Armoiries de Grande-Rivière
Les armes de Grande-Rivière se blasonnent :
Coupé, au premier d’azur à 3 poissons d’or, nageant et ordonnés 2-1, au second de gueules au sapin de sinople, à la fasce ondée d’or brochant sur la partition, l’écu surmonté d’une feuille d’érable de sinople.
Fasce : ondée d’argent
Au chef : d’azur chargé de trois poissons d’argent
En pointe : de gueules, au sapin de sinople
Ornements extérieurs
L’écu timbré d’une feuille d’érable au naturel.
L’ornement au chef, marque de dignité qui indique le degré de noblesse.
Une feuille d’érable comme ornement.
Ornement inférieur ou en pointe : un listel ou ruban d’or chargé de la devise DUC IN ALTUM qui signifie VA AU LARGE ou VA VERS L’AVENIR.
Historique de Grande-Rivière
Cette coquette municipalité, située à 32 km au sud-ouest de Percé et à 16 km au nord-est de Chandler, près de Pabos, en Gaspésie. Est plantée dans un décor exceptionnel avec vue sur la baie des Chaleurs. L’histoire grande-rivièroise est marquée par de multiples modifications approuvées au territoire et à son statut administratif. En 1845, étaient créées la municipalité de Grande-Rivière, abolie en 1847 et rétablie en 1855, et, en 1931, la municipalité de village homonyme en 1967, les deux fusionneront pour former la municipalité de Grande-Rivière.
Cette dernière, à son tour, connaîtra la fusion à Grande-Rivière-Ouest, érigée en 1932 sous le nom de Petite-Rivière-Ouest modifié la même année, et à Petit-Pabos (1955) pour devenir la ville que nous connaissons, en 1974. Sur le plan religieux, la paroisse de L’Assomption-de-Notre-Dame-de-la-Grande-Rivière était fondée en 1840 et officiellement reconnue vingt ans plus tard.
Sur le plan dénominatif, cette entité, comme le bureau de poste de Grand-River (1853-1933), appellation francisée en 1933, tire son nom de la seigneurie de la Grande-Rivière, concédée à Jacques-Cochu en 1697, laquelle a emprunté cette identification au cours d’eau d’une longueur de 40 km environ qui la traverse. Un projet de changement de nom de la municipalité, vers 1963, n’a jamais été concrétisé. On avait proposé l’appellation Ligny-Saint-Flochel (1923-1967) ou Ligny, du nom du bureau de poste, qui évoquait un village de Belgique, près de Namur, où le fils de Rodolphe Lemieux, ex-député de Gaspé, avait perdu la vie au cours de la Première Guerre mondiale.
La vocation maritime de Grande-Rivière ne s’est jamais démentie puisque le seigneur Charles Robin y a fondé d’importants établissements de pêche sédentaire vers 1795 et que, de nos jours, le gouvernement provincial y a installé le Centre spécialisé des pêches, sous la direction du cégep de Gaspé. Une importante conserverie de chair de crabe y est en outre exploitée.
Hameau Ligny-Saint-Flochel
Ce hameau, également connu sous la forme abrégée de Saint-Flochel, est enclavé dans le territoire de la municipalité de Grande-Rivière, sur le littoral de la baie des Chaleurs, en Gaspésie. Son nom lui a été attribué, en 1923, par Rodolphe Lemieux (1866-1937), député fédéral de Gaspé de 1891 à 1911 et de 1917 à 1930. Ce toponyme rappelle la commune française du département du Pas-de-Calais, où son fils, Louis-Joseph, a été inhumé le 29 août 1918. Louis-Joseph Lemieux avait été baptisé à Montréal le 20 avril 1898. À peine âgé de 20 ans, il était en Europe dans l’armée canadienne, lors de la Première Guerre mondiale. Blessé le 27 août 1918 à Chérisy, commune du département du Pas-de-Calais, il fut promu capitaine sur le champ de bataille, décoré de la Médaille des Alliés, de la croix de Guerre et du ruban de chevalier de la Légion d’honneur. Il devait mourir deux jours plus tard. Un bureau de poste a également porté ce nom de 1923 à 1967.

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