Société d’histoire de Lennoxville-Ascot

Société d’histoire et du musée de Lennoxville-Ascot

La Société d’histoire et du musée de Lennoxville-Ascot (SHMLA) a été fondée en 1970 afin d’étudier et de promouvoir le patrimoine de cette région historique de l’Estrie (Cantons-de-l’Est).

La Société d’histoire et du musée de Lennoxville-Ascot est un organisme qui joue encore un rôle prépondérant dans les activités du Centre culturel et du patrimoine Uplands. La société se trouve d’ailleurs au premier étage du Centre Uplands.

Elle y gère une salle d’exposition permanente meublée dans le style victorien et deux salles d’expositions temporaires portant sur des thèmes patrimoniaux. La Société gère aussi un atelier dans la Grange rouge d’Uplands, située à proximité.

Une salle du centre Uplands conserve des archives sur la région de Lennoxville-Ascot et sur les Cantons-de-l’Est, ainsi que du matériel de référence généalogique.

Au total, la SHMLA possède environ trois mille objets, dont une riche collection de vêtements et d’articles textiles. On y trouve des outils, des jouets, des appareils photographiques, des porcelaines, de l’argenterie et des œuvres d’art.

Les meubles exposés dans le Centre culturel et du patrimoine Uplands font partie des collection de la société.

La SHMLA offre un programme mensuel d’activités avec exposés et conférenciers.

Coordonnées de la Société d’histoire et du musée de Lennoxville-Ascot :

9, rue Speid
Lennoxville
J1M 1R9

Téléphone : 819 564 0409

Site web de la SHMLA : uplands.ca.

Ascot

L’autorisation d’arpentage émise par le Comité des terres du Bas-Canada le 20 juin 1792 renferme la première mention du toponyme Ascot. Cependant, ce n’est qu’en 1793 que Gilbert Hyatt (vers 1761-1823), originaire du Vermont, à la tête d’un groupe de Loyalistes, entreprend de défricher la frange méridionale du canton qui sera officiellement érigé en 1803. Celui-ci est borné au nord par le canton de Brompton, et, au sud, par le canton de Compton et le canton de Hatley. La dénomination Ascot, également appliquée à la municipalité du canton qui verra le jour légalement en 1855, évoque, comme pour la plupart des villages des Cantons-de-l’Est, une localité d’Angleterre située dans le Berkshire, à l’ouest de Londres. Le fait que les premiers Ascotois aient été d’obédience loyaliste n’est sûrement pas étranger à ce choix dénominatif. Au cours des ans, le territoire municipal se rétrécira telle une peau de chagrin avec la création d’Ascot-Corner, en 1901, d’Ascot-Nord, en 1937, devenue depuis Fleurimont, et la perte de certaines parties du territoire, annexées à Sherbrooke en 1942 et 1948. En 1980, le statut de municipalité du canton d’Ascot sera modifié à la faveur de celui de municipalité.

Hameau Eustis

Hameau enclavé dans la localité d’Ascot, à quelques kilomètres au nord-est du lac Massawipi, en Estrie, cette petite agglomération s’est développée à partir de 1865 grâce à l’extraction du cuivre et de sulfure dans les environs du lac Massawippi. En juillet 1887, W.E.C. Eustis, ingénieur minier de Boston, fonde la Eustis Mining Co et devient propriétaire de la mine dont l’activité, intermittente, remontant à 1865. Plusieurs familles s’établirent près du site et c’est ainsi que le hameau et le bureau de poste (1889-1939) adoptèrent le nom de la mine Eustis. Celle-ci a connu un grand essor lors de la Première Guerre mondiale, mais à décliné par la suite jusqu’à sa fermeture en 1939.

Fort Lennox

Cet ouvrage militaire est statué à l’Île aux Noix, dans le Richelieu, à 12 km au nord de la frontière canado-américaine. Construit entre 1819 et 1829 d’après les plans de l’ingénieur Nicolls, il porte depuis lors le nom de Charles Lennox, duc de Richmond (1764-1819), gouverneur du Canada en 1818 et 1819 qui, entre autres instructions, ordonna de renforcer les fortifications de l’Île aux Noix, de l’île Sainte-Hélène et de Kingston. Après 1829, le fort a servi à de multiples fonctions. À la suite du départ des Britanniques en 1870, il fut remis au ministère de l’Intérieur par le ministère de la Milice et de la Défense, en 1921, et a même servi de camp d’internement durant la Deuxième Guerre mondiale. Déclaré site historique national en 1921, le fort Lennox a fait l’objet de diverses rénovations surtout depuis les années 1970. Avant 1819, le fort établi sur le même site depuis 1759 et qui avait subi divers avatars s’appelait Fort de l’Île-aux-Noix.

Ascot-Corner
Ascot-Corner. Photographie libre de droits.

Voir aussi :

2 réflexions au sujet de “Société d’histoire de Lennoxville-Ascot”

  1. Bonjour,
    J’ai trouvé sur le site de PressReader.com un article concernant Florence Bradford du Sherbrooke Record par Jean-Marie Dubois (université de Sherbrooke) and Gérard Côté (Lennoxville-Ascot Historical and Museum Society) datée du 6 septembre 2023.
    Cet article contient plusieurs erreurs entre autre :
    – Florence est bien née en 1890 mais elle était la dernière des quatre filles;
    – La ferme des Bradford était située sur le chemin Gendron à St-Élie d’Orford directement à côté du cimetière.
    – Florence à obtenu son diplôme d’infirmière obstétricienne par correspondance de la Chautauqua School of Nursing de Jamestown, New York.
    On dirait que la recherche pour cet article a été bâclée un peu… Si possible faire les vérifications et corrections nécessaires. Merci

    Répondre
  2. Si vous le souhaitez, je viens de publier la biographie de Florence Bradford et je serais ravie de vous la proposer au prix de 25$

    Répondre

Laisser un commentaire