Armoiries de la municipalité de Saint-Joseph-de-Coleraine
De sable et de gueules à la croix d’argent chargée d’une épée, gueules en pal et accompagnée au canton dextre du chef de deux pics d’argent croisés en sautoir: au canton senestre de la pointe d’un dauphin d’or.
L’écusson est entouré de deux branches de feuilles d’érable au naturel.
Sur un listel sous l’écusson, la devise: In Manus Tuas – Je Suis entre vos mains. La devise indique que le progrès et le développement de la municipalité de Saint-Joseph-de-Coleraine sont entre les mains de ses citoyens et qu’il n’appartient qu’à eux de veiller à son progrès.
Historique de la municipalité de Saint-Joseph-de-Coleraine
Territoire passablement vaste avec 125 km carrés de superficie qui s’étend au sud de Black Lake et de Thetford Mines dans la grande région de Mégantic, à 120 km au sud de Québec, Saint-Joseph-de-Coleraine, en tant qu l’agglomération, est ramassée sur quelques kilomètres carrés dans la partie sud-ouest de l’espace municipal. Plusieurs collines (Bisby, Proveçan, Kerr) et le mont Caribou paillettent un paysage piqueté de plans d’eau comme les lacs Caribou, Noir, le Petit lac Saint-François ou d’un cours d’eau comme la rivière Ashberham. Le premier établissement véritable à voir le jour à cet endroit remonte à 1915 avec la mise en exploitation de quelques mines d’amiante, bien des Abénaquis aient été présents sur le territoire dès le XVIIIe siècle. D’abord connue comme mission de Saint-Désiré-du-Lac-Noir à la fin du XIXe siècle, l’endroit est érigé en municipalité de paroisse sous le même nom en 1892, par suite de son détachement de la municipalité d’Ireland, avant de prendre son appellation et son statut actuels en 1908.
La dénomination Saint-Joseph-de-Coleraine évoque, d’une part, le patron de la Nouvelle-France, l’époux de Marie et père de Jésus, et d’autre part, le canton de Coleraine (demande d’établissement en 1800 et proclamation en 1864).
Le nom Coleraine remonterait au gaélique « cuil » et « raithin », coin des fougères, et constituerait un nom transplanté d’une ville et d’un port de l’Irlande du Nord, dans le comté de Londonderry ; il a servi de base à l’élaboration du gentilé des citoyens du Coleraine québécois, les Colerainois. On a parfois orthographié ce toponyme Coleraine, notamment Stanislas Drapeau en 1863. On a en outre avancé, sans preuve indubitable, que l’endroit aurait été fondé par un groupe d’Irlandais qui ont voulu rappeler leur ville d’origine. Peut-être la présence, en 1851, de 22 familles d’origine irlandaise dans le canton voisin de Thetford a-t-elle pu servir de base à cette hypothèse. Le territoire de la municipalité correspondant à peu près à celui du canton et fut peu subdivisé en raison des propriétés minières. La toponyme locale était jadis tributaire de l’exploitation de l’amiante (Vimy Ridge Mine, Chemin de la Mine, Le Bonhomme-Amiante) et des entreprises anglophones qui y ont longtemps régné. Jadis, la forêt et l’agriculture constituaient les deux activités économiques majeures.
D’après le site internet de Saint-Joseph-de-Coleraine.