C’est arrivé au Québec entre le 8 juillet et le 14 juillet 2014
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 1er juillet jusqu’au 7 juillet 2014
8 juillet 2014 : Le corps en état de décomposition d’une femme a été découvert en fin d’après-midi dans un appartement de Montréal-Nord. La victime, qui demeurait dans un immeuble résidentiel de la rue d’Amiens, serait âgée d’une cinquantaine d’années, selon les autorités. Les policiers ont été alertés par des amis de la femme qui s’inquiétaient de ne pas avoir eu de nouvelles depuis la fin du mois de juin. La police traitait toujours ce dossier comme une mort suspecte, en milieu de soirée. «À ce stade-ci de l’enquête, les indices trouvés sur la scène ne nous permettent pas de dire s’il y a eu un crime ou non», a indiqué l’agent Raphaël Bergeron, porte-parole de la police de Montréal. Des enquêteurs, assistés des techniciens en identité judiciaire, ont scruté le logement de la victime pendant une bonne partie de l’après-midi et de la soirée pour tenter de comprendre les circonstances entourant sa mort. Il a été impossible de savoir si le corps portait des marques de violence. Une autopsie devrait avoir lieu au cours des prochains jours pour déterminer la cause du décès.
8 juillet 2014 : Soupçonné d’être le cerveau d’un stratagème à la Ponzi, un dirigeant du Cosmodôme, Sylvain Bélair, a été suspendu. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a intenté une poursuite pénale contre M. Bélair, ex-directeur général du Cosmodôme de Laval, et Patrick Boisvert pour pratique illégale de courtier en valeurs mobilières et placements illégaux. L’AMF estime que les deux hommes sont au cœur «d’un présumé stratagème à la Ponzi où au moins 47 investisseurs auraient investi près de 2 millions $ dans un projet immobilier en Chine entre 2006 et 2009. L’enquête a été déclenchée à partir des plaintes reçues par l’AMF et les investisseurs floués sont des Québécois, a indiqué le porte-parole de l’AMF, Sylvain Théberge. Sylvain Bélair est considéré comme étant le cerveau du présumé stratagème. Il fait face à 188 chefs d’accusation, «parmi lesquels des chefs pour placement illégal sans prospectus, pratique illégale de courtier en valeurs et transmission d’informations fausses ou trompeuses à propos d’une opération sur titres». S’il est reconnu coupable de tous ces chefs, M. Belair s’expose à une peine minimale totalisant près de 700 000 $. Quant à Patrick Boisvert, il fait face à 52 chefs d’accusation similaires et s’expose à une peine minimale de 194 000 $ s’il est reconnu coupable de ces chefs. Sylvain Bélair et Patrick Boisvert disposent d’une période de 30 jours ouvrables pour présenter leur plaidoyer. Par ailleurs, les investisseurs floués ne devraient pas être admissibles au Fonds d’indemnisation de l’AMF. Sylvain Bélair a quitté son poste de directeur général du Cosmodôme de Laval en janvier dernier, mais est resté au sein de l’équipe du Cosmodôme, à titre de directeur général associé au développement scientifique et éducation. Le nouveau directeur général du Cosmodôme, Marc De Blois, a fait savoir que Sylvain Bélair a été suspendu administrativement aux fins de l’enquête. «Une décision sera prise par le conseil d’administration dans les meilleurs délais», a-t-il dit. «On prend la situation très au sérieux», a ajouté M. De Blois.

9 juillet 2014 : Un adolescent impliqué dans une bagarre dans son école secondaire d’Alma, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, recevra 800 $ en dédommagements compensatoires. C’est ce qu’a décidé Lina Bond, juge de la Cour du Québec, après avoir analysé la demande de la victime qui exigeait 7000 $ pour des blessures subies au visage. «Il a commis une faute, car il a posé un geste violent sans justification, il doit donc en assumer le préjudice qui en résulte», selon la juge qui considère «la preuve insuffisante pour conclure à une faute intentionnelle de porter atteinte à l’intégrité et la dignité de la victime», a-t-elle écrit dans son rapport en juin dernier. En mai 2011, les deux adolescents s’étaient disputés entre les casiers et l’un d’eux a asséné un coup de poing à son camarade de classe, qui est tombé au sol et a perdu connaissance. C’est sur les conseils de ses parents que le garçon a exigé un dédommagement à son agresseur, a-t-il confié à TVA Nouvelles sous le couvert de l’anonymat. Un avocat spécialisé en droit civil, Me Éric Le Bel, suggère aux jeunes qui souhaiteraient en faire autant d’y réfléchir longuement.
9 juillet 2014 : Chaque année, des milliers de jeunes fuguent des centres d’hébergement de la Direction de la protection de la jeunesse, plus précisément 6000 signalements, un chiffre inquiétant. C’est le cas d’une adolescente de 17 ans qui demeure dans un centre jeunesse, et qui a fugué une dizaine de fois depuis trois ans. «Des fois, c’est parce que tu es tanné d’être ici, tu n’es plus capable. Tu es à bout», a-t-elle confié. Ce n’est pas une délinquante. Elle est en protection et demeure avec une dizaine d’autres adolescentes dans une unité où les portes ne peuvent pas être barrées, selon la Loi de la protection de la jeunesse. «Non, les portes ne sont pas barrées. Si je veux partir là, comme ça, je peux me lever et partir, puis personne ne va m’arrêter», a ajouté la jeune femme. Lors de ses fugues, elle se réfugie au centre-ville de Montréal. «C’est pas mal plus des gars de gangs qui te « spottent ». Ils te « spottent », ils te paient l’hôtel», a raconté l’adolescente. Selon l’Association des centres jeunesse, 80 % des 8000 jeunes de la DPJ ne fuguent pas, mais les autres, environ 1500, le font souvent. En 2012-2013, il y a eu 6417 fugues; 6013 au cours de la dernière année, une diminution de 6 %.
9 juillet 2014 : Le gouvernement Couillard entend serrer la vis aux établissements de santé qui dépensent des milliers de dollars pour des services externes de relations publiques. Le sous-ministre à la Santé et aux Services sociaux, Michel Fontaine, a envoyé une directive on ne peut plus claire aux directeurs d’établissements publics et privés du réseau de la santé qui s’adonnent à cette pratique. «Compte tenu du contexte économique actuel et de la rigueur dont nous devons tous faire preuve, il est évident que ces services financés par les fonds publics sont superflus, écrit M. Fontaine. Les établissements concernés par cette situation doivent mettre fin immédiatement à cette pratique et en informer les autorités.» La missive du sous-ministre s’adresse également aux agences de santé. Elle survient après que le Journal de Québec eut révélé lundi que le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) avait accordé un contrat de 600 000 $ à un stratège des communications pour redorer son image. À compter du 21 août, une pénalité financière équivalant au montant du contrat accordé sera appliquée aux agences et aux établissements qui ne respectent pas la nouvelle directive.
10 juillet 2014 : Un incendie majeur d’origine criminelle a complètement ravagé une école primaire de McMasterville, en Montérégie, dans la nuit de jeudi à vendredi. « C’est un résident qui a contacté les services d’urgence, car il avait remarqué des flammes à côté de l’école La Farandole», a précisé François Cinq-Mars, capitaine de la Régie intermunicipale de police Richelieu – Saint-Laurent. L’intensité du brasier a forcé les pompiers à demander du renfort auprès de leurs collègues des municipalités de Saint-Basile-le-Grand, de Mont-Saint-Hilaire et de Belœil. En tout, il y a au moins une centaine de pompiers sur les lieux, aucune évacuation et un pompier incommodé par la fumée. Alors que des flammes étaient toujours apparentes plus de 6 heures après le début de l’incendie, les autorités avaient déjà confirmé que le bâtiment construit en 1955 était une perte totale. «Les dommages matériels sont estimés à au moins 5 millions de dollars», d’après M. Cinq-Mars. L’évènement tragique aurait été la cause d’un geste criminel. «C’est un objet allumé à l’extérieur qui s’est propagé au bâtiment», a confirmé le capitaine, alors que les enquêteurs devaient débuter leur travail vendredi matin. Les 167 élèves de l’école La Farandole devront être relocalisés avant la rentrée scolaire.
10 juillet 2014 : Un homme qui venait de dévaliser une banque à Montréal a été arrêté au volant d’une voiture à Laval, tandis que ses deux présumés complices ont été épinglés… dans le coffre du même véhicule. Les trois malfaiteurs, âgés de la vingtaine, se seraient présentés avec ce qui semblait être des armes à feu dans une institution financière située à l’angle du boulevard Gouin Ouest et de la rue Normand, dans l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro. Ils auraient pointé des gens avec leurs armes. Les suspects ont dérobé une somme d’argent indéterminé avant de prendre la fuite. Grâce à la description fournie par les témoins, la voiture du trio a été localisée sur l’autoroute. Le véhicule a ensuite été intercepté à l’angle de la 77e avenue et du boulevard Curé-Labelle, dans le quartier Chomedey, à Laval. Le conducteur a été arrêté, tout comme les deux autres présumés braqueurs, qui s’étaient cachés dans le coffre de la voiture.

10 juillet 2014 : Le juge Claude Bouchard a condamné les Rédemptoristes à verser 17 millions $ aux victimes d’agressions sexuelles commises par un père du Séminaire Saint-Alphonse entre les années 1960 et 1987. Le recours collectif était porté par Frank Tremblay, un ancien élève de cet établissement qui aurait été lui-même agressé à 80 reprises, au nom de toutes les victimes. Raymond-Marie Lavoie, le Collège Saint-Alphonse (Séminaire Saint-Alphonse) et la Congrégation du Très-Saint-Rédempteur (maintenant connu sous Les Rédemptoristes) ont été condamnés à verser une somme globale de 17 millions $ à l’ensemble des requérants. Le 23 novembre 2010, la requête en autorisation d’intenter un recours collectif a été accueillie par le juge Claude Bouchard. Le groupe visé par le présent recours collectif est constitué de «Toutes les personnes qui ont été abusées sexuellement par tout prêtre membre de la Congrégation des Rédemptoristes. Le 9 septembre 2013, le procès en recours collectif s’est ouvert au palais de justice de Québec où une quinzaine de victimes ont été entendues. Les prêtres qui viennent d’être reconnus coupables d’actes sexuels à l’égard de ces jeunes garçons sont le Père Raymond-Marie Lavoie, le Père Jean-Claude Bergeron, qui subit son procès, le Père Guy Pilote, le Père François Plourde, le Père Xiste Langevin, le Père Hervé Blanchette, le Père Léon Roy, le Père Lucien de Blois et le Père Alexis Trépanier.
11 juillet 2014 : Une femme de 29 ans qui a laissé son bambin de sept mois sans surveillance dans son véhicule en plein soleil alors qu’elle était partie magasiner au Centre Rockland à Montréal, écopera finalement d’un constat d’infraction et devra payer une amende de 60 $. Un peu avant 15h, le 10 juillet, les policiers ont été appelés à se rendre dans le terrain de stationnement du centre commercial montréalais où le petit garçon en sueur seul dans le véhicule utilitaire sport (VUS) pleurait. Le mercure à l’extérieur était à plus de 25 degrés Celsius et le soleil plombait sur le véhicule. «Jusqu’à présent, l’enquête démontre une absence d’environ 40 minutes de la mère auprès de l’enfant», a indiqué Danny Richer, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Les portières étaient verrouillées et les fenêtres entrouvertes, mais la police a dû fracasser la vitre et donner de l’eau à l’enfant afin de le réhydrater. Transporté au centre hospitalier, le poupon est hors de danger. Quant à la mère du bambin, elle a été retrouvée après avoir été appelée à l’interphone du centre commercial. Le porte-parole du SPVM a confirmé, ce matin, que la femme avait reçu une contravention de 60 $ (excluant les divers frais) pour avoir laissé un enfant de moins de sept ans sans surveillance à l’intérieur d’un véhicule. Les enquêteurs sont à recueillir des preuves qui pourront être transmises au Directeur des poursuites criminelles et pénales. «Le dossier sera soumis plus tard au procureur à savoir s’il y aura poursuite ou non», a ajouté M. Richer. Le petit garçon est toujours avec sa mère, mais les services sociaux ont été alertés de cet événement.
11 juillet 2014 : L’arrondissement du Plateau-Mont-Royal a installé un dispositif original qui permettra de boire de l’eau potable à même une borne-fontaine. Il sera possible de l’utiliser dès lundi, à l’angle des rues De Brébeuf-Mont-Royal et de Saint-Laurent-Mont-Royal. Le système Bornéo, validé par le Service de l’eau de la Ville, a été conçu par l’Association des designers industriels du Québec. «Grâce au projet Bornéo, les passants peuvent prendre une pause ludique pour se désaltérer ou se rafraîchir, à certaines occasions, puisqu’il peut se transformer en brumisateur», a déclaré le maire de l’arrondissement, Luc Ferrandez. Les dispositifs seront déplacés à travers l’arrondissement dans le cours de l’été pour permettre à tous d’en profiter pour boire ou se rafraîchir avec la vapeur d’eau, notamment lors des prochaines foires commerciales. Un délai de quelques jours est nécessaire après chaque installation afin que le Service de l’eau de la Ville s’assure que celle-ci soit propre à la consommation.
12 juillet 2014 : Une jeune élève-pilote d’à peine 17 ans a subi des blessures lorsque son petit avion monomoteur s’est écrasé dans la cour arrière d’une résidence de l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil. L’appareil s’est écrasé dans un spa, derrière une résidence de la rue Jean-Baptiste-Charron, tout de suite après son décollage de l’aéroport de Saint-Hubert. La jeune fille d’origine asiatique, élève dans une école de pilotage, pratiquait des manœuvres de décollage au moment de l’accident, selon Jean-Guy Ranger, chef des opérations au service de sécurité incendie de Longueuil. Elle était seule à bord de l’avion. Yvon Châteauneuf, un voisin qui se reposait sur son patio, a bien cru que l’appareil allait s’écraser sur sa propre maison. «L’avion volait tellement lentement, le moteur tournait tellement lentement, j’ai cru qu’il « s’assoirait » sur mon toit, a-t-il dit en entrevue à TVA Nouvelles. J’ai fait entrer tout le monde dans la maison pour les protéger en cas d’explosion.» La jeune fille a réussi à se dégager de sa ceinture de sécurité et a ensuite été extirpée de l’avion par les services d’urgence, pour être transportée dans un centre hospitalier. «On craignait une fracture de la clavicule, mais elle a subi seulement des lacérations au front», a indiqué Jean-Guy Ranger, en début de soirée. Selon le registre de Transports Canada, le petit avion monomoteur, qui a subi des dommages importants dans l’écrasement, est un Cessna 150, immatriculé C-FFIW, construit en 1973. Il appartient à l’Aeroclub de Montréal, une école de pilotage basée sur la route de l’Aéroport, dans l’arrondissement de Saint-Hubert.
12 juillet 2014 : Un complexe funéraire a été la proie des flammes, à Châteauguay, en Montérégie. «On a été appelé à 21 h 40 pour un incendie dans un bâtiment à deux étages, a indiqué Luc Lapointe, chef aux opérations au Service de sécurité incendie de la Ville de Châteauguay. À notre arrivée, il y avait des flammes et de la fumée qui sortaient de l’entretoit.» Le brasier était sous contrôle autour de minuit et a nécessité l’intervention d’une cinquantaine de pompiers venus de Châteauguay, de Mercier, de Beauharnois et de Sainte-Catherine. « Bien que les dommages ne soient pas très visibles de l’extérieur, ils sont considérables, surtout au niveau de la structure », a conclu M. Lapointe qui estime le montant des dégâts entre 50 000 et 100 000 $. Ironiquement, le Complexe Funéraire Châteauguay venait de subir une rénovation complète et les travaux s’étaient achevés la semaine dernière. Selon le chef aux opérations, l’incendie serait accidentel, «probablement causé par le dégagement de la chaleur de la cheminée».
12 juillet 2014 : Un piéton de 25 ans a été happé par un taxi dans la nuit de samedi à dimanche, dans l’arrondissement du Plateau–Mont-Royal, à Montréal. Les policiers ont reçu un appel pour un accident au coin des rues Des Pins et Saint-Urbain, a indiqué Manuel Couture, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Le conducteur de taxi qui circulait sur la rue Saint-Urbain en direction sud a heurté le piéton qui traversait sur la rue Des Pins. En voulant l’éviter, l’automobiliste a par la suite heurté un second véhicule. Selon Urgence-Santé, l’homme de 25 ans était inconscient à l’arrivée des paramédics et avait des blessures à la tête et au corps mais sa vie serait hors de danger. Le conducteur du taxi a aussi été transporté dans un centre hospitalier pour état de choc. «Les enquêteurs sont en direction mais selon les premiers témoignages, il semblerait que le piéton traversait à la lumière rouge», a conclu Manuel Couture. La rue Saint-Urbain avait été fermée à la circulation entre les rues Prince-Arthur et Saint-Cuthbert durant au moins 3 heures.
13 juillet 2014 : Un homme est décédé, dans l’arrondissement de LaSalle, à Montréal, après s’être retrouvé coincé entre une voiture et un mur de son garage. «Selon les premières constatations, il semblerait que l’homme effectuait des travaux dans un garage lorsque son véhicule s’est mis à se déplacer tout seul, a expliqué Manuel Couture, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). L’homme s’est retrouvé entre le véhicule et le mur.» L’accident est survenu vers 8 h 45, dans le garage d’une résidence de l’avenue Dollard. Le décès de l’homme de 81 ans a été constaté sur place par les ambulanciers. «On ne parle pas d’un événement criminel, a ajouté le porte-parole de la police. On parle vraiment d’un triste accident.» Des enquêteurs du SPVM spécialisés en collision ont été appelés sur les lieux et des témoins devaient être rencontrés afin d’établir avec certitude les causes du drame.
13 juillet 2014 : Les policiers de Québec ont arrêté un père pour abandon d’enfant après que son garçon de cinq ans ait été retrouvé en pleine nuit, seul sur le trottoir, en sous-vêtements. L’enfant, qui tremblait de froid, a été repéré par des agents du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) vers 0 h 30, à l’intersection du boulevard Henri-Bourassa et de la rue des Bouvreuils, dans le secteur de Charlesbourg. Le garçon était parti de sa maison à la recherche de son père après avoir remarqué son absence en se réveillant. «Nous ne savons pas depuis combien de temps l’enfant errait dehors quand il a été trouvé», a souligné le lieutenant du SPVQ Pascal Degrasse. Les policiers ont pu déterminer l’identité du père et se sont rendus au bar du coin pour voir s’il s’y trouvait, sans succès. Quelques minutes plus tard, toutefois, l’homme s’est présenté à pied à son logement, en état d’ébriété, et a été appréhendé par les policiers. Ceux-ci l’ont reconnu comme un client qui avait subtilement pris la sortie alors qu’ils investiguaient au bar. Le petit garçon a été remis en bonne santé à sa mère, alors que son père a été transporté dans un centre de détention afin de rencontrer des enquêteurs. La police de Québec ne pouvait pas dire, lundi matin, si des accusations seraient déposées.
13 juillet 2014 : Un spectaculaire accident est survenu sur le pont Pierre-Laporte, qui relie les villes de Québec et Lévis. Pour une raison inconnue, la voiture qui circulait en direction sud aurait fait un capotage avant de terminer sa course sur le toit, vers 9 h 45. Selon le porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Grégory Gomez, les deux occupants de l’automobile n’ont subi «aucune blessure apparente». Bien que mineur, cet accident a causé d’importants problèmes de circulation pour les usagers de la route qui souhaitaient emprunter le pont vers Lévis.
14 juillet 2014 : L’affaire Bolduc continue de résonner: le premier ministre admet maintenant que le second travail d’un député doit être «mieux défini et balisé. « Ce n’est pas la première fois que ça se pose, il y a déjà eu des députés médecins. Récemment il y a eu des députés avocats, notaires, des députés qui avaient leurs entreprises. Est-ce que ça a besoin d’être mieux défini et balisé ? Probablement », a admis Philippe Couillard cet après-midi lors d’un point de presse à Bretton Woods, au New Hampshire. L’affaire Bolduc a lancé deux débats, a ajouté le premier ministre. « … Le mode de facturation des médecins et toute la notion d’exclusivité de tâche des députés », a-t-il reconnu, en marge de la 38e conférence annuelle des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l’Est du Canada. Rappelons que le gouvernement Couillard est dans l’embarras depuis dix jours. Le ministre de l’Éducation Yves Bolduc subit le supplice de la goutte depuis mercredi dernier pour avoir accepté une prime de 215 000 $ pour suivre à long terme 1500 patients lorsque le gouvernement Charest a perdu le pouvoir. Près de 18 mois plus tard, il a abandonné ces patients pour devenir ministre de l’Éducation. Le premier ministre a affirmé que les discussions pour définir les «balises» seront orchestrées «à partir du Bureau de l’Assemblée nationale.» Le Bureau de l’Assemblée national est un organisme non partisan représentant les élus. Il veille au bon fonctionnement des institutions parlementaires.
14 juillet 2014 : Pour la première fois de l’histoire, les ordres de la garde d’honneur ont été transmis en français à Buckingham Palace, grâce aux membres du Royal 22e Régiment. Après avoir rencontré la reine Elizabeth II, les membres de la garde du Royal 22e ont fièrement monté la garde devant la résidence principale de la monarchie britannique. « C’était une journée de rêve. C’était de toute beauté. Avec les commandements qui se donnaient en français pour la première fois, c’était magnifique», a relaté le lieutenant-colonel Luc Lavoie, précisant que les soldats étaient fébriles et nerveux avant de s’élancer devant les 20 000 spectateurs. « Ils étaient absolument parfaits. On parle quand même d’une chorégraphie assez élaborée », a-t-il affirmé, soulignant qu’il s’agissait d’un début de périple incroyable. De son côté, le major Alain Forand, colonel retraité du Royal 22e Régiment, soutient que la prestation du Royal 22e était plus que parfaite. « Ma crainte, c’est que les Britanniques vont vouloir les garder », a-t-il blagué. En 1940, lors de la 2e Guerre mondiale, le Royal 22e Régiment avait aussi fait la garde d’honneur au Palais de Buckingham, mais à l’époque, les ordres se faisaient en anglais. « Nos soldats parlaient en français, mais tous les ordres restaient en anglais », a expliqué le major Forand. La relève de la garde au Palais de Buckingham se poursuit jusqu’à jeudi, avec un arrêt mercredi à la tour de Londres. « On représente notre pays et on est bien fier d’avoir cette chance-là », a conclu le colonel. « Ce n’est pas seulement le 22e qui rayonne, mais toute l’armée canadienne. »
14 juillet 2014 : Les citoyens de plusieurs municipalités frappées par des sinistres au cours des derniers mois auront droit à une aide financière gouvernementale, a annoncé la ministre de la Sécurité publique du Québec, Lise Thériault. Dans un premier temps, huit municipalités touchées par les pluies abondantes survenues les 12 et 13 juin, de même que les entreprises et les organismes établis sur leur territoire, peuvent désormais bénéficier du Programme général d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents. « J’ai autorisé la mise en œuvre du programme général d’aide financière afin de soutenir les citoyens et les municipalités qui ont subi les contrecoups des pluies abondantes qui se sont abattues sur différentes régions du Québec », a fait savoir la ministre par voie de communiqué. Les municipalités admissibles sont les suivantes: Prévost, Saint-Colomban, Saint-Hippolyte, Sainte-Sophie, Lochaber-Partie-Ouest, Saint-Sixte, Mandeville et Saint-Calixte. Au total, ce sont désormais 41 municipalités qui peuvent bénéficier du Programme général d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents pour effectuer ces travaux Les nouvelles municipalités admissibles sont Bedford, Vaudreuil-Soulanges, L’Épiphanie, Sainte-Émélie-de-l’Énergie et L’Islet.
À lire également : nouvelles du 15 juillet jusqu’au 21 juillet 2014.

Voir aussi nos sources pour ces nouvelles :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse