
Armoiries de Ferme-Neuve
« Le soleil se levant sur fond bleu » de la partie supérieure de l’écu rappelle la fondation de la ferme modèle comme l’aurore d’un jour nouveau. De plus, les couleurs de cette partie, le jaune et le bleu, ont une symbolique religieuse importante, soit au Saint Sacrement et à Notre Dame et, delà, à la paroisse Notre-Dame-du-très-Saint-Sacrement.
Le fond noir de la deuxième partie, couleur de l’humanité et de la charité, signifie la générosité des journalistes en regard de cette ferme neuve, Les deux « croisettes » nous renvoient aux deux évêques qui ont laissé leurs noms aux cantons desquels relevait autrefois Ferme-Neuve soit Gravel et Moreau.
Le « cor de chasse» représente la renommée des honorables Pope et Wurtèle tout en rappelant la fondation de Ferme-Neuve, C’est aussi le symbole du « nouveau » rappelé par la devise « Non nova sed nove» qui se traduit par « Rien de neuf mais d’une manière neuve »
Située à une vingtaine de kilomètres au nord de Mont-Laurier, Ferme-Neuve constitue la plus vaste municipalité de la région des Laurentides. Son nom rappellerait la ferme modèle que des journalistes montréalais ont fait construire en 1902 pour attirer les colons en ces lieux. On la dénommait « La Ferme de la Montagne », par référence à la montagne du Diable, devenue par la suite le mont Sir-Wilfrid.
Les huit journalistes que Lomer Gouin, ministre de la Colonisation, avait amenés avec lui ont également lancé une souscription publique pour bâtir une école qui devait porter le nom « École des Journalistes ».
Par reconnaissance, on a baptisé « Lac des Journalistes », le lac situé aux portes de Ferme-Neuve.
En 1902, était érigée la municipalité des cantons unis de Würtele-Moreau-et-Gravel. En 1904, on procédait à l’érection canonique de la paroisse de Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement, laquelle devait faire l’objet d’une reconnaissance civile en 1916. En 1917, la municipalité du village de Ferme-Neuve était créée à la suite de son détachement de la municipalité des cantons unis; cette dernière allait devenir la municipalité de la paroisse de Ferme-Neuve en 1930. La municipalité de Ferme-Neuve a été créée le 24 décembre 1997.
Fermeneuviens vivent de l’agriculture en grande partie et du tourisme attiré par les nombreux cours d’eau qui sillonnent leur coin de pays.
Ils ont adopté la devise Non nova sed nove, rien de neuf, mais d’une manière neuve, astucieux jeu de mots qui prend la dénomination municipale pour base, laquelle identifiait le bureau de poste local ouvert en 1898.
D’après le site Web : municipalite.ferme-neuve.qc.ca.
Historique de Ferme-Neuve
D’abord érigée comme la municipalité des cantons unis de Würtele-Moreau-et-Gravel en 1902, celle-ci allait devenir la municipalité de la paroisse Ferme-Neuve en 1930. Situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Mont-laurier, cet endroit constitue la plus grande municipalité de la région des Laurentides avec près de 1 030 km carrés. Son nom rappellerait la ferme modèle que les journalistes montréalais ont fait construire en 1902 pour attirer les colons en ces lieux.
On la dénommait la Ferme de la Montagne, par référence à la montagne du Diable, devenue par la suite le Mont Sir-Wilfrid. Les huit journalistes que Lomer Gouin, ministre de la Colonisation, avait amenés avec lui ont également lancé une souscription publique pour bâtir une école qui devait p porter le nom d’École des journalistes. Par reconnaissance, on a baptisé Lac des Journalistes, le lac situé aux portes de Ferme-Neuve. En 1904, on procédait à l’érection canonique de la paroisse de Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement, laquelle devait faire l’objet d’une reconnaissance civile en 1916. La municipalité de Ferme-Neuve a été constituée quant à elle en 1917.
Les Fermeneuviens vivent de l’agriculture en grande partie et du tourisme attiré par les nombreux cours d’eau qui sillonnent leur coin de pays. Les Ferme-Neuviens ont adopté la devise « Non nova sed nove », rien de neuf, mais d,une manière neuve », astucieux jeu de mots qui prend la dénomination municipale pour base, laquelle identifiait le bureau de poste local ouvert en 1898.
Canton de Würtele, note historique
Proclamé en 1899, de forme triangulaire et situé à une dizaine de kilomètres au nord de Mont-Laurier, ce canton est limité à l’ouest par la rivière du Lièvre où se déversent notamment les eaux du ruisseau Bertrand. Formé de collines, son territoire découpé par quelques petits cours d’eau, varie entre 220 et 500 m d’altitude. C’est Jonathan Saxton Campbelle Würtele (1828-1904) qui a été honoré pour désigner ce territoire géographique. Né à Québec, anglican converti au catholicisme, Wûrtele prit l’habitude d’incorporer à son nom le patronyme Campbell, qui était celui de sa mère. Admis au barreau en 1850, il a pratiqué le droit à Montréal et l’a enseigné à l’Université McGill. Député d’Yamaska à l’Assemblée législative de 1875 à 1886, il a occupé diverses fonctions notamment celle de président de la Chambre, et a participé à la codification des lois de la province de Québec (1885-1886). Nommé juge de la Cour supérieure du district d’Ottawa (1886), il a terminé sa carrière comme juge en chef à la Cour d’appel (1892).
Canton Major
Ce canton de la MRC d’Antoine-Labelle, compris dans la municipalité de la paroisse de Ferme-Neuve (19032), est borné au nord-ouest par le réservoir Baskatong. Il a été nommé en l’honneur de Charles Beautron Major, l’un des chefs de file lors de la Rébellion de 1837. Admis au Bureau de la province de Québec en 1877, il sera nommé conseiller en loi de la reine en 1899. D’abord élu député libéral à l’Assemblée législative, dans la circonscription électorale d’Ottawa, aujourd’hui Gatineau (1897-1904). Il sera élu sans opposition à la Chambre des communes dans la circonscription fédérale de Labelle (1907-1911) avant d’être nommé juge des districts de Montcalm, Pontiac, Hull et Terrebonne, en 1913 Proclamé en 1920.

Armoiries de Ferme-Neuve. Image libre de droits.
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