Armoiries de la municipalité de L’Anse-Saint-Jean
Voici la version des armoiries de L’Anse-Saint-Jean, adaptées par la Monarchie municipale, connue en tant que Royaume de L’Anse-Saint-Jean.
La seule différence avec l’écusson original de la municipalité est la couronne royale qui domine les armoiries.
Trois animaux locaux, soit le saumon, l’ours noir et le colibri y sont représentés, tout comme trois éléments fondamentaux de la vie, soit l’eau, la terre et l’air, et deux plantes courantes de la municipalité, les quatre-temps et la branche fleurie d’un pommier. Ces plantes encadrent l’écusson municipal.
La devise «Je me souviens de mon avenir», exprime la volonté du peuple anjeannois de se tourner résolument vers l’avenir sans oublier son passé.
- Le saumon a été sélectionné pour représenter la capacité du peuple anjeannois à se souvenir de ses origines.
- L’ours noir symbolise la force légendaire et présente de la démocratie municipale.
- Le colibri représente le travail précis et laborieux.
- Les quatre-temps sont une métaphore végétale des quatre saisons du Fjord du Saguenay.
- La branche fleurie d’un pommier symbolise la récolte généreuse.

Ces armoiries ont été dessinées par l’artiste anjeannois François-Léo Tremblay.
Municipalité de L’Anse-Saint-Jean, note historique
Le nom de cette municipalité, établie en 1859 sous la dénomination de municipalité du canton de Saint-Jean (municipalité régionale de comté Le Fjord-du-Saguenay), provient de l’anse du même nom formée par la rivière Saguenay, entre Rivière-Éternité à l’ouest et Petit-Saguenay à l’est, au sud-est de La Baie au Saguenay. L’élément Anse sera adjoint au nom municipal initial en 1981 à cause de la confusion qui existait avec de nombreux autres Saint-Jean qui parsèment le Québec ainsi que d’un usage généralisé depuis longtemps au sein de la population locale et régionale.
Notons que la paroisse de Saint-Jean-Baptiste-de-l’Anse-Saint-Jean existe depuis 1839 comme mission, puis comme paroisse à compter de 1861 et a été érigée canoniquement sous la dénomination de L’Anse-Saint-Jean en 1932, nom qui figure sous la forme « l’Anse St.Jean » dans un document de 1824, publié dans les Journaux de la Chambre d’Assemblée du Bas-Canada. Reconnue comme l’une des plus anciennes paroisses du district de Chicoutimi, les lieux ont reçu leurs premiers pionniers vers 1839, implantés à cet endroit que leur avait assigné la Société des Vingt-et-Un.
Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer la dénomination municipale et, conséquemment, de son dérivé le gentilé Anjeannois.
Suivant l’une, l’anse aurait reçu le nom du père Jean de Quen (1603-1659), fondateur des missions du Saguenay et découvreur du lac Saint-Jean en 1647. Ce nom est mentionné sur la carte du père Laure en 1731 sous la forme « Ance S’Jean ». Selon l’autre, moins paisible, cette appellation aurait été attribuée par les Jésuites à la rivière Saint-Jean, qui se décharge dans l’anse, en l’honneur du précurseur du Christ, saint Jean-Baptiste.
Pour en apprendre plus :
- Monarchie municipale de L’Anse-Saint-Jean
- Association des plus beaux villages du Québec
- Pont couvert du Faubourg
- Station Mont-Édouard
- Symposium des villages en couleurs
- Termes héraldiques