
Armoiries de la ville de Contrecœur
L’histoire de Contrecœur, une ville, établie sur la rive sud du Saint-Laurent depuis le XVII siècle, est une richesse et sa vigueur justifie toujours sa devise : À cœur vaillant tout est possible.
Description des armoiries de Contrecœur :
- De gueules à la bande d’or chargée de trois cœurs de gueules, accompagnée de deux grappes de raisin d’or, feuillées du même.
- L’écu est soutenu à dextre, par un lion d’or et à senestre, par un griffon aussi d’or.
Les armoiries adoptées par la Ville de Contrecœur rappellent qu’elle est située dans l’ancienne seigneurie de ce nom, concédée à Antoine Pécaudy de Contrecœur, natif de Vignieu en Dauphiné en France.
Les armoiries de la ville de Contrecœur empruntent donc aux armoiries de la famille Pécaudy les « trois cœurs » placés sur la bande en modifiant cependant quelques couleurs.

Armoiries de Contrecœur. Image libre de droit.
- La bande étant « d’or » au lieu d’être verte, et les cœurs étant « rouges » au lieu d’être d’or.
- « Deux grappes de raisin » ont été introduites afin de rappeler la première seigneuresse de Contrecœur, Barbe Denys de la Trinité, en l’honneur de qui la paroisse de Contrecœur aurait été érigée sous le vocable de la Sainte-Trinité.
- L’écu des armoiries de Contrecœur est soutenu par « un lion et par un griffon ».
- Le « lion » est extrait des armoiries de la famille Pécaudy et le « griffon », des armoiries de la famille Denys.
Municipalité de Contrecœur
Le 1er juillet 1855 était substituée à la municipalité de Contrecœur, créée en 1845 et abolie en 1847, la municipalité de la paroisse de Sainte-Trinité-de-Contrecœur, sur la rive sud du Saint-Laurent entre Verchères et Tracy, laquelle devait voir son nom, porté par le bureau de poste depuis 1849, transformé en Contrecoeur en 1955.
Toutefois, la municipalité de Contrecoeur telle qu’elle est connue présentement résulte de la fusion, en 1976, de la municipalité du village de Contrecœur (1902) et de celle de la paroisse. Les Contrecœurois sont redevables de leur gentilé à Antoine Pécaudy de Contrecœur (1596-1688), officier du régiment de Carignan, à qui Jean Talon concéda une seigneurie en 1672, laquelle prit le nom de Contrecœur, qui était le surnom de régiment du sieur Pécaudy. À noter que le nom originel de la famille était Picoud ou Pécoud, de telle sorte que Picoud, dit Contrecœur est devenu Pécaudy de Contrecœur.
Par ailleurs, ce militaire de carrière avait épousé en secondes noces, en 1667, Barbe Denys de La Trinité, à l’origine du nom primitif de la municipalité et de celui de la paroisse de Sainte-Trinité-de-Contrecœur érigée canoniquement en 1832. La divise municipale, À Cœur Vaillant Tout Est Possible, tout en faisant un sort particulier à l’un des éléments de Contrecœur, souligne avec à propos l’un des traits collectifs de la population de cette municipalité industrielle et agricole. On y retrouve la réserve nationale de faune des Îles-de-Contrecœur où niche la sauvagine et qui sert de lieu de frai pour perchaude et la barbote notamment.
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