Nouvelles Québec : C’est arrivé au Québec entre le 8 novembre et le 14 novembre 2014
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 1er novembre jusqu’au 7 novembre 2014
8 novembre 2014 : Le corps d’une personne a été découvert par deux chasseurs, dans un boisé de Bécancour, dans le Centre-du-Québec. Les chasseurs ont communiqué avec les policiers vers 9 h 15, samedi. Le corps se trouvait près de l’intersection du boulevard Bécancour et de l’avenue de l’Anse. Selon la Sûreté du Québec, le cadavre se trouvait à cet endroit au moins depuis plusieurs jours. Puisque le corps était en décomposition, les policiers ne sont pas en mesure de dire si la victime est un homme ou une femme. La personne n’avait aucun papier d’identité en sa possession. Une autopsie sera pratiquée pour connaître les causes de la mort et l’identité de l’individu, qui serait d’âge adulte. Toutes les hypothèses sont étudiées par les enquêteurs. Un spécialiste en identité judiciaire a aussi été dépêché sur place.
8 novembre 2014 : Trois personnes ont été légèrement blessées dans un début d’incendie samedi soir dans un restaurant de la municipalité de Champlain, à l’est de Trois-Rivières, en Mauricie. Le brasier s’est déclaré peu avant 22 h au resto-pub Manoir Antic, sur la route 138, aussi appelée la rue Notre-Dame dans le secteur. Les pompiers qui se sont rendus sur place et ont rapidement maîtrisé le feu qui aurait pris naissance dans la cuisine de l’établissement. Trois personnes ont été transportées à l’hôpital par ambulance pour traiter différentes blessures, notamment des brûlures. Les médecins ne craindraient pas pour la vie des blessés. La cause exacte de l’incendie était inconnue, en fin de soirée, tout comme l’ampleur des dommages.
8 novembre 2014 : Le corps d’Enrick Gagnon, le conducteur du train de marchandises qui a déraillé, jeudi, en raison d’un glissement de terrain près de Sept-Îles, sur la Côte-Nord, a été retrouvé. Ce sont les plongeurs de la Sûreté du Québec (SQ) qui ont sorti le corps de la rivière Moisie. «Les plongeurs ont préparé leur équipement hier [vendredi] soir, mais la noirceur est tombée. Ils ont pu plonger [samedi] matin et ils ont retrouvé le corps dans l’habitacle de la locomotive», a indiqué le sergent Ronald McInnis, porte-parole de la SQ. M. Gagnon, un conducteur d’expérience, était à l’emploi de l’entreprise Iron One Company of Canada (IOC) depuis une vingtaine d’années. «C’est une triste journée pour IOC et pour Rio Tinto, a déclaré Kelly Sanders, président et chef de la direction, Compagnie minière IOC, car il n’y a rien de plus important pour nous que la sécurité et le bien-être de nos employés. Nous offrons nos plus sincères condoléances aux proches d’Enrick, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour leur offrir, à eux et ses collègues, tout le soutien nécessaire en cette période difficile», peut-on lire. Enrick Gagnon laisse dans le deuil sa mère Joanne Roy, son frère Jean-François Gagnon et sa belle-sœur, Marie-Élaine Globensky. La Sûreté du Québec travaillera à déterminer les causes exactes de la mort. «Hypothermie? Noyade? On va tenter de comprendre et remonter le fil des événements», a précisé le sergent McInnis. Parallèlement, l’essence contenue dans les réserves des locomotives s’écoulait toujours dans la rivière Moisie. Plus de 48 heures après l’accident, il était encore impossible de savoir la quantité de carburant qui s’était déversée. «Le ministère de l’Environnement participait [samedi] matin à un survol aérien avec un biologiste et un coordonnateur des urgences afin de vérifier les impacts de ce déversement, a indiqué Frédéric Fournier, porte-parole pour Urgence-Environnement. Des échantillonnages supplémentaires de l’eau de la rivière devaient également être faits.» Afin de contenir le pétrole déjà déversé, une estacade additionnelle devait aussi être installée au niveau du pont de la route 138. En outre, Urgence-Environnement a fait savoir samedi que les locomotives du train contenaient environ 17 000 litres de carburant.
9 novembre 2014 : Les policiers de la Sûreté du Québec ont arrêté un homme en lien avec le meurtre d’un chauffeur de taxi survenu à Saint-Georges, en Beauce. L’homme de 31 ans, originaire de Saint-Georges, a été interrogé toute la nuit par les enquêteurs de la SQ, a indiqué la porte-parole du corps policier, Mélanie Dumaresq. Il devrait comparaître demain matin. Vers 9 h 40 samedi, les policiers ont été appelés à se rendre devant une résidence de la 123e rue. Une voiture de taxi était visiblement sur les lieux depuis un certain temps puisqu’il y avait du givre sur les fenêtres. Ils y ont trouvé Hygin Veilleux, âgé de 73 ans. Des marques de violence étaient présentes sur son corps.
9 novembre 2014 : Un piéton de plus de 70 ans a été blessé après avoir été happé par une voiture, à Saint-Michel-de-Squatec, près de Rivière-du-Loup, dans le Bas-Saint-Laurent. L’accident est survenu vers 16 h 45, sur la route 295. L’homme s’était engagé pour traverser la route à un passage pour piétons lorsqu’un véhicule circulant vers le nord l’a heurté. Le septuagénaire a été conduit à l’hôpital. Il était conscient lors de son transport, mais la gravité de ses blessures n’était pas connue. Un des occupants de la voiture a aussi été conduit à l’hôpital pour un choc nerveux. Une enquête est en cours pour connaître les causes de l’accident. Selon la Sûreté du Québec, la clarté était plutôt faible lorsque la collision s’est produite et le piéton était vêtu complètement de noir. L’alcool ne serait pas en cause.
9 novembre 2014 : Des milliers de personnes se sont rassemblées, à la Place des festivals, à Montréal, et dans plusieurs villes du Québec pour manifester contre la modulation des frais de garderie et réclamer la sauvegarde de la politique familiale québécoise. Plus d’une quarantaine d’autobus ont amené au centre-ville de Montréal des parents, des professionnels des Centres de la Petite enfance (CPE) et des représentants des trois grandes centrales syndicales (CSN, CSQ, FTQ) pour protester contre la possible augmentation des tarifs de garderie en fonction du revenu. Des élus du Parti québécois, de Québec Solidaire et de la Coalition avenir Québec étaient également présents à la manifestation. Le premier ministre Philippe Couillard avait confirmé son intention d’ajuster les tarifs de garde en fonction du revenu des parents. Selon ce qui a été rapporté dans les médias, les milieux de garde subventionnés par le gouvernement (CPE, garderies en milieu familial et garderies privées subventionnées)augmenteraient à 8 $ par jour à compter du 1er avril 2015. Mais à cela s’ajouterait une contribution additionnelle, dépendant du revenu net. La ministre de la Famille a toutefois précisé qu’aucune décision n’avait été prise à ce sujet. «Il n’y a rien d’annoncé encore. On est en réflexion, on est en train d’établir certaines bases pour voir comment on peut faire mieux, comment on peut faire plus, et c’est exactement là où on est», a assuré Francine Charbonneau, tout en promettant que les Québécois sauront à quoi s’en tenir aussitôt qu’une décision aura été prise. Le député péquiste Stéphane Bédard, leader de l’opposition officielle qui était parmi les manifestants à Montréal estime que les libéraux font reculer le Québec avec ce projet. «On va revenir 30 ans en arrière, ça va faire en sorte que les parents n’auront pas accès à un service de garde, et devront retourner au travail au noir, a-t-il dit. «Ne touchez pas aux familles des travailleurs, M. Couillard», a scandé Françoise David, la chef de Québec Solidaire. «On n’en veut pas de cette augmentation», a aussi mentionné Sylvie D’Amours, députée de Mirable pour la Coalition Avenir Québec(CAQ). L’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) a invité les résidents de Montréal, Québec, Sherbrooke, Rimouski, Saguenay, Gatineau, Sept-Îles, Rouyn-Noranda, Longueuil et New Richmond à manifester contre «les intentions du gouvernement de mettre à sac la politique familiale». À Québec, quelque 2000 personnes s’étaient donné rendez-vous, devant les bureaux du ministère de la Famille, avant d’emprunter le boulevard René-Lévesque pour se rendre au parlement. La manifestation, bruyante, a réuni bon nombre d’éducatrices et de parents touchés de près par une éventuelle modulation. Une représentante de la CSN, Anne Gingras, avait un message semblable à lancer, affirmant que «ça a permis à des femmes d’intégrer le marché du travail, et ça rapporte en matière d’économie, mais aussi sur le plan social, à la collectivité». À Sherbrooke, près de 2000 personnes se sont rassemblées pour la même raison. Une autre grande manifestation est prévue le 29 novembre prochain, tant à Montréal qu’à Québec, pour protester cette fois contre l’ensemble des coupes budgétaires que prévoit le gouvernement Couillard.
10 novembre 2014 : Un homme a été visé par plusieurs coups de feu dans le stationnement de sa propre maison du secteur Chomedey, à Laval. L’homme de 35 ans sortait de son véhicule dans son stationnement de la rue François-Beaucourt, vers 21 h 15, lorsque plusieurs coups de feu ont été tirés dans sa direction depuis un véhicule stationné dans la rue. Aucun des projectiles tirés n’a fait mouche. Toutefois, plusieurs ont atteint le véhicule de la cible. Le suspect a quitté la scène après avoir tiré, a mentionné le lieutenant Patrick Boucher, de la police de Laval. Aucune description du suspect ou de son véhicule n’est disponible. Il n’est pas possible de confirmer si la personne visée est connue des milieux policiers.
10 novembre 2014 : La Coalition avenir Québec (CAQ) est revenue à la charge pour demander au gouvernement de mettre fin à la filière éolienne, qui «coûte une fortune aux Québécois». Le porte-parole de la CAQ en matière d’énergie et de ressources naturelles, Gérard Deltell, a dénoncé l’achat à perte d’électricité produite à l’aide d’éoliennes. Il a fait remarquer que le dernier appel d’offres pour l’achat de 450 kilowattheures supplémentaires allait coûter 140 millions $ par année aux contribuables québécois, et ce, pendant 20 ans. «Pour nous, c’est clair qu’il faut mettre un terme à l’aventure de l’éolien. C’est une belle idée, c’est un beau projet, mais ce n’est pas rentable», a déclaré M. Deltell lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale. La sortie du député de Chauveau survient alors que le «Journal de Québec» publie qu’Hydro-Québec déboursera 800 millions $ l’an prochain pour acheter de l’électricité dont elle n’a pas besoin. Les achats d’électricité auprès de propriétaires privés de parcs éoliens, de petites centrales hydroélectriques et de centrales biomasse s’élèveront à eux seuls à 650 millions $. Rappelons que les clients résidentiels d’Hydro-Québec ont vu leurs tarifs d’électricité augmenter de 4,3 % le 1er avril dernier. La société d’État a annoncé l’été dernier qu’elle demanderait à la Régie de l’énergie l’autorisation d’augmenter ses tarifs de 3,9 % à compter du 1er avril 2015. Hydro-Québec justifie en partie ces augmentations par les achats d’énergie éolienne que lui impose le gouvernement. L’entreprise publique soutient que ces achats exerceront l’an prochain une pression à la hausse de 2 % sur ses coûts d’approvisionnement en électricité. Gérard Deltell devait interpeller lundi après-midi le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, sur les hausses de tarifs d’électricité découlant de décisions politiques.

11 novembre 2014 : Une vingtaine de détenus se sont rebellés en début de soirée au centre de détention de Trois-Rivières. L’aide de la Sûreté du Québec a été demandée, mais il semble que les policiers n’ont pas eu à intervenir. La police de la Sécurité publique de Trois-Rivières a aussi prêté main-forte. Les policiers se sont déployés autour du centre de détention pour bloquer le passage à d’éventuel évadé. Les agents correctionnels ont cependant réussi à confiner les détenus dans leur cellule en moins d’une heure, mais certains auraient réussi à gagner la toiture de la prison. Une enquête a été ouverte par les autorités concernant cet événement. La ministre de la Sécurité publique, Lise Thériaut, a mentionné être satisfaite de la rapidité de réaction à l’intérieur du centre de détention. Elle a demandé que le rapport de l’enquête en cours lui soit remis le plus rapidement possible.
11 novembre 2014 : Le ministre fédéral des Finances, Joe Oliver, a confirméque le gouvernement du Canada va parvenir à rétablir l’équilibre budgétaire l’an prochain, malgré la diminution du cours du pétrole sur les marchés mondiaux. Ottawa prévoit un excédent de 1,9 milliard $, en 2015-2016. M. Oliver a publié l’information dans le cadre d’une mise à jour des projections économiques et budgétaires, présentée devant des gens d’affaires de Toronto. Ottawa prévoit toujours enregistrer un déficit de 2,9 milliards $ pour l’exercice 2014-2015, qui prendra fin le 31 mars. «Le fantôme de la récession est encore là dans le monde même si elle est terminée au Canada. L’économie mondiale est fragile. Des pays ont un travail difficile à accomplir comme le Canada a eu à le faire», a exprimé le ministre Joe Oliver pendant son allocution. En février dernier, l’ancien ministre des Finances, Jim Flaherty, anticipait un surplus budgétaire de 6,4 milliards $ pour l’exercice 2015-2016, cela représentait 4,5 milliards $ de plus que ce qu’avance maintenant son successeur Joe Oliver. Ottawa a annoncé récemment des baisses d’impôt et des bonifications de prestations qui priveront le gouvernement de 5,2 milliards $ par année, à compter de l’an prochain. Selon le gouvernement Harper, les mesures permettront aux familles du pays d’épargner 27 milliards $ en cinq ans. «Sans l’effet de ces annonces, qui coûtent 3,2 milliards $ dès cette année, et la diminution du prix du pétrole, qui affecte les revenus du gouvernement, le budget serait déjà pratiquement équilibré pour l’actuel exercice», a analysé Sébastien Lavoie, économiste en chef adjoint à la Banque Laurentienne, rappelant qu’Ottawa a une réserve de 3 milliards $ en cas d’imprévus. Les prévisions budgétaires de M. Oliver ont aussi été abaissées pour les exercices suivants. Il s’attend à des surplus de 4,3 milliards $ en 2016-2017, 5,4 milliards $ en 2017-2018, 6,8 milliards en 2018-2019 et 13,1 milliards $ en 2019-2020. En février, Jim Flaherty anticipait des surplus de 8,1 milliards $, pour les années 2016-2017 et 2017-2018, et de 10,3 milliards $ pour 2018-2019. Toutefois, en éliminant l’effet de la réduction de l’impôt et de la bonification des prestations, les prévisions de soldes budgétaires sont plutôt en hausse. «Le prix du pétrole a un impact considérable sur l’économie dans l’Ouest, donc sur les recettes de l’Alberta et aussi sur celles du gouvernement fédéral», a exprimé Clément Gignac, vice-président principal et économiste en chef de l’Industrielle Alliance.

11 novembre 2014 : La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours a été classée en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, a annoncé lundi la ministre de la Culture et des Communications, Hélène David. Vantant la «richesse» de cette chapelle qui figure parmi les plus anciennes églises de Montréal, la ministre a souligné que trois de ses objets patrimoniaux, son site archéologique et sa collection d’objets archéologiques allaient aussi être protégés en vertu de cette loi. Le site archéologique de la chapelle et les artefacts qui y ont été retrouvés «sont des témoins privilégiés de la période de fondation de la métropole québécoise, a affirmé la ministre David, dans un communiqué. Leur protection permettra d’assurer leur conservation et de les inscrire dans notre mémoire collective et dans celle des générations futures.» Construite de 1771 à 1773, la chapelle est étroitement liée à l’histoire de la Congrégation de Notre-Dame, une communauté fondatrice de la Nouvelle-France dédiée à l’enseignement, et à celle de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice, lesquels ont été seigneurs de l’île de Montréal. En plus de témoigner de l’évolution de l’architecture religieuse au Québec, la chapelle et son lieu d’emplacement présentent un intérêt archéologique, puisque des vestiges confirmant la présence de groupes amérindiens y ont été extraits.

12 novembre2014 : Un «coach en séduction» américain controversé et préconisant des comportements violents envers les femmes, ne tiendra finalement pas les séminaires prévus au Canada, à la suite d’une pétition en ligne. Kate Wheeler, animatrice d’une émission de radio anglophone appelée What She Said! a lancé dimanche une pétition sur le site Change.org afin d’empêcher Julien Blanc, un homme originaire de la Suisse, de venir au pays. L’agence de coachs de séduction à laquelle M. Blanc est associé, le Real Social Dynamics (RSD), devait tenir l’an prochain des événements à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. Ces événements ont été retirés de l’horaire sur le site de RSD. Hier, on pouvait lire sur le compte Twitter de What She Said!: «Le Japon et le Canada ont été retirés des dates de tournées RSD/Julien Blanc». Quelque 8000 personnes avaient déjà signé la pétition en ligne. RSD et Julien Blanc organisent des séminaires dans le monde entier sur l’attitude à adopter pour séduire les femmes. Le «coach» a publié sur les médias sociaux des photos de lui en train de serrer des femmes par le cou. Le visa d’entrée de Julien Blanc en Australie a été annulé le week-end dernier par le ministre australien de l’Immigration, Scott Morrison.
12 novembre 2014 : Quatre individus cagoulés sont entrés dans une bijouterie pour y dérober plusieurs bijoux de valeur, à Montréal, aspergeant de poivre de Cayenne les employés et les clients présents sur les lieux. Vers 20 h, les suspects sont entrés à l’intérieur de la boutique située dans le centre commercial Fairview Pointe-Claire. Après avoir lancé du poivre de Cayenne en direction des employés et des clients, ils ont ensuite fracassé des présentoirs à l’avant de la bijouterie pour y dérober de la marchandise, dont la valeur n’a pas été divulguée par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Les individus ont ensuite pris la fuite à bord d’un véhicule noir. «Quatre personnes, incommodées par le poivre de Cayenne, ont été prises en charge par les pompiers, mais il n’y a pas eu de blessé grave», a indiqué l’agent Jean-Pierre Brabant, porte-parole de la police de Montréal. Un périmètre de sécurité a été érigé à l’intérieur de la bijouterie afin de protéger la scène. Des témoins ont été rencontrés et les caméras de sécurité seront visionnées par les enquêteurs du SPVM.
12 novembre 2014 : Le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) enquête sur une tentative de meurtre survenue dans l’arrondissement d’Anjou. Les policiers ont été appelés sur l’avenue Kirby Hall, entre le boulevard Joseph Renaud et l’avenue des Angevins, pour des coups de feu entendus dans le secteur, vers 20h20. Sur place, ils ont trouvé un homme dans la trentaine avec des blessures au bras. Il a été transporté vers un centre hospitalier. La police ne craint toutefois pas pour sa vie. La victime devait être rencontrée par la police dans la soirée.
13 novembre 2014 : Un restaurant a été la cible d’un acte criminel, puisqu’un objet incendiaire a été lancé dans le commerce de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, à Montréal. «Vers 5h20, on a été appelé pour un incendie sur la rue Saint-Hubert au coin de la rue Villeray, probablement causé par un cocktail Molotov, a expliqué l’agent Danny Richer, porte-parole de la police de Montréal. L’incendie a été rapidement maîtrisé et n’a causé que très peu de dommage.» L’enquête a été confiée au service criminel du Service de police de la Ville de Montréal.
13 novembre 2014 : L’Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH) de l’UQAM a publié cette semaine sur sa page Facebook le nom de trois professeurs qui, selon l’organisation, auraient harcelé sexuellement plusieurs étudiantes. Les professeurs concernés ont d’ailleurs décidé de répliquer et ils ont déposé une plainte pour intimidation à leur endroit. Une enquête interne a été ouverte par l’établissement universitaire. Les noms des trois hommes ont été dévoilés cette semaine, lorsque l’AFESH a publié des photos des portes des bureaux des professeurs que des étudiants venaient de placarder d’autocollants rappelant la politique 16 de l’UQAM contre le harcèlement sexuel. « Harcèlement, attouchements, voyeurisme, agressions…Tolérance zéro! Non à la culture du viol. Brisons le silence. L’UQAM doit agir », peut-on lire sur les autocollants. Sur les photos, les noms des professeurs de la faculté des sciences humaines sont bien visibles. De plus, l’AFESH les identifie également dans un texte publié sur sa page Facebook. La direction de l’UQAM a fait savoir qu’aucune plainte officielle n’avait été déposée contre les trois professeurs et a suggéré que les victimes présumées utilisent les méthodes de dénonciation mises en place par l’établissement. « Ces accusations anonymes laissent entendre que ces personnes sont coupables, alors qu’on n’a aucune plainte, rien », s’est désolé le vice-recteur à la vie universitaire de l’UQAM, Marc Turgeon, lors d’une entrevue au Journal de Montréal. « Que les gens portent plainte; on fait enquête s’il y a lieu, et on voit ce qu’on peut faire dans ce cas-là », a poursuivi M. Turgeon. Quant à l’AFESH, elle allègue que la situation d’autorité dans laquelle se trouvent les employés de l’UQAM créée un rapport de force biaisé avec leurs étudiantes qui n’osent pas déposer de plainte officielle. « Déjà que la capacité de mobilisation de ressources matérielles et symboliques entre un professeur et une étudiante est d’une inégalité sans commune mesure, le fait de responsabiliser les étudiantes face à leur vécu est intolérable de la part d’une institution comme l’UQAM », a écrit l’association étudiante. Malgré les demandes de l’UAQM, l’AFESH n’avait pas retiré jeudi de sa page Facebook les clichés montrant les noms des hommes visés.
13 novembre 2014 : Le repaire de Hell’s Angels fermé par la Ville de Chambly en raison des rencontres qui s’y déroulaient changera probablement de vocation. Le propriétaire de l’endroit, Gérard Thibault de gestion GTM, a choisi de résilier le bail qu’il avait conclu avec les locataires et présumés motards criminels. Le local qui se situe dans le quartier industriel de Chambly, ne doit pas être un lieu de rencontre, indique clairement le règlement municipal. De plus selon des informations de TVA Nouvelles, des cadres aux couleurs des Hell’s Angels étaient affichés aux murs du local. Le propriétaire avait indiqué la semaine dernière qu’il n’avait aucune preuve qu’il avait loué son local à ce groupe de motards. «C’est seulement des ouï-dire. Ce qu’ils font c’est de l’importation de motos, de motoneiges, et ils s’occupent de leurs affaires», avait-il déclaré. À la suite de la résiliation du bail, le conseil municipal a tenu une assemblée spéciale. Le propriétaire des lieux a demandé une permission spéciale afin que ses locataires puissent aller récupérer leurs effets personnels, ce qui a été obtenu.
14 novembre 2014 : Une alerte à la bombe a tenu les policiers sur le qui-vive, à Châteauguay, sur la Rive-Sud de Montréal. Une valise suspecte a été découverte au pied d’une boucherie halal. C’est peu avant 9 h que les policiers ont été appelés à se rendre au commerce du boulevard d’Anjou. Près de 150 personnes ont dû être évacuées par mesure de sécurité, dont plusieurs enfants qui étaient dans une garderie. Ces derniers ont été transférés dans une école à proximité. Selon Nathalie Langevin, porte-parole de la police de Châteauguay, les propriétaires de la boucherie halal avaient reçu «au moins trois lettres avec des propos à caractère haineux dans les derniers mois». Vendredi, lorsqu’ils sont arrivés à leur commerce, une valise noire les attendait au pied de la porte. Ils ont immédiatement contacté le 911. Les autorités locales ont érigé un vaste périmètre de sécurité. Les artificiers de la Sûreté du Québec ont été demandés en renfort. Vers 11 h, ils ont fait exploser le colis. Les commerçants voisins ont ensuite pu réintégrer leurs locaux. L’enquête de la police de Châteauguay se poursuit pour savoir qui a bien pu déposer cette valise suspecte devant le commerce. Rencontré sur place, un des propriétaires, Redouane, n’a pas voulu s’adresser aux médias dans le but de ne pas nuire à l’enquête policière. « Je suis ici depuis trois ans et je n’ai jamais eu de problème avec aucun client », a-t-il simplement dit. Diane Richer, la propriétaire de l’immeuble où se situe la boucherie ne comprend pas pourquoi quelqu’un voudrait s’en prendre aux commerçants.
14 novembre 2014 : Le premier ministre Philippe Couillard accuse le PQ de faire preuve d’incohérence au sujet de l’exploitation et du transport du pétrole. «Je suis surpris d’entendre le discours de l’opposition qui semble s’objecter au pétrole en général alors qu’ils se sont précipités goulûment sur l’île d’Anticosti, qu’ils ont autorisé des forages d’exploration sans aucune évaluation environnementale, sans même (se poser) la question élémentaire: le pétrole s’il y en a à Anticosti, il va sortir par lévitation, vers le ciel probablement? On a autorisé le stockage et l’expédition vers où? La planète mars?» a ironisé le chef du gouvernement. Philippe Couillard voulait ainsi mettre en exergue l’opposition du Parti québécois au transport du pétrole albertain (projet Énergie Est de TransCanada Pipeline) par bateau, train et pipeline, alors que le gouvernement Marois a autorisé l’exploration par forages horizontaux pour découvrir du pétrole de schiste à Anticosti. Incohérence, puisque quand il s’agit du pétrole albertain, ils sont contre «parce que c’est du pétrole canadien». Le chef de l’opposition officielle, Stéphane Bédard a plaidé que laisser le pétrole albertain transiter par le Québec pour être exporté comportait un risque environnemental sans contrepartie économique. Le chef de l’opposition a une nouvelle fois brandi l’Étude KPMG-Secor qui vient de signaler que le projet Énergie Est réduirait l’approvisionnement en gaz au Québec et compromettrait la réalisation de cinq projets industriels importants. Les prix du pétrole sont à la baisse, le dollar canadien aussi, le secteur manufacturier de l’Est du Canada va en profiter, a répliqué Philippe Couillard. Le premier ministre a répété qu’il n’était pas question d’autoriser le transport du pétrole albertain au Québec sans examiner les risques environnementaux.
14 novembre 2014 : Les syndicats s’ajoutent aux fédérations de médecins, aux infirmières, aux gestionnaires du réseau et à l’ex-ministre Claude Castonguay pour dénoncer la réforme pilotée par le ministre Gaétan Barrette. Le projet de loi 10 qui incarne cette réforme ne réglera pas les problèmes d’accès aux soins ni les carences en soins à domicile, a prévenu la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot. «C’est une réforme idéologique au nom de l’équilibre budgétaire à tout prix», a déclaré Mme Chabot, quelques minutes avant de comparaître en commission parlementaire pour signifier son opposition au projet de loi, jeudi matin. Selon Mme Chabot, le ministre Barrette ne réalisera pas les économies escomptées. «On va rebrasser les structures pour des années et ça ne réglera rien», a dit la présidente de la CSQ. Quant à l’augmentation faramineuse des dépenses en santé, la CSQ les attribue aux salaires des médecins, aux coûts des médicaments et des surdiagnostics des médecins, a énuméré Mme Chabot.
Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu dans la semaine entre le 8 novembre et le 14 novembre 2014 : 15 novembre – 21 novembre 2014.
Nos sources pour les nouvelles de cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse