport de la Commission de géographie, en même temps qu’un lac homonyme « situé sur l’un des affluents de la rivière Lionnet, comté de Saguenay ». Son nom sera confirmé par la même Commission lors de sa séance du 4 mars 1921.

Montagne à Godard

Située à 2 km au sud-ouest de Labelle, cette petite éminence identifiée par le générique « montagne » est un mont dont le sommet, à 411 m d’altitude, domine les environs de Labelle de plus de 150 m. Elle doit son nom à un pionnier, propriétaire d’un terrain voisin dès les débuts de la colonisation dans cette partie des Laurentides. Parmi les membres de cette famille, signalons Pierre et Émery Godard, cultivateurs, habitant le canton de Joly en 1883, Henry et un de ses fils Georges qui fut impliqué dans la vie municipale comme secrétaire – trésorier de la municipalité de Labelle, de 1933 à 1973.

Historique de la municipalité de Labelle

Presque entièrement circonscrite par les municipalités de La Conception, La Minerve, Mont-Tremblant et Lac-Tremblant-Nord, Labelle trône au cœur de la région administrative des Laurentides, à 120 km au nord-ouest de Montréal, à peu de distance de Saint-Jovite.

Ce territoire constitue la clef d’accès au magnifique parc national du Mont-Tremblant. Au cours de l’histoire, les lieux ont porté plusieurs noms qui marquent, chacun à leur façon, une étape significative. D’abord, au XIXe siècle, Chute-aux-Iroquois ou Chute-des-Iroquois identifiaient le territoire, rappelant selon la tradition que des Amérindiens de cette tribu se sont noyés en tenant de traverser les rapides situés près des chutes de la rivière Rouge. Les chutes proprement dites portent toujours le nom de Chute aux Iroquois. Colonisée, vers 1878, par des pionniers originaires des vieilles paroisses environnant Montréal comme Saint-Jérôme, Sainte-Anne-des-Plaines, Sainte-Scholastique…, Labelle était identifiée comme la Ferme d’en Bas, nom d’un établissement agricole important à l’époque.

La paroisse de la Nativité-de-Marie-de-Labelle a été établie comme mission en 1878, avant de recevoir le statut officiel de paroisse en 1901. Par suite de l’érection du canton de Labelle, en 1894, le bureau de poste, qui portait la dénomination de Chute-aux-Iroquois depuis 1881, se voyait identifié ainsi, de même que la municipalité de village créée en 1902, laquelle devait fusionner avec la municipalité du canton de Joly (1883), en 1973, pour former l’actuelle municipalité de Labelle. Ce nom prestigieux de l’histoire laurentidienne et le gentilé Labellois qui en découle célèbrent la mémoire de monseigneur Antoine Labelle (1833-1891), familièrement identifié comme le curé Labelle, apôtre incontesté de la colonisation du Nord de Montréal, d’où le surnom éclatant de Roi du Nord, qui fut curé de Saint-Jérôme de 1868 à 1891. Il occupa le poste de sous-ministre au département de l’Agriculture et de la Colonisation entre 1888 et 1890.

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