
Armoiries de Saint-François-de-l’Île-d’Orléans
Blasons, armoiries et emblème floral
Saint-François-de-l’Île-d’Orléans possède ses armoiries et en voici la description :
Couronne, coq et léopard : Couronne héraldique. Le coq symbolise la France. Le léopard ou le lion se trouve dans les armoiries de la Normandie, le lieu d’origine de la plupart des premiers colons arrivés au pays.
Île d’Orléans, Saint-François-de-l’Île-d’Orléans, le territoire : Dessin géographique et lieu de la paroisse et municipalité de Saint-François-de-l’Île-d’Orléans.
Poireau : Famille des liliacées, originaire de France. Culture importante de Saint-François due à la qualité du sol nécessaire à sa culture que l’on retrouve surtout du côté nord de Saint-François. Le citoyen y tire aussi son surnom.
La maison traditionnelle aux fenêtres fleurs de lys : Symbolise le rayonnement de ces familles, l’hospitalité proverbiale de ce peuple fondateur que nous retrouvons à la grandeur de l’Amérique du Nord.
Devise : Fais face à tout ce qui peut arriver et avance dans le temps
Iris versicolore sur le signe de l’infini : Emblème floral de la municipalité, plante à rhizome ou à bulbe et à haute tige portant de grandes fleurs ornementales, de couleur changeante, aux couleurs infinies.
Fraise : Autre culture importante de Saint-François. Symbolisée comme le poireau, la fraise fait partie des origines agricoles des familles qui s’installèrent sur l’Île.
Île d’Orléans, note historique
De forme irrégulière, dentelée d’anses et de pointes, l’île d’Orléans s’étire sur une longueur de 34 km au milieu du Saint-Laurent, en aval de la ville de Québec. Large de 8 km en sa plus grande étendue, elle montre un relief peu accidenté, fait de vallons et de faibles crêtes qui en leur hauteur maximale atteignent du côté sud, de Sainte-Pétronille à Saint-Laurent, environ 150 m. Le chemin Royal, cette voie panoramique qui ceinture l’île, à 67 km de circuit. Ce nom de lieu est mentionné pour la première fois par le découvreur Jacques Cartier lorsqu’il écrit, à la date du 6 mai 1536, que « nous vinsmes poser au bas de l’isle d’Orléans. » Elle a été baptisée ainsi, selon l’historiographe André Thevet, en l’honneur du deuxième fils du roi François Ier, Henri II, qui portait alors le titre de duc d’Orléans.
En 1535, Cartier l’avait dénommée Isle de Bascuz (Bacchus) parce qu’il y avait trouvé « force vignes ». Le découvreur du Canada a également observé que des autochtones demeuraient sur l’île. Il n’est pas étonnant que le nom amérindien de ce territoire, Minigo, signifiant île, ait été alors connu. La Grande Île, Sainte-Marie et Saint-Laurent sont trois toponymes qui ont servi à désigner l’île d’Orléans pendant un certain temps aux XVIIe et XVIIIe siècles.
En raison surtout de l’importance de son patrimoine architectural, l’île d’Orléans a obtenu en 1970 le statut d’arrondissement historique en vertu de la Loi sur les biens culturels. Nombreux sont les artistes, écrivains et hommes de théâtre qui, de diverses façons, ont fait valoir les attraits de ce territoire d’une importance exceptionnelle tout au long de l’histoire québécoise. Essentiellement rurale autrefois, l’île a graduellement spécialisé son économie agricole dans les productions fruitières et maraîchères, abandonnant pratiquement d’anciennes activités comme la pêche et la construction des bateaux. Intégrée à la grande banlieue résidentielle de Québec, l’île d’Orléans est un lieu privilégié de promenade, de tourisme de séjour et de loisirs culturels.
Île Madame
Ancrée dans le Saint-Laurent entre la pointe nord-est de l’île d’Orléans et Berthier-sur-Mer sur la rive sud, l’île Madame est boisée, basse et composée de roche d’ardoise. Des récifs schisteux la relient pratiquement à sa voisine, l’île au Ruau.
Concédée une première fois au notaire Romain Becquet, en 1672, elle a connu de nombreux propriétaires au cours des siècles. Une carte de Jean Bourdon (vers 1641) indique Isle Madame. Selon Joseph-Edmond Roy et Damase Potvin, l’île Madame aurait reçu son nom de Champlain lui-même en souvenir de l’île du même nom située à l’embouchure de la Charente non loin de Brouage, lieu d’origine du fondateur de Québec. Champlain ne la mentionne cependant pas dans ses écrits connus.
Lors d’une enquête toponymique (1964), des informateurs pensaient que le nom Madame avait pu être attribué en l’honneur d’une reine de France. En réalité, depuis le XVIe siècle, le titre était porté par l’épouse du frère cadet du roi, c’est-à-dire par la Dauphine. Dans ses procès-verbaux de 1721, Mathieu-Benoît Collet note une autre « isle Madame » se trouvant dans les îles de Sorel.

Description des armoiries, source : site Web de St-François-de-l’Île-d’Orléans.
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