Agression contre infirmières

Agression contre deux infirmières et une préposée aux bénéficiaires

Agression contre infirmières. 8 février 2016 : Une enquête détaillée est exigée par le syndicat du personnel infirmier et professionnel du Centre hospitalier de Memphrémagog après que trois employées aient été agressées par un patient dimanche matin. «Deux infirmières et une préposée aux bénéficiaires ont été agressées. C’est troublant. Nous demandons à ce que l’événement soit détaillé minute par minute», précise Mélissa Gaouette, présidente du syndicat CSN.

Les policiers de la Régie de police Memphrémagog ont reçu un appel pour une demande d’assistance vers 9 h 10 dimanche matin. «L’individu intoxiqué s’en prend aux trois personnes en les frappant ou en les bousculant. Un agent de Garda venait de le maîtriser lorsque nous arrivons», explique l’agent Paul Tear. On avait placé l’individu intoxiqué dans une salle d’isolement. «L’homme souhaitait partir et le personnel aurait voulu le retenir.

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C’est à ce moment que l’individu s’est livré à des voies de faits», ajoute le policier. En raison de la situation, on a vu des opérations de l’urgence perturbées durant un certain temps. On a informé certains patients de ce qui venait de se passer. «L’infirmière au triage a été très professionnelle et elle nous a indiqué que quelqu’un avait blessé des membres du personnel. Elle m’a informé qu’elle devait s’occuper de trois de ses collègues blessés», a indiqué Guy Cardinal.

Le syndicat se dit troublé, d’autant plus qu’on s’apprêtait à dénoncer publiquement la surcharge de travail du personnel de l’urgence, puisque l’on craignait un incident malheureux. «Il est question ici d’une agression violente! C’est clair que l’on craignait qu’un jour à l’urgence de Magog il y ait des difficultés avec un patient. Il y a surcharge de travail. Il y a trop de patients admis pour le nombre d’infirmières en place», ajoute Mme Gaouette.

En 2015, la CSST avait relevé que les lésions liées à la violence en milieu de travail avaient connu une hausse de 21 % chez les travailleurs de la santé. Selon nos informations, l’individu se pointait régulièrement à l’urgence et y avait déjà proféré des menaces. Arrêté pour méfaits et voies de fait, il reçoit actuellement les soins appropriés à sa condition en psychiatrie au CIUSSSE-CHUS.

Vue aérienne du centre hospitalier. Illustration : ville.magog.qc.ca/hopital_magog.

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