Armoiries du Village de Grenville
Les armoiries du Village de Grenville se composent de deux parties :
La première, en haut, rappelle la situation du Village de Grenville près des eaux de la rivière Outaouais et la fleur de lis symbolise l’élément francophone de la population.
Dans la partie du bas, la croix, en plus de représenter l’élément anglophone, tire son origine des armoiries de Lord Grenville, cet homme d’état anglais qui a donné son nom au Village et au Canton.
Le canon placé au centre souligne l’origine militaire de Grenville à la tête du Canal Long-Sault. Tout autour gravitent les principales industries de la région. D’abord, le sapin fait penser à l’industrie du bois, pivot de l’économie de la Municipalité. Les scieries Dansereau qui étaient situés au bout de la rue du Moulin ont été longtemps les principales sources de revenus de la localité. Les fermes Arnold, représentées par le fer à cheval, nous font penser aux chevaux et aux abattoirs. Le pic symbolise l’industrie minière de la magnésite. Enfin, les autres industries sont regroupées sous le signe de la roue dentée.
La devise Uni Aequus Virtuti signifie « Rien de moins que la vertu » ou « Rien de moins que l’excellence » traduction puisé dans l’œuvre d’Horace les Satyres.
Municipalité de Grenville
Le début du XIXe siècle marque les commencements du canton de Grenville dans les Laurentides, plus précisément proclamé en 1808, mais dont le nom est attesté treize ans plus tôt, alors que la municipalité de canton qui lui a emprunté sa dénomination était érigée en 1845 d’abord, abolie deux ans plus tard et intégrée à la municipalité du comté de Deux-Montagnes, avant d’être rétablie en 1855 sous sa forme actuelle. Celle-ci est délimitée par Chatham et la rivière des Outaouais, entre Wentworth-Nord au nord-est et Harrington, au nord. C’est en rappel de lord George Grenville (1712-1770), homme politique britannique que l’une et l’autre entités ont été ainsi désignées. Après avoir occupé plusieurs postes dans l’Administration entre 1761 et 1763, il devint premier ministre, fonction qu’il occupa de 1763 à 1765. Il a fait notamment partie du gouvernement de guerre de William Pitt pendant la guerre de Sept Ans. Cette appellation identifiera également le bureau de poste qui entre en service en 1819, ainsi que la municipalité de village qui s’en détachera en 1876. Du côté religieux, la paroisse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, fondée en 1839, sera officiellement reconnue en 1901, tant canoniquement que civilement.
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