Armoiries de La Pocatière

Armoiries de la ville de La Pocatière

Description des armoiries de La Pocatière :

D’azur, à une gerbe de blé d’or accompagnée en chef de deux étoiles de même;
À un chef cousu de gueules chargé d’un livre ouvert d’argent, sur lequel les lettres de sable, accosté de deux croix patriarcales d’or.

La devise de La Pocatière : « Intellectum valde amo » ce qui se traduit par « J’ai pour l’intelligence une grande vénération ».

Armoiries de La Pocatière
Armoiries de La Pocatière. Image libre de droits.

Historique de la ville de La Pocatière

Le Saint-Laurent forme une anse d’environ 15 km d’étendue depuis Saint-Roch-des-Aulnais jusqu’à la pointe de la rivière Ouelle, à quelque 110 km au nord-est de Québec. Les Amérindiens l’appelaient Kamitsitsi, « endroit où il y a beaucoup de castors », alors que les Blancs l’identifaient comme La Grande Anse. C’est en ce lieu que sera établie La Pocatière. Érigée comme la municipalité du village de Sainte-Anne-de-la-Pocatière en 1960, elle devait changer de nom et de statut dès l’année suivante pour devenir changer de nom à François Pollet de la Combe-Pocatière, maréchal des logis dans le régiment de Carignan, capitaine réformé et premier seigneur des lieux, décédé en 1672. Sa veuve, Marie-Anne Juchereau de Saint-Denis, née en 1653, hérite de la seigneurie La Pocatière, d’abord concédée en 1670 et également connue sous le nom de la Grande-Anse. Elle désigne sa propriété Sainte-Anne-de-la-Pocatière, non que reprendront par la suite la paroisse et la municipalité de paroisse.

La seigneurie La Pocatière tirait son nom en partie de la terre que le père de François Pollet possédait en Dauphine. L’une des filles du seigneur de La Pocatière épousera plus tard Pierre Le Moyne d’Iberville, fondateur de la Louisiane.

Porte d’entrée du Bas-Saint-Laurent par sa position géographique, La Pocatière a été le berceau de l’Institut de technique agricole du Québec, devenu l’Institut de technologie agro-alimentaire, et qui a succédé à l’École d’agriculture (1852 à 1962), laquelle était affiliée à l’Université Laval. Avec celle d’Oka, elle a contribué à former la majorité des agronomes québécois. Elle a été également celui du collège Sainte-Anne, fondé en 1827 et dispensant l’enseignement classique jusqu’au début des années 1960, dont la renommée s’étendait en Gaspésie, dans le Maine et au Nouveau-Brunswick. Le renom de La Pocatière vient également de la firme Bombardier qui y fabrique des wagons de métro notamment. Notons enfin de très remarquable relief de collines qu’on y retrouve alignées plus ou moins dans l’axe du Saint-Laurent et qui occupent une plaine littorale assez étendue.

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