
Armoiries de Gore
Constituée en 1840, le canton de Gore est un endroit de villégiature où il fait également bon s’établir à long terme.
Le territoire de la municipalité du canton de Gore couvre près de 94 kilomètres carrés du plateau laurentien et se situe entre les municipalités de Mille-Isles au nord, de Wentworth à l’ouest, de Saint-Colomban à l’est et de Lachute au sud.
De par sa topographie irrégulière et ses nombreux cours d’eau, Gore jouit d’une beauté naturelle, favorable à la qualité de vie de ses citoyens. L’élévation du territoire varie entre 168 mètres et 427 mètres (550 pieds et 1 400 pieds) au-dessus du niveau de la mer.
Toutes ces variantes permettent la découverte d’une gamme de paysages des plus magnifiques. En effet, plusieurs lacs ajoutent un charme exceptionnel, dont certains sont entièrement développés, tandis que d’autres le sont très peu ou pas du tout. Les lacs couvrent plus de 6 pour cent du territoire total de la municipalité.
Parmi les lacs ayant suscité un intérêt plus marqué vers un développement résidentiel sont les plans d’eau suivants : Barron, Hughes, Écho, Kenny, Chevreuil, Aux Oiseaux, Solar, Caroline, Evans, Dawson, Clark, Grace et une partie du lac Sir John. Des associations consacrées au contrôle de la pollution de ces lacs et de l’environnement s’y sont formées.
Le couvert forestier, la présence de ses nombreux plans d’eau, de même que la conservation des milieux humides, ainsi que la faune et la flore demeurent les attraits incontournables de la région. La majeure partie de ces forêts est constituée d’arbres matures aux essences variées soit; bouleau, peuplier, érable à sucre, pin blanc, sapin, épinette, pruche, hêtre et cèdre, dont l’âge varie de 50 à 70 ans.
Cet amalgame façonne la beauté et la richesse d’un territoire naturellement sauvegardé et favorise ce lieu de villégiature en plein essor qu’il vous faut découvrir, situé à moins d’une heure de route de Montréal.
Historique de la municipalité de canton de Gore
Cette municipalité qui emprunte son nom du canton de Gore, proclamé en 1840, a été instituée officiellement une première fois en 1845, abolie deux ans plus tard et rétablie en 1855. Le plupart des historiens voient en sir Francis Gore (1769-1852), ancien lieutenant-gouverneur du Haut-Canada, la personne remémorée dans ce nom de lieu, également porté par le bureau de poste entre 1898 et 1958.
Contiguë à Lachute, Wentworth et Saint-Colomban, dans les Laurentides, la municipalité de Gore était développée, à l’origine, par une population d’ascendance écossaise et irlandaise parmi laquelle on retrouve des noms comme ceux de Robert Smith et de James Stephenson dont la consonance anglaise et patente. L’endroit comptait près de 1 000 habitants en 1853 et environ 800 âmes dix ans plus tard, presque tous d’origine irlandaise. En 1860, on procédait à la création de la Lakefield Anglican Church. Aujourd’hui, la municipalité est un centre de villégiature comme la plupart des villages des Laurentides.
Lieu-dit Shrewsbury
À 20 kilomètres à l’ouest de Saint-Jérôme et à 15 kilomètres au nord de Lachine, dans un milieu non défriché, ce lieu-dit se trouve à un carrefour de routes secondaires. Un bureau de poste fut ouvert à cet endroit de 1862 à 1936. Cette appellation, qui peut-être un emprunt à la toponymie d’Angleterre puisque l’on retrouve une ville de ce nom dans le Shropshire. Ce toponyme est composé de deux éléments : shrub signifiant broussaille et burg, bourge ou village. Shrewsbury est également l’un des plus anciens noms de la noblesse anglaise (1071) : le titre de comte remontant à l’époque de Guillaume le Conquérant.
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Armoiries de Gore. Un choix naturel ! Source de l’image : Cantondegore
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