Association historique de Morin-Heights
L’Association historique de Morin-Heights est un organisme sans but lucratif fondé en 1997 afin de renseigner la population sur l’histoire de cette localité au cœur des Laurentides. Elle tente également de leur faire prendre conscience de l’importance de la préservation du patrimoine naturel et bâti de cette région.
L’Association veut impliquer le plus grand nombre de résidents de Morin-Heights dans cette démarche et elle s’efforce d’intéresser et d’inclure l’ensemble des membres de la communauté par le biais d’événements ou d’expositions, ainsi que par la publication du magazine Le porc-épic/The Porcupine, qui est une publication bilingue.
Les personnes intéressées par l’histoire et le patrimoine de Morin-Heights et de ses environs sont invitées à joindre les rangs de l’organisme qui reflète la nature culturelle mixte de Morin-Heights.
L’Association a tissé des liens avec d’autres groupes qui se préoccupent des mêmes intérêts, tels que le Réseau anglophone de l’héritage du Québec, la Fédération des sociétés d’histoire du Québec, le comité culturel de la MRC des Pays-d’en-Haut et les sociétés historiques de Mille Isles, de Saint-Sauveur-des-Monts, de Sainte-Agathe, d’Arundel et d’autres municipalités.
L’association organise chaque année, en juillet, la Tournée des maisons et jardins, et en automne, la Journée d’évaluation des antiquités et des objets de collection.
Pour contacter l’Association historique de Morin-Heights :
P.O. Box 2693
Morin-Heights
J0R 1H0.
Historique de la municipalité de Morin-Heights
Augustin-Norbert Morin (1803-1865), député de Bellechasse de 1830 à 1838, puis de 1844 à 1851, ancien ministre dans le cabinet LaFontaine-Baldwin, commissaire des Terres de la couronne (1842-1843 et 1853-1854) qui forme le cabinet avec Hincks sous l’Union et fondateur du journal La Minerve (1826), serait à l’origine de cette dénomination. Il possédait à cet endroit une immense ferme de plus de 3 km carrés sur les bordes de la rivière du Nord, construite vers 1850-1860, et comportant maison, moulin à scie et moulin à farine.
Nommé juge en 1855, Morin ne put s’occuper de sa ferme comme il l’aurait souhaité. Selon la monographie « Morin Heights (1855-1980) » cependant, il s’agirait d’un ingénieur dénommé Morin dépêché par le gouvernement provincial pour arpenter la région qui aurait engagé un Amérindien du nom de Simon pour le guider ; le patronyme de l’ingénieur aurait été retenu pour l’agglomération, celui du guide pour identifier la rivière.
La première interprétation prévaut, d’autant plus qu’attribué à un canton, établi en 1852, le nom de Morin s’est étendu à la municipalité du canton de Morin-Partie-Sud érigée en 1855 et devenue municipalité de Morin-Heights en 1950. Une partie du canton a servi à constituer Sainte-Adèle en 1854 et le reste est devenu Morin-Partie-Sud.
L’élément Heights fait d’abord allusion à une hauteur, à un sommet en langue anglaise, mais aussi s’appliquer à des lieux plats mais élevés, tout en véhiculant par la suite une connotation de richesse, d’importance. Jusqu’en 1911, le territoire portait justement le nom de Bas-Morin et également de Morin Flats, nom du bureau de poste entre 1875 et 1911. La station ferroviaire a porte la dénomination de Morin Heights Station.
Sillonné par la rivière à Simon, parsemé de nombreux lacs, le territoire, situé à environ 25 km au nord-ouest de Saint-Jérôme, épouse la forme d’un triangle dont la pointe donne sur Sainte-Adèle et Saint-Sauveur, dans l’axe de Piedmont. Les premiers Morinheighters arrivent d’Irlande vers 1850, suivis de peu par des francophones en provenance de Lachute, Saint-Jérôme et Saint-Eustache. Ces deux communautés établissent bientôt leurs paroisses respectives, la Morin Heights United Church en 1855 et la paroisse de Notre-Dame-des-Nations, en 1883.
Voir aussi :
- Sociétés d’Histoire du Québec
- MRC des Pays-d’en-Haut
- Région des Laurentides
- Voyage dans les Laurentides