C’est arrivé au Québec entre le 8 septembre et le 14 septembre 2014
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 1er septembre jusqu’au 7 septembre 2014
8 septembre 2014 : Les policiers ont arrêté tôt matin les deux femmes qui ont créé tout un émoi hier soir en s’enfermant dans une salle de bain de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de Québec en prétendant posséder une bombe, forçant la fermeture de l’urgence. Vers 22 h 15 dimanche, deux femmes transportées en ambulance se sont barricadées dans les toilettes de l’urgence après être passées par le triage. Elles ont par la suite indiqué aux policiers qu’elles détenaient une bombe, forçant la fermeture de l’urgence. Les patients se trouvant à l’intérieur de l’urgence ont été évacués. La porte-parole du Service de police de la Ville de Québec, Catherine Viel, a confirmé que l’arrestation des deux femmes s’est déroulée vers 4 h 50. Ces dernières ont été placées en état d’arrestation et conduites à l’hôpital de l’Enfant-Jésus, à Québec. Les deux femmes n’avaient pas en leur possession d’engin explosif. Ce sont les agents du groupe tactique d’intervention de Québec qui ont procédé à l’arrestation. Les deux suspectes ne se sont pas rendues, forçant les policiers à intervenir. Elles n’ont toutefois pas été blessées dans l’intervention. La policière a mentionné que les deux femmes, âgées dans la quarantaine, étaient en crise. Il était impossible de connaître leur lien, de même que leurs motivations. La police doit les interroger lorsqu’elles ne seront plus en crise. Des accusations pourraient être portées contre elles. Le large périmètre de sécurité établi dans la nuit a été levé vers 6 h. Les policiers ont fouillé le bâtiment tôt lundi afin de s’assurer que les lieux étaient sécuritaires. Selon la porte-parole du CHU de Québec, Geneviève Dupuis, les manœuvres des policiers et du personnel médical se sont déroulées sans anicroche. « Comme la majorité des patients dormait déjà, ça a eu peu d’impact pour eux », a-t-elle dit. La porte-parole a aussi indiqué que toutes les activités de l’hôpital reprenaient lundi matin comme prévu, autant pour les rendez-vous de routine que pour les opérations. L’urgence a été désinfectée avant d’être rouverte. Une ligne téléphonique pour les patients de l’Hôtel-Dieu a été mise en place. Finalement, Nadjat Boudjerima, 41 ans et sa sœur, Nora Boudjerima, 45 ans, ont comparu cet après-midi après avoir obtenu leur congé de l’hôpital où elles avaient été amenées après leur arrestation tôt en matinée. Les deux sœurs, qui habitent Montréal, ont déjà fait face à des accusations semblables en 2007. Nadjat, la plus vieille des deux accusées, avait cependant été reconnue non responsable criminellement pour troubles mentaux. Sa sœur cadette, Nora, avait quant à elle été acquittée. Selon la procureure de la poursuite, Mélanie Ducharme, les deux sœurs sont arrivées à Québec samedi, par train, mais déjà des employés de VIA Rail ont indiqué que les accusées avaient un comportement douteux et des propos incohérents. Ce même comportement a été observé par un employé du Bistro le 330, voisin de l’hôtel Best Western du centre-ville, où elles résidaient. Les sœurs demeureront détenues afin qu’une évaluation psychiatrique soit faite pour établir si elles sont aptes à subir leur procès. Elles reviendront devant le juge vendredi.
8 septembre 2014 : Un ancien commissionnaire de la garnison de Valcartier se retrouvera derrière les barreaux pour avoir visionné des hentai, ces dessins animés japonais pornographiques. C’est «par curiosité» que Régis Tremblay a regardé ces films en janvier 2012, a dit l’homme de 54 ans a dit devant le juge Bernard Lemieux au palais de justice de Québec, avant d’être condamné à purger une peine d<emprisonnement discontinue de 60 jours. Tremblay a reconnu avoir accédé à ce type de pornographie juvénile à plusieurs reprises lorsqu’il était chargé de surveiller les munitions au dépôt de la garnison de Valcartier. Au total, 210 fichiers de type hentai ont été récupérés sur le disque dur de l’ordinateur. De plus, 501 adresses web correspondant à l’infraction se trouvaient dans l’historique d’Internet Explorer du compte utilisateur de l’individu. Même s’il s’agit principalement de dessins, la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Nathalie Leroux, a souligné que la caractéristique dominante de ces fichiers était la représentation des organes sexuels ou de la région anale de personnes en apparence d’âge mineur.
8 septembre 2014 : Deux policiers du Service de police de Wendake ont été congédiés à cause de « faits troublants ». Leur supérieur rendra publiques les motifs de leur congédiement. Dans un bref communiqué, le chef du corps policier, Daniel Langlais, a fait savoir que les deux agents ont été renvoyés « à la suite d’une enquête disciplinaire instituée à leur endroit ». Les policiers licenciés faisaient l’objet d’une enquête depuis le mois de mai « relativement à certains faits troublants portés à l’attention de la direction du Service de police de Wendake ». Le mois suivant, les deux agents avaient par la suite été suspendus avec solde. C’est la deuxième fois en moins de deux ans que le Service de police de Wendake se retrouve dans l’embarras. En janvier 2013, Éric Gros-Louis avait été démis de ses fonctions de directeur du Service de police de Wendake en raison des accusations criminelles de fraudes déposées contre lui. Le policier retraité Daniel Langlais occupe depuis ce temps le poste de directeur par intérim. M. Langlais a été le premier directeur du Service de police de la Ville de Québec en 2002, après les fusions municipales. Il avait pris sa retraite en décembre 2006.
9 septembre 2014 : Un faux appel à la bombe à l’hôpital Charles-Lemoyne, à Longueuil, a été lancé ce matin, moins de 36 heures après celui de l’Hôtel-Dieu, à Québec. L’appel est entré vers 5 h 05 et a été effectué à partir d’une cabine téléphonique, a indiqué le capitaine Mario Deshaies, du Service de police de l’agglomération de Longueuil. Peu avant 7 h, les policiers, les agents de sécurité du centre hospitalier et les pompiers ont terminé de fouiller l’établissement. Sur place, ils n’ont trouvé aucun colis suspect. Aucune évacuation n’a été effectuée. Les policiers poursuivront leur enquête afin de trouver l’auteur du canular. Cet événement survient moins de 36 heures après que deux femmes se soient barricadées dans une salle de bain de l’hôpital Hôtel-Dieu, à Québec, et aient déclaré posséder une bombe.

9 septembre 2014 : Il y a de ces criminels qui ne se feront jamais prendre. Mais celui-ci ne fait clairement pas partie du groupe. Après avoir commis un vol à main armée dans un bar de la rue Beaubien, à Montréal, un homme est allé boire quelques verres au même endroit moins de 24 heures plus tard… habillé de la même façon que lorsqu’il a commis son crime.. Un individu de 22 ans s’est présenté au Café Navaro pour y commettre un vol. Sous la menace d’une arme à feu, il a exigé de l’argent avant de prendre la fuite. Puis, dans la nuit suivante, du 8 au 9 septembre, le suspect est retourné au Café Navaro, mais cette fois pour consommer de l’alcool. Les employés ont tôt fait de le reconnaître en entendant sa voix et parce qu’il était habillé de façon identique lors du vol. « Les employés nous ont contactés pour signaler qu’un homme correspondant en tout point à la description du voleur de la veille se trouvait à l’intérieur du bar », a indiqué l’agent Danny Richer, porte-parole de la police de Montréal. Ironie du sort, les policiers appelés sur place étaient les mêmes que la veille lorsque le vol qualifié a eu lieu. L’individu de 22 ans a été arrêté sur les lieux. Il a comparu cet après-midi, au palais de justice de Montréal, sous des accusations de vol qualifié, de port d’arme dans un dessein dangereux, d’avoir braqué une arme à feu et de port de déguisement.
9 septembre 2014 : Une soixantaine d’employés du Manoir de Sherbrooke, membres de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), se sont rassemblés devant le palais de justice, lundi matin, pour manifester contre le propriétaire de l’établissement, Eddy Savoie. Question de marquer le coup, un avion survolant la ville traînait une bannière où il est inscrit: « Eddy Savoie se moque de nous! » Les employés sont en furie contre M. Savoie, qui a accaparé illégalement d’importantes sommes d’argent à même leur salaire. Une récente sentence arbitrale a confirmé le tout, en juin dernier. Ils en ont surtout contre le fait qu’il conteste devant la Cour supérieure ce jugement, qui l’oblige notamment à les rembourser et à rétablir leurs droits. En tout, le montant total dû s’élève à 70 000 $, une somme importante pour ses employés, qui livrent bataille depuis 2012 et dont le salaire est d’environ 14 $ de l’heure. Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie-CSN, s’est fait l’écho de ses membres. «Aujourd’hui, [Eddy Savoie] a décidé d’en appeler de cette décision, a-t-il dit. Eh bien, on a des nouvelles pour lui: nous allons mener la bataille jusqu’au bout. C’est une question de dignité et de respect.»
10 septembre 2014 : Un homme a été blessé gravement tôt ce matin après avoir été attaqué dans sa résidence du quartier Rivière-des-Prairies, à Montréal. L’agression est survenue vers 2 h sur la place Élie-Beauregard, a indiqué Danny Richer, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal. Plusieurs personnes sont entrées dans la résidence et ont attaqué l’homme de 54 ans, le frappant avec un objet contondant. Ils ont ensuite pris la fuite à pied. L’homme de 54 ans a été transporté à un centre hospitalier, où les médecins craignent pour sa vie à son arrivée. En matinée, l’homme a pris du mieux et son état est devenu stable En débutant leur enquête, les policiers ont trouvé une plantation de marijuana dans la maison de la victime.
11 septembre 2014 : La Ville de Mirabel demande à Aéroports de Montréal (ADM) de retarder le projet de démolition de l’aérogare. « Rien ne justifie qu’ADM procède avec un geste irréversible qui priverait toute une région de la possibilité de réaliser son plein potentiel économique et de tirer le meilleur usage possible d’installations qui ont marqué son histoire, pour le meilleur et pour le pire, depuis 40 ans », a indiqué le maire de Mirabel, Jean Bouchard. En mai dernier, ADM lançait un appel d’offres afin de trouver un entrepreneur pour démolir l’aérogare. Le conseil d’administration d’ADM doit se réunir le 16 septembre afin d’approuver l’octroi du contrat de démantèlement du bâtiment. Afin de sauver la bâtisse, le maire de Mirabel et des intervenants ont formé la Société de gestion Montréal – Mirabel (SOGEMM). Le groupe propose de convertir le complexe en un centre de foires international. La Ville de Mirabel demande à ADM de reporter au 31 décembre l’octroi d’un contrat de démolition de l’aérogare de Mirabel, et de considérer un projet qui pourrait être porteur pour la région. Le maire affirme que, selon le plan d’affaires, un centre de foires serait rentable dès sa première année d’exploitation. La proposition formulée à ADM est conditionnelle à l’obtention d’un financement gouvernemental pour la mise à niveau de l’aérogare dont les coûts sont établis à 30 millions $. Les frais de maintien de l’aérogare s’élèvent à environ 5 millions $ par année et Aéroport de Montréal indique que depuis la fermeture de l’aérogare, il y a 10 ans, aucun des nombreux projets qui lui ont été soumis ne s’est avéré rentable ou faisable.
11 septembre 2014 : Un homme dans la vingtaine a été attaqué à l’arme blanche par deux suspects, en plein jour et au beau milieu d’un quartier résidentiel, jeudi après-midi, dans l’arrondissement de Lachine, à Montréal. L’agression s’est déroulée vers 14 h 30 sous les yeux de plusieurs témoins, dans le terrain de stationnement d’un immeuble résidentiel situé à l’angle de la 18e avenue et de la rue Remembrance. « Deux gars ont commencé à frapper la victime avec un panneau de signalisation trouvé sur le bord de la rue, puis l’un des deux s’est mis à le poignarder », a raconté une résidente du secteur rencontrée sur place. Selon d’autres voisins, la victime aurait réussi à se sauver, mais ses assaillants se sont lancés à sa poursuite pour finalement la rejoindre une centaine de mètres plus loin, sur la 17e avenue. « Des automobilistes leur ont crié de le lâcher, mais les gars les ont envoyés promener et leur ont crié de se mêler de leurs affaires », a dit une femme qui a assisté à une partie de l’agression sauvage. Selon nos informations, la victime aurait reçu plusieurs coups de canif à l’abdomen et dans le dos. Le jeune homme a été transporté d’urgence à l’hôpital et son état était considéré comme critique en fin d’après-midi. Quant aux deux suspects, qui seraient âgés d’une vingtaine d’années, ils ont pris la fuite après l’agression et n’ont toujours pas été localisés.
12 septembre 2014 : La police de Terrebonne enquête sur un incendie de voiture suspect survenu dans la nuit, dans un quartier résidentiel de cette municipalité située dans Lanaudière. « On a été appelé à 1h28 du matin pour un incendie de voiture dans un stationnement de maison sur la rue du Sentier-de-la-Forêt », a indiqué Erick Harnois des pompiers de Terrebonne. Deux équipes de pompiers sont intervenus sur les lieux et ont réussi à circonscrire le brasier. « Il n’y a eu aucun blessé, ni personne d’évacué mais l’incendie est de nature suspecte et a été transféré à la police », a conclu M. Harnois.
12 septembre 2014 : On apprend que seize policiers se sont vu refuser l’accès à des formations, à l’École nationale de police du Québec, à Nicolet, parce qu’ils ne respectaient pas le code vestimentaire. Lundi dernier, ces policiers des villes de Montréal, Laval, Repentigny, Québec, Lévis, Repentigny, Roussillon et Granby se sont présenté à L’École de police portant un jean, un pantalon de camouflage ou un pantalon cargo: un moyen de pression contre leur employeur à cause du projet de loi 3 sur les régimes de retraite. Or, le code vestimentaire de l’institution est clair: les gens qui viennent y suivre une formation doivent être vêtus d’un uniforme ou d’une tenue de ville. Le code indique même que le denim y est interdit «sous toutes ses formes». De plus, à cause des moyens de pression en cours, l’École nationale de police avait pris la peine d’avertir les villes qui leur envoyaient des policiers en formation que le code vestimentaire serait maintenu et qu’il serait appliqué à la lettre. Parmi les élèves refoulés, deux policiers de Lévis. Le président de la Fraternité des policiers, Marc Allard, croit que, dans le contexte, l’École aurait dû faire exception à sa règle. Cela dit, l’École ne remboursera pas les villes pour ces formations non suivies puisque ses règlements prévoient que la période de remboursement prend fin 20 jours ouvrables avant le début des cours. Il faut voir, maintenant, qui va défrayer la facture pour ces cours payés, mais non suivis. Dans le cas de Lévis, il s’agit d’une note d’environ 4000 $, ou 2000 $ par policier, pour une formation qu’il faudra éventuellement reprendre et payer à nouveau.
12 septembre 2014 : La police de Terrebonne enquête sur un incendie de voiture suspect survenu dans la nuit, dans un quartier résidentiel de cette municipalité située dans Lanaudière. «On a été appelé à 1h28 du matin pour un incendie de voiture [une Jaguar] dans un stationnement d’une résidence de la rue du Sentier-de-la-Forêt», a indiqué Erick Harnois des pompiers de Terrebonne. Deux équipes de pompiers sont intervenus et ont réussi à circonscrire le brasier à la voiture de luxe. «Il n’y a eu aucun blessé, ni personne d’évacué mais l’incendie est de nature suspecte et a été transféré à la police», a conclu M. Harnois. « C’est le 2e évènement du genre qui se produit au même endroit, a expliqué Sylvain Théôret, capitaine du Service de police de Terrebonne. Un autre véhicule avait été incendié en juillet dernier. » Un technicien en identité judiciaire devait se déplacer sur les lieux et les enquêteurs devaient rencontrer le propriétaire de la voiture durant la journée pour comprendre les circonstances exactes de l’évènement.
12 septembre 2014 : Denis Coderre dit non au projet d’inversion de l’oléoduc 9B d’Enbridge, car il juge que la compagnie n’a toujours pas assuré que sa structure est sécuritaire pour le public et l’environnement. «J’avais dit « oui, mais » et le « mais » n’a pas été rempli», a déclaré le maire de Montréal et président de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). La CMM s’inquiète particulièrement de la sécurité des citoyens qui vivent aux abords de l’oléoduc. «Quand je mets en place un plan de contingence, j’ai besoin de savoir ce qui passe dans le pipeline. On n’a pas eu de réponse là-dessus», a grondé le maire. Il a aussi souligné qu’Enbridge ne l’avait pas rassuré quant à la fréquence des activités de surveillance le long de la structure. «À Terrebonne, il y a eu une fuite et ça leur a pris trois semaines à s’en rendre compte, a-t-il rappelé. Alors, je n’ai pas une poignée dans le dos, je ne suis pas une valise!» La sécurité des cours d’eau et de la nappe phréatique en cas de déversement reste également un sujet d’inquiétude majeure pour la CMM. Et pour cause, la ligne 9B traverse une source d’approvisionnement en eau potable vitale pour l’agglomération: la rivière des Outaouais. La ligne 9B du pipeline d’Enbridge doit transporter du pétrole de l’Ouest canadien vers l’Est, en traversant des zones urbaines fortement peuplées, dont Montréal et Toronto. Pour procéder, la compagnie doit avoir le feu vert de l’Office national de l’Énergie (ONÉ), ce qu’elle a obtenu sous conditions.
12 septembre 2014 : Les pompiers de Montréal mettent nettement plus de temps pour répondre à un appel d’urgence depuis le début du débat sur les régimes de retraite municipaux, selon des chiffres présentés vendredi par la Ville. Selon les données opérationnelles du Service de sécurité incendie de Montréal, le temps de réponse moyen, pour un mois d’août, a varié entre 4 minutes 26 secondes et 4 minutes 29 secondes depuis 2010. En août 2014, il était de 5 minutes 9 secondes. «La moyenne des temps de réponse n’avait jamais varié de plus de quatre secondes. Et tout d’un coup, ça explose de 40 secondes», a affirmé Richard Liebmann, assistant directeur à la planification stratégique et opérationnelle au Service de sécurité incendie de Montréal. En ce qui concerne le temps de préparation en caserne, c’est-à-dire le moment entre la réception de l’appel d’urgence et l’entrée des pompiers dans leur véhicule, la différence est encore plus claire. Les pompiers ont un objectif de 80 secondes pour se préparer. Depuis 2011, la moyenne de temps de préparation dépassait ce seuil dans seulement une ou deux casernes par mois. En août 2014, 28 casernes sur les 66 que compte le service dépassaient la cible de 80 secondes. Les représentants de la Ville n’ont pas voulu commenter les effets possibles d’un tel ralentissement dans le travail des pompiers. Quant au syndicat, on dément l’idée qu’il y ait eu un mot d’ordre pour ralentir. La Ville a porté plainte contre ses pompiers à la Commission des relations du travail. Elle allègue que ce ralentissement du temps de réponse aux appels d’urgence est un moyen de pression entamé en réaction au projet de loi 3.
13 septembre 2014 : Le juge de la Cour Supérieure Claude Champagne, qui a déjà siégé plus de 200 jours en préparation du procès Diligence sur la présence des motards criminalisés dans l’industrie de la construction et qui devait s’amorcer dans quelques jours, a décidé de se retirer. Malgré le fait qu’il ait rejeté dernier deux requêtes de la défense afin qu’il se récuse. Les motifs de sa décision sont inconnus pour l’instant car le juge Champagne a lui-même prononcé un interdit de publication sur ceux-ci, interdit que le Directeur des poursuites criminelles et pénales a tenté de faire lever, mais sans succès. L’opération Diligence, menée par la Sûreté du Québec, avait mis au jour un réseau par lequel les motards ont tenté d’infiltrer l’économie légale, en prenant le contrôle d’entreprises de maçonnerie – dont celle de l’entrepreneur Paul Sauvé, qui a témoigné devant la commission Charbonneau – par la fraude et l’extorsion. Les accusés – il en reste cinq, le Hells Normand «Casper» Ouimet ayant déjà plaidé coupable – ont été arrêtés en 2009 et leur procès devait s’amorcer le 22 septembre par la convocation des candidats en vue de la formation du jury, mais la cause est maintenant en suspens. Un des accusés, Louis-Pierre Lafortune, un ancien vice-président des Grues Guay, a lui aussi témoigné devant la commission Charbonneau. La défense a fait depuis deux ans de nombreuses requêtes en récusation auprès du juge Champagne, estimant qu’il n’était plus en mesure de présider le procès Diligence. En raison – ici aussi – d’un interdit de publication, il a été impossible de connaître les motifs des requêtes des avocats de la défense.
13 septembre 2014 : Les plongeurs de la Sûreté du Québec (SQ) ont retrouvé le corps d’une jeune femme qui était tombée dans les eaux du lac Caribou, dans le secteur de Mont-Tremblant, dans les Laurentides. Le corps de Tanya St-Louis, 18 ans, a été retrouvé vers 15 h, près de l’endroit où elle avait sombré la veille. Selon la SQ, le canot sur lequel elle se trouvait avec une amie a chaviré, peu avant minuit. Les deux femmes ont alors crié à l’aide. Un ami a tenté de leur venir en aide à bord de son kayak, parvenant à sauver l’une des deux jeunes femmes, mais quand il est retourné pour chercher la deuxième, elle se trouvait déjà sous l’eau. Les pompiers et policiers ont immédiatement débuté les recherches qui n’ont pas été fructueuses. Dès l’aube, des patrouilleurs nautiques de la SQ ont repris les recherches. Les plongeurs ont été mis à contribution en début d’après-midi. Les deux femmes ne portaient pas de veste de flottaison. Les policiers n’étaient en mesure de dire si elles avaient consommé de l’alcool. L’autopsie pratiquée sur la victime permettra de le déterminer et de connaître les causes exactes du décès.
13 septembre 2014 : Près du tiers des commerces serviraient leur client d’abord dans la langue de Shakespeare a constaté le journal 24h, après avoir visité une quinzaine d’établissements du centre-ville de Montréal. Au total, six commerces ont accueilli le journaliste en anglais pour ensuite continuer la conversation en français. Pour ce qui est des établissements ayant abordé les clients en français, on en dénombre sept. Quant au fameux «Bonjour, hi», on y a eu droit à seulement deux reprises. « Montréal est la deuxième ville française au monde… mais de langue anglaise », a affirmé Jean-Paul Perreault, président d’Impératif Français, organisme voué à la promotion de la langue française. Selon M. Perreault, il y a urgence d’agir et d’obliger les commerçants de servir leurs clients d’abord en français. L’organisme a dénoncé la situation lors du lancement de sa campagne de recrutement et de financement pour l’année en cours.
14 septembre 2014 : Deux hommes ont été blessés par arme blanche, à la suite d’un conflit qui a mal tourné, dans l’arrondissement de Verdun, à Montréal. Vers 21 h, un homme d’une vingtaine d‘années a été poignardé à l’abdomen dans une résidence de la rue Gordon. La victime est parvenue à prendre la fuite et a contacté les services d’urgence. Les ambulanciers ont pris l’homme en charge alors qu’il se trouvait près d’un parc sur la rue Willibrord, près de l’avenue Bannantyne. Il a été transporté à l’hôpital, où l’on ne craint pas pour sa vie. Des policiers se sont également rendus sur la rue Gordon, où ils ont procédé à l’arrestation du suspect, un homme d’une quarantaine d’années. Il a aussi dû être traité pour des blessures à une main. Une enquête a été ouverte pour tenter de comprendre ce qui s’est produit, mais tout semble indiquer que c’est une dispute qui a dégénéré.
14 septembre 2014 : Le député du Parti québécois Alexandre Cloutier est parti pour l’Écosse, afin d’y observer la tenue du référendum sur l’indépendance qui doit avoir lieu jeudi. Le député de Lac-Saint-Jean, qui est le délégué officiel du parti en Écosse, aimerait en tirer des leçons pour le mouvement souverainiste québécois. Il a l’intention de participer à plusieurs rencontres afin de comprendre comment l’option du «oui» a été expliquée et endossée en Écosse. « Je vais rencontrer les Polonais pour le oui, les Asiatiques pour le oui, je vais aussi rencontrer des groupes de jeunes et des gens d’affaires », a-t-il indiqué à l’Agence QMI, dimanche après-midi, alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion. Il compte également s’inspirer de la clarté avec laquelle le camp du «oui» a expliqué à la population les différents enjeux de l’indépendance écossaise. Alexandre Cloutier rencontrera également l’ancien député péquiste et ex-chef d’Option nationale Jean-Martin Aussant, un «ami personnel et un incontournable du mouvement souverainiste». Les deux doivent se voir à Édimbourg, le soir du vote. «J’ai hâte de discuter avec lui», a soutenu le député, qui n’a pas voulu s’avancer sur l’avenir politique de M. Aussant ou sur les sujets dont il compte parler avec lui. Par ailleurs, deux autres députés du PQ, Martine Ouellet et Mathieu Traversy, se rendent en Écosse à titre personnel. Pierre Karl Péladeau et Bernard Drainville sont pour leur part allés en Écosse durant l’été. Oui pour QS, non pour la CAQ et le PLQ Le parti Québec solidaire a aussi son délégué en Écosse, Alexandre Leduc, qui était le candidat du parti aux dernières élections dans Hochelaga-Maisonneuve. M. Leduc devait se trouver en Écosse du 13 au 24 septembre. Des militants du parti souverainiste Option nationale, dont les anciennes candidates Viviane Martinova-Croteau et Évelyne Beaudin, sont aussi en Écosse ces jours-ci, a confirmé le porte-parole du parti Alexandre Boutet. À l’inverse, la Coalition avenir Québec n’a pas envoyé de représentant en Écosse. Idem pour le Parti libéral. «On se concentre sur le Québec et les défis à relever sont importants», a indiqué Harold Fortin, du cabinet du premier ministre Couillard.
Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu dans la semaine entre le 14 septembre et 21 septembre 2014 : 14 septembre – 21 septembre 2014.

Nos sources pour ces nouvelles :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse