Société historique et patrimoniale de Saint-Octave-de-Métis
Fondée en 1990, la Société historique et patrimoniale de Saint-Octave-de-Métis a pour but la protection et la mise en valeur du patrimoine et de l’héritage culturel du village Saint-Octave-de-Métis, situé dans la MRC de La Mitis.
Les activités de la société ont comme objectif d’initier les jeunes à la recherche historique et patrimoniale, ainsi qu’à comprendre mieux le passé et le présent.
La société propose des expositions présentées dans la salle d’exposition du centre communautaire Chanoine-Michaud, au 201, rue de l’Église.
Pour organiser ces expositions, la société se sert d’aide des jeunes et des adultes. Encadrés par des spécialistes, les jeunes identifient des éléments du patrimoine de leur village qu’ils ont ensuite mettent en valeur. Cette expérience aura donc permis de sensibiliser ces jeunes à l’importance des différents éléments patrimoniaux qui les entourent quotidiennement afin qu’à travers eux, ils en arrivent à s’approprier leur propre histoire.
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Parmi plusieurs thèmes abordés au cours des années, on retrouve l’Intercolonial, Petit-Métis, la coupe de la glace, Mgr Octave Plessis, le chemin Kempt, la tannerie Lévesque, les rituels de la mort au début du XXe siècle, les familles de Saint-Octave et autres.
«Notre mot d’ordre est connaître, reconnaître, protéger et faire connaître notre patrimoine et l’héritage culturel que nous ont légués nos pères et nos mères et les transmettre à ceux qui traversent présentement le paysage de notre paroisse.», rappelle Jocelyne Fortin, présidente de la Société historique et patrimoniale.
La Société historique et patrimoniale de Saint-Octave-de-Métis est une corporation sans but lucratif.
Historique de la municipalité Saint-Octave-de-Métis
À l’origine, le territoire de cette municipalité de paroisse du Bas-Saint-Laurent relevait en partie des seigneuries de Mitis et Lepage-et-Thivierge, ainsi que du canton de Cabot. Implantée à quelques kilomètres de Mont-Joli, entre Padoue et Saint-Joseph-de-Lepage, elle est parcourue par la rivière du Petit Mitis et la rivière Mitis, cette dernière constituant sa limite sud-ouest.
L’endroit compte quelques plans d’eau dont les lacs Roy, Bourgouin, Fortin, Côté. L’érection canonique de la paroisse de Saint-Octave-de-Métis, en 1855, marque les débuts véritables de l’histoire métissienne, tout comme la création de la municipalité homonyme la même année, détachée de celle de Sainte-Flavie. Elle avait cependant été précédée, en 1845, de la municipalité de Métis, abolie deux ans plus tard. Les premières pionniers à s’y installer arrivent en 1840, provenant pour la plupart de la région de Kamouraska, Rivière-Ouelle, Saint-Denis, Sainte-Hélène et Saint-Philippe.
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En 1897, une partie du territoire municipal se détache pour donner naissance à la municipalité du village de Petit-Métis. Il deviendra Métis-sur-Mer. En 1908, survient un nouveau détachement du territoire. Cette fois-co pour créer la municipalité de Saint-Octave-de-Métis-Sud. La partie restante du territoire de la municipalité de la paroisse de Saint-Octave-de-Métis prend alors le nom Grand-Métis.
Finalement, en 1931, la municipalité de Saint-Octave-de-Métis a le statut de municipalité de paroisse Saint-Octave. On a également retenu ce nom sous une forme abrégée pour identifier le bureau de poste créé en 1864. Il évoque le souvenir de monseigneur Joseph-Octave Plessis (1763-1825), onzième évêque de Québec de 1806 à 1825. Son saint patron serait un soldat martyrisé à Turin au Ive siècle. Le spécificatif Métis, largement attesté sous la forme Mitis, d’abord attribué à la rivière, remonte au micmac « mitisk ». Il a pour sens : « tremble, bouleau », variétés d’arbres bordant le cours d’eau. Selon une hypothèse parallèle, il faudrait y voir la forme micmaque « miti sipo », rivière du peuplier.
J’aimerais connaitre les dates de l’exposition de l’histoire de la paroisse et de ses paroissiens.
Mon ancêtre Cyprien Pelletier (Angèle Lévesque) y a résidé à la fin des années 1800.
Merci beaucoup.