Armoiries de la municipalité de Boileau
1. Un écu en pointe présenté en quatre francs cantons écartelés de part et d’autre de fasce et pal en croix surmonté d’une couronne vice-royale rappelant le nom original du canton Ponsonby (1876) de la famille du comte Vere Brabazan Ponsonby de Bessborough sous les cinq créneaux constitutifs de la municipalité : Brookdale, Gramont, Rockway Valley, Vernet et Boileau.
2. La fasce horizontale et le pal vertical en croix évoquent la présence des églises catholique Sainte-Valérie et méthodiste de Brookdale.
- Au chef dextre : l’edelweiss qui représente les origines allemandes;
- Au chef senestre : la rose qui représente les origines anglaises;
- À la pointe senestre : le trèfle irlandais;
- À la pointe dextre : le chardon écossais;
- À la pointe de l’écu : la fleur de lys pour la France et le Québec.
- À la pointe : le sol suggère la nature avec les monts Noir, du Chêne et du Cimetière, les eaux des rivière et lacs ainsi que les nombreuses forêts environnantes d’érables et de conifères.
3. Le meuble en soutien de force et de beauté : deux magnifiques chevreuils dressés.
4. Le listel présente la devise Nulli secundo : proverbe latin d’excellence et de fierté : « Personne au deuxième rang de même que nos principes et nos valeurs« .
5. Les couleurs : l’orangé pour la beauté des automnes, le vert pour les fleurs et feuilles des forêts et l’or pour la magnificence d’une région chère à sa population.
Ces armoiries ont été adoptées par les habitants de la municipalité de Boileau le 14 mars 2003, à la suite de leur présentation à la communauté par la Société de recherches communautaires SORECO en collaboration avec Louise Falstrault, Claude et Jacques Lamarche des Éditions de la Petite-Nation.
Historique de la municipalité de Boileau
À l’instar de nombreuses municipalités de l’Outaouais (Bowman, Lochaber, Mulgrave-et-Derry, Fassett), cette municipalité portait un nom anglais à l’origine.
D’abord attribué au canton proclamé en 1876 dans lequel elle se situe, Township de Ponsonby, ce nom devait être transféré à la municipalité de canton établie en 1882, à 11 km d’Huberdeau, à l’est de Namure, dans le bassin de la rivière Rouge.
Selon toute vraisemblance, l’endroit aurait été nommé d’après une ville du comté de Cumberland, en Angleterre. James White a aussi avancé l’hypothèse, sans base solide, que cette appellation honorerait William Ponsonby (1744-1806), maître général des Posted du Canada en 1784. De plus, hypothèse très plausible, le secrétaire privé de la reine Victoria de 1870 à 1895 se nommait sir Henry Frederick Ponsonby (1825-1895) et occupait cette fonction lors de la proclamation du canton en 1876.
Enfin, plusieurs politiciens du nom de Ponsonby ont siégé au parlement irlandais. Les anciens Ponsonbiens ont été sans doute séduits par l’existence de nombreux sites pittoresques et enchanteurs. Ils étaient en général originaires d’Irlande, d’Angleterre, de Calumet et de Grenville. La communauté locale, desservie sur le plan religieux par la paroisse de Sainte-Valérie, fondée en 1880, avait pour bureau de poste Boileau (1881-1969), appellation tirée du patronyme de premier maître de poste, Pierre Boileau. Or, étant donné que l’endroit demeure mieux connu sous le nom de Boileau et que Ponsonby est limité à un usage purement administratif, les autorités municipales, fortes de l’appui de la majorité de la population, ont obtenu la modification de Ponsonby en Boileau au cours de 1993.

Lire aussi :
- Termes héraldiques
- La municipalité de Boileau
- Outaouais
- MRC de Papineau
- La Petite Nation
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