Armoiries de Buckingham – Signification du blasonnement
De sinople, au pal accoté d’argent chargé d’une croix pattée-fichée de sable, adextré et senestré de deux abeilles d’or; au chef ondé, parti de gueules et de sable au cygne d’argent, colleté d’une couronne d’or, brochant sur le tout. L’écu est entouré de branches de feuilles d’érable, au naturel. Sur un listel sous l’écu, la devise: Virtute et Industria.
Explication
L’histoire nous apprend que la Ville de Buckingham en Angleterre reçut sa charte municipale en 1554, des mains de la Reine Marie Tudor.
Afin de rappeler le souvenir qui rattache les deux villes – la mère et la fille – nous avons introduit dans les armoiries de Buckingham. Il s’agit d’une version des armoiries très anciennes de la ville de Buckingham anglaise. C’est la raison d’être du cygne, cet animal si gracieux, qui orne nos armoiries. En Angleterre, le cygne des armoiries broche sur une partition noire et rouge; ici en Canada, pour bien marquer la différence, les couleurs ont été interverties.
Description héralidique
Le chef, c’est à dire la partie supérieure de l’écu est «ondé». Cela signifie que la ligne de partition avec le reste de l’écu représente une rivière. En effet, cette barre représentante la rivière du Lièvre sur les bords de laquelle plusieurs industries du bois se sont installées.
La couleur verte et le pal (soit la barre verticale séparant l’écu en deux parties), symbolise l’industrie du bois. Cette industrie a présidé à la fonction de la ville et qui veille encore sur ses destinées.
La croix noire symbolise le saint patron de la paroisse Saint-Grégoire-de-Naziance, patriarche.
Les deux abeilles qui ornent les armoires de la ville de Buckingham sont le symbole de l’industrie et du labeur.
Elles illustrent la devise de la Ville, qui est Virtute et Industria, et qui se traduit par Vertu et Labeur.
Historique de la ville de Buckingham
Issue du canton homonyme proclamé en 1799, on érige en municipalité du canton de Buckingham ce territoire en 1845. Plus tard, en 1855, elle obtient le statut de village, puis celui de ville le 2 avril 1890. Toutefois, une mission était ouverte à cet endroit dès 1827 sous la dénomination de Saint-Grégoire-de-Nazianze. Elle a été desservie à compter de 1832 par un bureau de poste reprenant le nom du canton. Les premiers habitants du canton seraient originaires de Buckingham, ville d’Angleterre sur la Great Ouse. Suivant une autre hypothèse, on a pu dénommer aussi l’endroit en rappel de George (Nugent-Temple-Grenville), 1er marquis de Buckingham (1753-1813). La présence du canton de Grenville dans la région du Buckingham québécois pourrait accréditer cette possibilité.
Accrochée au Bouclier canadien, cette petite ville s’épanouit à quelques kilomètres au nord du point de rencontre de la rivière du Lièvre et de celle des Outaouais. La distance d’environ 30 kilomètres à l’est de Gatineau et d’Ottawa la séparait. Les premiers Buckinois, pour leur part, s’étaient installés un peu au sud sur les bords de la rivière du Lièvre, à la hauteur des chutes Dufferin.
La ville actuelle
La ville actuelle résulte de profondes transformations administratives. D’abord, en 1975, les municipalités des cantons de Buckingham (1855), de Buckingham-Partie-Sud-Est (1898), de Buckingham-Partie-Sud-Ouest (1918), de Notre-Dame-de-la-Salette (1861), du village d’Angers (1915) et des villes de Buckingham (1855) et de Masson (1897) fusionnent pour donner naissance à la ville de Buckingham. En 1980, on assistait au démembrement de ce territoire et à l’érection des villes de Buckingham et de Masson, ainsi que de municipalités de L’Ange-Gardien et de Notre-Dame-de-la-Salette. L’omniprésence de la Lièvre de même que des industries florissantes dans le domaine minier, forestier et houillier ont valu à Buckingham le titre de Capitale de la Basse-Lièvre.
Circonscription électorale de Papineau
Limitée au sud par la rivière des Outaouais, la circonscription électorale de Papineau est un territoire de 3 799 km carrés. À l’est la borne la circonscription d’Argenteuil, à l’ouest celles de Chapleau et de Gatineau et au nord celle de Labelle. La population se concentre, pour presque la moitié, dans les localités de Buckingham et de Masson-Angers. Une partie habite dans la municipalité de Val-des-Monts, tandis que le reste se répart dans 40 autres petites municipalités rurales. On y trouve également un territoire non organisé nommé Lac-des-Écorces.
C’est un coin de pays forestier, parsemé de lacs et de rivières. En fait, cela résulte pour le plus grand profit de l’activité touristique, de plein air et de villégiature. Les industries du bois de construction, des produits chimiques et des pâtes et papier occupent cependant un bon nombre de travailleurs de la région. Bien que l’agriculture traditionnelle de l’arrière-pays décline, de nouvelles cultures biologiques et de nouveaux élevages semblent stabiliser la zone agricole des basses-terres qui bordent sur quelques kilomètres les rives de l’Outaouais.
Le nom de Papineau
Le nom Papineau apparaît pour la première fois lors de la refonte électorale de 1922. Il identifiait alors un district électoral délimité à même le territoire de Labelle. Notons que la population électorale excédait de beaucoup la moyenne provinciale. En 1992, la circonscription électorale de Papineau a perdu la municipalité du canton d’Amherst. C’est la circonscription voisine de Labelle qui l’a récupéré. Louis-Joseph Papineau (1786-1871), évoqué par cette désignation, fut propriétaire de la seigneurie de La Petite-Nation. Ces limites se comprenaient dans ce territoire électoral.

Pour compléter la lecture :
- Description héraldique
- Circuit patrimonial de Buckingham
- Église Saint-Grégoire-de-Naziance
- Société d’histoire de Buckingham
- Église St. Andrew de Buckingham
C’est ben correct la description des armoiries de la ville de Buckingham , Qc, mais une image aurait été mieux.
Ah, oui, nous n’avons pas trouvé l’image :-)). Il faut patienter…