Armoiries de la municipalité de Chertsey
Armoiries de Chertsey : Signification des armoiries de la municipalité de Chertsey :
Castor : Représentation d’un peuple travailleur.
Vague : Pour les nombreux lacs du territoire.
Chalet : Représentation de la villégiature.
Épée : L’épée de St-Théodore (vaillant soldat).
Chevreuil : Cerf de virginie, représentation importante de notre faune terrestre.
Feuille d’érable : Représentation de notre flore.
Trèfle : Soulignement de la contribution des Irlandais à la fondation de Chertsey.
Fleur de lys : Soulignement de la contribution des Canadiens français à la fondation de Chertsey.
Fond bleu : Représentation de l’immense quantité d’eau douce du territoire.
Devise : «unio ad progressum», soit « uni pour progresser ».
Historique de Chertsey
À la fin de 1991, les municipalité du canton de Chertsey et de la paroisse de Lac-Paré fusionnaient. Ainsi elles ont formé la nouvelle municipalité de Chertsey, dont le village s’installe à quelque 250 mètres d’altitude dans la vallée de la rivière Ouareau. C’est entre Rawdon et Notre-Dame-de-la-Merci, dans la région de Lanaudière. D’abord arpenté en 1849, des Irlandais colonisent le territoire vers 1850. Eux ont probablement attribué à l’endroit le nom d’une ville anglaise, orthographie parfois Chertsea. Elle se situe dans le comté de Surrey, au sud de Londres, centre religieux important de L’Angleterre.
D’abord portée par le canton dénommé depuis au moins 1795, l’appellation Chertsey a été transférée à la municipalité de canton créée en 1856 et au bureau de poste mis en service cette année-là. Suivant Stanislas Drapeau, l’endroit comptait 336 Canadiens français en 1850 sur une population de 414 habitants.
Presque au centre du canton de Chertsey, la présence du lac Paré, d’une longueur de 1,5 km, conjuguée à un environnement boisé et parsemé de plans d’eau poissonneux, a contribué au développement d’un petit lieu de villégiature, Lac-Paré, qui relevait de la municipalité du canton de Chertsey. L’incorporation de Lac-Paré en municipalité ne s’est effectuée qu’en 1949, à l’instigation de Maurice Audet, propriétaire du Domaine-du-Lac-Paré, un ensemble de chalets qui étaient loués à des estivants.
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En 1949, on y ouvre un bureau de poste d’été sous le nom de Lac-Paré. Le lac, dont l’appellation servait à identifier la municipalité, porte le nom de l’abbé Jean-Romuald Paré (1779-1858), curé de Saint-Jacques-de-d’Achigan de 1819 à 1858, paroisse d’où venaient la majorité des pionniers. Toutefois, au cours des ans, les lieux ont porté les dénominations successives de Dorwin (1849), en l’honneur d’un pionnier, Jedediah Hubbell Dorwin (1792-1883). Il fut marchand et manufacturier, de Grenier (1880), patronyme d’un résident de l’époque, et de Drouin (vers 1947).
Également nom d’un lac de l’endroit, déformation de Thouin, nom d’une famille locale. Les citoyens de Lac-Paré avaient officiellement adopté la dénomination collective de Paréens pour s’identifier à leur milieu de vie, en 1986. L’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry, auteur notamment de « Terre des Hommes », disparu en plein ciel en 1944, a séjourné dans ce paisible sillage de la Matawinie pendant quelque temps.