Armoiries de Gatineau

Armoiries de la ville de Gatineau

Armoiries de Gatineau : Les trois sapins verts du blason de Gatineau représentent l’industrie du bois. La couleur or symbolise la richesse et la prospérité apportées par cette industrie. La bordure verte chargée de billettes d’or rappelle les temps révolus de la drave qui se faisait sur la rivière des Outaouais et la Gatineau.

Armoiries de Gatineau
Armoiries de Gatineau. Photo libre de droit.

La devise, Fortunae meae, multorum faber (Artisan de mon sort et de celui de plusieurs) s’applique à l’industrie forestière. C’était la principale industrie de la ville. En même temps qu’au travail d’un grand nombre de citoyens et citoyennes de Gatineau.

Village d’Angers

À 10 kilomètres à l’est de Hull, dans la région de l’Outaouais, se situe le village d’Angers, fusionné à la ville de Masson en 1980. La municipalité du village d’Angers avait été érigée en octobre 1915 par détachement de la municipalité de la paroisse de L’Ange-Gardien (érigée en 1881). La paroisse proprement dite remonte à 1869. Angers fut l’un des premiers villages canadiens-français de la région. Sa dénomination, empruntée à la toponymie française, rappelle le premier missionnaire résidant dans la paroisse. Il s’agit de l’abbé Eugène Trinquier. Il était originaire d’Angers, capitale traditionnelle de l’Anjou. Le bureau de poste de l’endroit a été inauguré sous ce nom en 1869.

Île Yvette-Naubert

À proximité du secteur résidentiel de Val-Tétreau à Gatineau, les rapides de la rivière des Outaouais entourent l’île Yvette-Naubert. Cette île ne constitue en réalité qu’un îlot rocheux de grès et de calcaire qui émerge de 1 m de hauteur. Relativement ovale, l’île mesure 1,8 kilomètres carrés de superficie. Quelques bouquets d’épinettes parsèment sa surface. Seuls, des mouettes, des canards et des castors vont donc la visiter. Yvette Naubert (1918-1982) obtient un baccalauréat en musique en 1939, à l’école Vincent-D’Indy de Montréal. Elle exerce divers métiers, voyage à travers le monde et séjourne de nombreuses années aux États-Unis.

Elle écrit des textes radiophoniques pour Radio-Canada, quelques pièces de théâtre. Aussi un certain nombre de recueils et de romans notamment l’Été de la cigale en 1965. Cette ouvrage lui vaut le prix du Cercle du Livre de France en 1968. De plus on lui décerne le prix littéraire de la Province de Québec en 1969. Membre de l’Union des écrivaines et écrivains québécois, on l’invite, en 1980, à l’Université d’Ottawa à titre de résidente. Cet îlot a fait l’objet d’une désignation commémorative en 1985.

Secteur de Pointe-Gatineau

Une pointe se dessine sur la rive gauche de la rivière des Outaouais, près de l’embouchure de son affluent, la rivière Gatineau. C’est là que se trouve le site de Pointe-Gatineau, peuplé au début du XIXe siècle par des colons venus en grande partie de la région de Montréal. Nommés d’abord Waterloo, du nom de la ferme de Ruggles Wright, on appelle ensuite ces lieux Long Point Range, c’est-à-dire Rang de la Longue Pointe, sur un plan d’arpentage de 1807.

Plus tard, on trouvera Pointe de la Gatineau et Pointe-à-Gatineau, en 1876, lors de l’érection de la municipalité de village et Pointe-Gatineau, nom du bureau de poste à compter de 1887. Entre-temps, les habitants de langue anglaise, assez nombreux, nommaient couramment le village Templeton, d’après le canton dont il était le chef-lieu. La paroisse catholique, érigée en 1840, avait elle-même pris l’appellation de Saint-François-de-Sales-de-Templeton. Devenue ville en 1959, Pointe-Gatineau s’intégrera en 1975 à la nouvelle ville de Gatineau dont elle est un secteur résidentiel important.

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