
Société d’histoire de Longueuil
La Société d’histoire de Longueuil a été constituée en 1972. Dès sa création, elle est vouée à la recherche et à la diffusion de l’histoire de Longueuil. De plus, la Société d’histoire de Longueuil s’intéresse à l’histoire de l’Amérique française.
Dans son centre d’archives et dans sa bibliothèque, les membres de la Société mènent l’inventaire des événements liés à l’histoire de Longueuil, réunissant de nombreuses archives, photographies, cartes postales, cartes géographiques et documents textuels.
La Société d’histoire de Longueuil organise également des conférences, des visites guidées, des expositions et autres activités, en plus d’éditer cahiers d’histoire, pages d’histoire, monographies, bulletins trimestriels et autres ouvrages historiques. La Société participe à des fouilles archéologiques dans la région de Longueuil. Notamment, sur le terrain de l’ancienne Académie Saint-Georges dans le Vieux-Longueuil.
En 1984, la Société d’histoire de Longueuil a créé le Centre d’histoire de Longueuil dans la Maison André-Lamarre, ancien bâtiment classé monument historique.
La bibliothèque de la Société d’histoire de Longueuil est ouverte aux chercheurs, désireux d’en connaître davantage sur l’histoire de Longueuil et de la Nouvelle-France. La collection de la bibliothèque comprend de nombreuses publications ainsi que des outils de recherche.
La photothèque de la bibliothèque est composée de plus de 3000 photographies.
De plus, la Société conserve dix fonds privés d’archives plus le fonds privé de la Société avec instruments de recherche (répertoires numériques) et gère une exposition itinérante.
Coordonnées de la Société d’histoire de Longueuil :
Maison André-Lamarre
255, rue Saint-Charles Est
Longueuil, Québec J4H 1B3
Téléphone : 450-674-0349.
Le site Web de la Société d’histoire de Longueuil : societedhistoirelongueuil.qc.ca.
Circonscription électorale de Taillon
Établie en 1965, la circonscription électorale de Taillon s’étend sur 32 km2 à l’intérieur des limites de la ville de Longueuil, sur la rive sud du Saint-Laurent. Cette localisation à 5 km du centre-ville de Montréal a favorisé son développement depuis des dizaines d’années, à la faveur de l’aménagement d’un réseau routier adéquat. À l’heure actuelle, la structure industrielle de Taillon est largement dominée par la fabrication des moteurs d’avion. La circonscription comporte, en outre, plusieurs établissements spécialisés dans la fabrication des produits alimentaires, métalliques, ainsi que dans l’édition et les industries connexes. . Au total, on dénombre une centaine d’entreprises manufacturières. L’agriculture y est absente. C’est Louis-Olivier Taillon (1840-1923), premier ministre du Québec à la fin du XIXe siècle, qui est ici évoqué.
Secteur de Greenfield Park
En 1907, plusieurs immigrants britanniques s’installent dans la partie ouest de l’ancienne baronnie de Longueuil, dans un territoire qui se situe présentement en Montérégie, voisin des villes de Saint-Lambert, Brossard, Saint-Hubert et LeMoyne, dans la banlieue de Montréal située au sud-est du fleuve. Ainsi prenait naissance l’entité municipale officiellement créée, en 1911, à titre de ville de Greenfield Park. L’explication fournie généralement pour élucider l’origine de ce nom demeure sujette à caution, mais étant donné que c’est l’une des rares que l’on peut recueillir, nous la fournissons avec réserve. Le nom primitif du lopin de terre d’un habitant de la paroisse de Saint-Antoine-de-Longueuil, qui se situait dans les limites de l’actuelle ville, aurait été Parc des Prés-Verts. On aurait par la suite transposé en anglais chacun des éléments de cette appellation supposément proposée par un agent immobilier. Or, Ludger Beauregard fournit, dans sa Toponymie de la région métropolitaine de Montréal, une autre hypothèse qu’il tient d’un ancien maire de la ville, E.A. Nightingale. Suivant ce dernier, le choix de ce nom serait tributaire peut-être de la verdure des champs de la région environnante et aurait été effectué de manière spontanée.
En 1918, était fondée la paroisse de Saint-Edmond dont le nom a été choisi, suivant Hormisdas Magnan, pour rendre hommage à l’abbé Edmond Lacroix, né en 1883, vicaire à Longueuil de 1909 à 1911, premier desservant de l’endroit. Le nom de Greenfield Park a par ailleurs été également retenu pour le bureau de poste, ainsi dénommé entre 1911 et 1917.
Secteur de LeMoyne
L’ancienne ville montérégienne de LeMoyne, aujourd’hui un secteur de la ville de Longueuil, dont la forme épouse celle d’un croissant, jouxte celles de Longueuil, de Saint-Lambert et Greenfield Park, dans la grande banlieue de Montréal, vers l’est. Son territoire a été détaché en 1949 de l’ancienne municipalité de Jacques-Cartier, laquelle a fusionné à Longueuil en 1969. Sur le plan religieux, elle est desservie par la paroisse de Saint-Josaphat, érigée canoniquement en 1909. La dénomination retenue pour cette entité, fréquemment désignée comme Ville LeMoyne, et ses habitants, les Lemoynois, de même que pour le bureau de poste de l’endroit entre 1910 et 1921, souligne le rôle important de l’illustre famille des Le Moyne, qui s’est installé sur le territoire dès les premiers temps de la colonie. On a voulu rappeler en particulier Charles Le Moyne (1626-1685), originaire de Dieppe, premier seigneur de Longueuil dès 1657 qui s’est illustré notamment par sa participation à plusieurs guerres contre les Iroquois. Père de quatorze enfants, douze fils et deux filles, il a vu la plupart d’entre eux embrasser la carrière militaire. Le plus célèbre demeure Pierre Le Moyne d’Iberville (1661-1701), qui a fondé le Louisiane en 1702.
Maison Lamarre, siège social de la Société d’histoire de Longueuil. Photo : © GrandQuebec.com.
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