Armoiries de Baie d’Urfé

Armoiries de la ville de Baie d’Urfé

Baie-D’Urfé est une ville qui fait partie de l’agglomération de Montréal, située près de l’extrémité ouest de l’île de Montréal. Ses armoiries empruntent le blason de la famille d’Urfé, l’une des plus anciennes familles de France.

C’est François Saturnin Lascaris d’Urfé, marquis de Beauzé, qui  fut le premier missionnaire de la mission de Saint-Louis-du-Bout-de-l’Île que est devenue la ville de Baie-D’Urfé, alors les armoiries de la famille ont été choisies pour celles de la ville.

Les armoiries de la Ville s’inspirent de celles de François-Saturnin Lascaris d’Urfé (1641-1701), de la famille d’Urfé, d’après qui la Ville est nommée.

Le blason central représente les armoiries de cette famille, telles qu’elles ont été gravées sur la base de son calice conservé au musée de l’église Notre-Dame. La couronne qui le surmonte est celle de François d’Urfé, marquis de Beauzé. La couronne d’épines rappelle l’affiliation religieuse de d’Urfé avec les Sulpiciens.

Les couleurs héraldiques correspondent aux significations suivantes :

  • Or – or – la couronne – la justice
  • Gueules – rouge – moitié supérieure du blason – la charité
  • Azure – bleu – les cloches renversées – la prudence
  • Argent – argent ou blanc – en alternance avec les cloches – la foi et l’honneur
  • Vert – vert – la couronne d’épines – la loyauté.

Baie-d’Urfé, note historique

La baie d’Urfé, située en bas de la ville de Sainte-Anne-de-Bellevue, a donné son nom à la ville érigée, en 1911, sous le nom de Baie-d’Urfe. Son territoire a été détachée de celui de la ville de Sainte-Anne-de-Bellevue, également dénommée anciennement Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île, vu sa position géographique à l’extrémité occidentale de l’île de Montréal.

C’est à l’un des premiers missionnaires de ce territoire que l’on a voulu rendre hommage en attribuant son nom à la baie. Il s’agit de l,abbé François-Saturnin Lascaris d’Urfé (1641-1701), sulpicien, missionnaire arrivé au Canada en 1668, En 1686, on le retrouve comme premier curé résident de Saint-Louis-du-Haut-de-l’Île ou Saint-Louis-du-Bout-de-l’Isle. Il devait retourner en France dès l’année suivante. Pour un motif qui s’explique mal, on a orthographié le nom de cet ecclésiastique Urfée dans la dénomination municipale, erreur qui ne sera rectifiée qu’en 1960.

Peut-être faut-il y voir l’influence du mot Baie, féminin, avec lequel on a fait accorder spontanément l’élément Urfé? Toutefois, James White (1911) orthographie correctement le nom de l’endroit, alors que Gale et Duberger (1795) retiennent pour l’entité naturelle la forme curieuse Baie Durfie. On peut raisonnablement croie que cette appellation s’est implantée très tôt, probablement en 1703, alors que l’abbé René-Charles de Breslay (1658-1735) a pris relève de l’abbé d’Urfé à la tête de la mission établie vers 1686. À cette époque, une importante colonie d’amérindiens, les Nipissings, était installée à la baie d’Urfé, sur le site de la pointe à Caron. La présence active de la majorité anglophone (65% de la population) dans cette ville se fait sentir par l’utilisation du gentilé Baie d’Ufeite auquel ne correspond aucune dénomination française équivalente connue.

Armoiries de Baie d’Urfé
Armoiries de la ville de Baie d’Urfé. Image libre de droit.

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