22 octobre – 28 octobre 2014

C’est arrivé au Québec entre le 22 octobre et le 28 octobre 2014

Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 14 octobre jusqu’au 21 octobre 2014

22 octobre 2014 : Un Canadien de 32 ans, considéré par les services de renseignements comme un «voyageur à haut risque», a semé la terreur dans les rues autour du parlement, à Ottawa. Les échanges de tirs avec les autorités ont fait une victime, en plus du présumé tireur. Ce principal suspect serait Michael Zehaf-Bibeau. Il serait né en 1982 au Canada et possède un dossier criminel pour possession de stupéfiants en 2004. Il serait également poursuivi pour possession de stupéfiants, près de Montréal et d’Ottawa. L’identité de la victime, un membre des Forces canadiennes, a été également confirmée en début de soirée. Il s’agit du caporal Nathan Cirillo. Le jeune homme faisait partie de la réserve des Forces canadiennes au sein du régiment de Highlanders d’Argyll et de Sutherland, basé à Hamilton. En soirée, les autorités recherchaient toujours d’autres possibles suspects. Même si le principal suspect est mort, la confusion continuait toutefois à régner puisque la police d’Ottawa croit qu’il pourrait y avoir jusqu’à trois complices encore en fuite, selon son porte-parole Charles Benoît. Les policiers ratissaient le centre de la capitale nationale, littéralement en état de siège. Des édifices du centre-ville d’Ottawa ont été bouclés ou évacués et un vaste périmètre de sécurité a été élargi bien au-delà des abords du Parlement. Les autorités ont demandé aux citoyens de se tenir à l’écart de l’enceinte de la colline du Parlement, de s’éloigner des fenêtres, de ne pas monter sur les toits et d’éviter le centre-ville d’Ottawa. Le tireur a été tué par le sergent d’armes de la Chambre des communes. Il a fait du bon travail, et ce que je comprends, il a touché le tireur qui est mort, a dit le ministre conservateur.

22 octobre 2014 : Les chefs des principaux partis politiques à Ottawa ont uni leur voix pour condamner la fusillade d’Ottawa, un «acte de haine et de brutalité» qui a tué un membre des Forces canadiennes. Dans une rare adresse télévisée à la nation et avec une voix pleine d’émotion, le premier ministre Stephen Harper a prévenu mercredi les terroristes qu’Ottawa ne se laisserait jamais intimider, soulignant qu’au contraire le Canada allait redoubler d’ardeur pour identifier la menace et assurer sa sécurité. « Nous ne serons jamais intimidés. Le Canada ne sera jamais intimidé », a déclaré le premier ministre dans son discours. « Au cours des prochains jours, nous en apprendrons davantage sur le terroriste et ses complices, mais les événements de cette semaine nous rappellent tristement que le Canada n’est pas à l’abri des attaques – des types d’attaques que nous avons vues ailleurs dans le monde », a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Harper – tout comme les autres chefs, Thomas Mulcair et Justin Trudeau – a rendu un vibrant hommage au caporal Nathan Cirillo, qui est tombé sous les balles, dans la fusillade d’Ottawa. « Il a été tué, assassiné froidement alors qu’il montait la garde au monument commémoratif de guerre du Canada, cet endroit sacré qui rend hommage à ceux qui ont donné leur vie pour assurer la nôtre dans une société libre, démocratique et sécuritaire », a expliqué M. Harper. De son côté, le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair a mentionné que la paix avait été «rompu par un acte de haine et de brutalité, un acte de lâcheté qui ciblait le cœur même de notre démocratie, le cœur de ce qui nous définit en tant que peuple ». Pour sa part, le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, a dit être «profondément attristé» par les évènements horribles d’Ottawa. «Cette attaque est impardonnable», a-t-il noté «Des criminels ne dicteront pas comment on a agi, comment on se gouverne, ni comment on se regarde les uns et les autres. Ils ne changeront pas nos valeurs. Ils ne nous diront pas ce qu’on fait avec nos espaces publics», a assuré le député de Papineau. «Nous sommes tous profondément choqués devant la violence perpétrée ce mercredi à Ottawa, a dit le chef du Bloc québécois, Mario Beaulieu, par voie de communiqué. Nos pensées sont avec les victimes et les familles de ceux qui ont été attaqués et des gens qui sont toujours sous la menace de ces tireurs.» La chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich¬-Gulf Islands, Elizabeth May, a parlé d’une «journée tragique». «Cette attaque insensée et horrible a profondément ébranlé tous ceux d’entre nous qui travaillent au Parlement, mais nous demeurons unis, renforcés dans notre volonté de maintenir les valeurs de paix et de démocratie qui sont le fondement de notre pays», a-t-elle mentionné dans un communiqué.

23 octobre 2014 : Un jeune homme a été blessé par balle, alors qu’il était au volant d’une voiture, à Laval, dans le quartier Chomedey. «Deux hommes début vingtaine étaient à bord d’un véhicule sur la 80e Avenue lorsque le conducteur a été atteint par balle au coin du boulevard Curé-Labelle», a indiqué le lieutenant Patrick Boucher, du Service de police de Laval. La victime a été transportée à l’hôpital pour des blessures à l’épaule et sa vie ne serait pas en danger. Le passager a également été transporté aux urgences par mesure préventive. La 80e Avenue a été fermée à la circulation et des enquêteurs étaient sur place afin de comprendre les circonstances de cette agression armée.

23 octobre 2014 : La police de Longueuil a confirmé que la femme de 23 ans assassinée sur une piste cyclable de l’arrondissement du Vieux-Longueuil rentrait chez elle à pied après son quart de travail. Le mystère plane toujours quant aux circonstances entourant cette attaque violente. Le ou les auteurs de ce crime n’ont toujours pas été retracés. Le meurtre a eu lieu mardi en fin de soirée, vers 22 h. C’est un passant qui a alerté le 911 pour signaler qu’une femme gravement blessée gisait sur la piste cyclable, entre le chemin de Chambly et la rue de Normandie, tout près du cimetière. La victime, qui souffrait d’importantes blessures à la tête, a été transportée d’urgence à l’hôpital, où elle a rendu l’âme peu de temps après son arrivée. Son identification a été particulièrement difficile, puisque la jeune femme n’avait aucun papier d’identité sur elle. Moins de 48 heures après le meurtre, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a annoncé, la mise en place d’une «patrouille spéciale» le soir et la nuit, et ce, jusqu’à «nouvel ordre». « Dès que l’obscurité va tomber, il y a des policiers qui vont être affectés exclusivement à ce secteur-là », a confirmé le SPAL. Questionnée à savoir si une telle mesure était instaurée en raison du caractère gratuit du meurtre dont pourrait avoir été victime la jeune femme, la police a refusé de se prononcer affirmant qu’il était encore «trop tôt» pour tirer de telles conclusions. Le SPAL a installé son poste de commandement sur les lieux de l’agression dans le but de recueillir des informations sur cet homicide.

24 octobre 2014 : Un homme était entre la vie et la mort samedi matin après avoir été poignardé lors d’une bagarre, au centre-ville de Montréal. « L’altercation s’est produite vers 4h, au coin des rues Saint-Denis et Sainte-Catherine est, a indiqué Manuel Couture, porte-parole de la police de Montréal. La victime a subi plusieurs lacérations au haut du corps à l’aide d’un objet tranchant. » Transporté pour des blessures sérieuses, l’homme était conscient à son arrivée à l’hôpital et sa vie serait menacée. « On ne sait pas exactement ce qui s’est passé, le tout est sous enquête mais la victime ne collabore pas », a poursuivi M. Couture. La rue Saint-Denis a été fermée entre la rue Sainte-Catherine est et le boulevard René-Lévesque est. Aucun suspect n’avait encore été appréhendé.

24 octobre 2014 : Un Québec indépendant aurait tout intérêt à se débarrasser du «boulet» que représente le dollar canadien et à adopter sa propre monnaie, croit Jean-François Lisée. En entrevue à TVA Nouvelles, le député de Rosemont et candidat pressenti à la direction du Parti québécois (PQ) a fait valoir que la force du dollar canadien, dont la valeur est grandement influencée par les cours du pétrole, coûtait chaque année de 5000 à 10 000 emplois au Québec. « Le dollar canadien, c’est le pétrodollar, c’est le dollar de l’Alberta et de Terre-Neuve, ce qui fait que le dollar est trop évalué par rapport à l’économie québécoise puis ça tue nos emplois, a-t-il expliqué. Nous, on est des grands exportateurs, on vend aux États-Unis, on vend partout dans le monde et ça nous empêche de vendre autant qu’on veut. » Souffrant de ce que les économistes appellent le «mal hollandais», le Québec est entraîné dans une «spirale descendante» qui l’appauvrit et le rend dépendant de la péréquation, a poursuivi M. Lisée. Conscient qu’une éventuelle monnaie québécoise pourrait être la cible de spéculateurs, le député de Rosemont ne s’en formalise pas outre mesure. « Ce que ça voudrait dire, c’est que nos exportations seraient encore plus concurrentielles pendant les premières années d’un Québec souverain, donc ça donnerait un réel coup de fouet à notre économie », a-t-il plaidé. Celui qui a été ministre des Relations internationales sous le gouvernement de Pauline Marois croit également qu’un Québec indépendant devrait adopter son propre passeport. « On a toujours dit, vous savez, que si on devient indépendant, on aura un passeport québécois, mais ceux qui le désirent garderont le passeport canadien. C’est bien, mais ce n’est pas nous qui décidons ça, c’est le Canada qui va décider ça », a fait valoir le député. Jean-François Lisée croit par ailleurs que le Québec devrait s’inspirer de l’Écosse, qui s’est entendue avec Londres sur la mécanique référendaire avant de soumettre son projet d’indépendance au vote populaire. « Si j’étais chef du PQ, je dirais : « si on veut faire un référendum, essayons de nous entendre avec Ottawa sur le processus référendaire », a-t-il dit. Moi, la proposition écossaise, je la signerais. »

Avenue René-Lévesque
Avenue René-Lévesque. Crédit photo : GrandQuebec.com.

25 octobre 2014 : À un plus de 6 mois des élections à la chefferie du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau serait le candidat le plus à même de rassembler les partisans de la souveraineté, selon un sondage CROP réalisé pour Le Soleil et La Presse. Le député de Saint-Jérôme récolte 28 % des intentions de vote auprès de l’échantillon visé, soit 1000 personnes sondées entre le 16 et le 20 octobre dernier. Bernard Drainville, Martine Ouellet, Jean-François Lisée et Alexandre Cloutier obtiennent respectivement 8 %, 7 %, 6 % et 5 % des votes. Le sondage met également en lumière que plus d’un souverainiste sur deux (60%) serait attiré par le parti s’il était dirigé par M. Péladeau. Dans un autre sondage Léger Marketing réalisé pour le quotidien Le Devoir et publié fin septembre, le baron des médias était également donné grand favori avec plus de la moitié des appuis auprès des sympathisants péquistes.

25 octobre 2014 : Des visiteurs de La Ronde ont été faits prisonniers de leurs voitures durant près de deux heures, en raison d’un gros bouchon de circulation qui s’est formé dans la bretelle d’accès de l’île Sainte-Hélène, en fin d’après-midi. De grosses averses auraient précipité plusieurs familles vers la sortie du parc d’attractions, aux alentours de 16 h, les empêchant de sortir rapidement des stationnements de La Ronde. « Le stationnement était plein à craquer et aucun agent de sécurité n’a été sur place avant un très long moment, a affirmé Dania Ramirez qui était stationnée près du Goliath. J’ai voulu prendre le métro, mais la ligne jaune était fermée. » La situation a été rétablie lorsque la Sûreté du Québec a finalement fermé une des voies de droite du pont Jacques-Cartier en direction de Montréal pour faciliter l’entrée des voitures arrivant de la bretelle de l’île. « Il y a des circonstances qui sont hors de notre portée comme les bouchons de circulation et dans ces cas-là notre priorité est que les gens sortent en sécurité », a indiqué le chef de la division des communications de La Ronde, Jules Hébert, qui affirme ne pas avoir reçu de plaintes à ce sujet.

26 octobre 2014 : Une mère de famille qui dormait tranquillement auprès des siens a perdu la vie dans un tragique accident de voiture, lorsqu’un conducteur a atterri directement dans sa résidence, à Saint-Alexis, dans la région de Lanaudière. « Vers 3h30, un automobiliste dans la vingtaine a perdu le contrôle de sa berline grise et a heurté une maison, sur le rang Petite-Ligne », a indiqué Audrey-Anne Bilodeau, de la Sûreté du Québec. Dans la maison, deux adultes dans la trentaine et de deux à trois enfants étaient endormis. Les enfants n’ont pas été blessés. La femme est décédée et l’homme a été transporté à l’hôpital pour des blessures sérieuses qui ne mettent pas sa vie en danger. « Le conducteur était seul à bord et a eu des blessures mineures, a poursuivi Mme Bilodeau. Il est à l’hôpital, sous surveillance policière et des tests sanguins ont été demandés. » Selon les premières informations, l’alcool et la vitesse pourraient être en cause. Des reconstitionnistes ont sécurisé le périmètre autour de la maison afin de débuter leur enquête. D’après les autorités, la vitesse était limitée à 80 km/h et il n’y aurait pas de « courbe notoire ».

26 octobre 2014 : Un homme a été intercepté, en plein après-midi, alors qu’il fuyait à vélo après avoir commis un vol qualifié dans une banque de l’arrondissement d’Outremont, à Montréal, avec un pistolet à plombs. Le suspect de 43 ans s’est introduit, cagoulé, à l’intérieur du bâtiment situé à l’angle des rues Bernard et Hutchison, afin d’y dérober un montant d’argent qui n’a pas été dévoilé par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Toutefois, il ne s’agirait pas d’une somme considérable. Après avoir reçu un bon nombre d’appels, les policiers du SPVM se sont présentés sur les lieux, vers 16h. «Ils ont poursuivi l’homme à pied et l’ont rapidement arrêté, non loin des lieux», a indiqué Manuel Couture, du SPVM. Le suspect, déjà connu des milieux policiers pour des délits similaires, a été transporté vers un centre opérationnel et devait être rencontré par les enquêteurs.

26 octobre 2014 : Un incendie a éclaté dans un centre de recyclage de métaux situé sur la montée Masson, à Laval. Pour une raison encore inconnue, les flammes auraient pris naissance dans le commerce SNF, dans un îlot de voitures. L’entreprise est spécialisée dans le recyclage de rebuts métalliques industriels, commerciaux et résidentiels. Un imposant panache de fumée s’élevait dans le ciel et des flammes étaient visibles depuis une bonne distance. Plus d’une quarantaine de pompiers du service de sécurité incendie de Laval étaient sur place pour maîtriser le brasier. L’intervention des pompiers est rendue plus difficile parce que le secteur n’est pas relié au système d’alimentation en eau. Des citernes d’eau doivent donc être transportées sur les lieux. «Ça complique énormément la tâche», a souligné Sylvain Gariépy, chef de division au service de sécurité incendie de Laval. Les pompiers devraient être sur les lieux pendant encore plusieurs heures, vu l’ampleur de l’incendie. Un représentant d’Urgence-Environnement a été dépêché sur les lieux avec un laboratoire mobile servant à analyser les concentrations de gaz dans l’air. Il sera ainsi possible de déterminer ce que contient la fumée. Le ministère du Développement durable, de l’Environnement, et de la Lutte contre les changements climatiques a assuré prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de la population et la protection de l’environnement.

27 octobre 2014 : Une pétition a été mise en ligne afin que le sergent d’armes Kevin Vickers reçoive la Croix de la vaillance, la plus haute décoration pour un civil au Canada, pour avoir neutralisé le tireur qui a sévi sur la colline parlementaire mercredi dernier. M. Vickers a tiré les premières balles qui ont neutralisé Michael Zehaf-Bibeau, 32 ans, mercredi dernier à l’entrée de la bibliothèque du Parlement. L’auteur de l’attentat s’était rendu à cet endroit après avoir tiré sur le caporal Nathan Cirillo, 24 ans, qui montait la garde au Monument commémoratif de guerre. La Croix de la vaillance est la deuxième décoration saluant la bravoure en importance au pays, après la Croix de Victoria. Cette décoration est décernée seulement à des membres des Forces canadiennes ou aux alliés du Canada ayant servi sous commandement militaire canadien. Le ministre canadien de la Sécurité publique, Steven Blaney, a indiqué lundi à des journalistes à Ottawa que la pétition, lancée par Kevin Gaudet, un collaborateur de Sun News, était une très bonne idée. «Je signerais cette pétition parce que je suis très reconnaissant de pouvoir être ici aujourd’hui pour aider à garder notre pays en sécurité», a dit le ministre. L’initiateur de la pétition a indiqué avoir été touché par le geste héroïque de M. Vickers lors des événements de mercredi dernier. «C’est l’acte de bravoure ultime. Il était sur la ligne de feu», a-t-il dit. Paul Dewar, député du NPD, a poussé l’idée plus loin. Il croit qu’il serait important de reconnaître tous ceux qui ont contribué à protéger les députés pendant la fusillade. « Kevin doit être loué, mais féliciter tout le groupe qui nous a sauvé la vie serait bien aussi », a dit M. Dewar. Annabelle Cloutier, porte-parole pour le gouverneur général David Johnston, a mentionné que grâce à l’initiative de M. Gaudet, une recommandation pourra être faite afin que M. Vickers reçoive la décoration. Le premier lieutenant de la Garde côtière Leslie Palmer est le dernier récipiendaire de la Croix de la vaillance. Il l’a reçu en 2006 pour avoir sauvé la vie de deux pêcheurs pris dans une tempête hivernale au nord des côtes de la Colombie-Britannique en 2004. Il est possible de s’inscrire à la pétition pour Kevin Vickers à l’adresse Pétition pour Kevin Vickers.

27 octobre 2014 : Un travailleur a subi de graves blessures lorsque le mur d’un condominium en construction s’est effondré sur lui. Le drame s’est produit sur un chantier de Québec, situé sur la rue des Rigoles, dans le quartier Val Bélair. L’homme était inconscient à l’arrivée des ambulanciers. L’usage d’une rétrocaveuse a été nécessaire pour soulever le mur et permettre aux secouristes de faire leur travail. Des manœuvres de réanimation ont été tentées sans succès. Le travailleur a été transporté à l’hôpital de l’Enfant-Jésus où les médecins n’ont pu que constater son décès. Comme il s’agit d’un accident de travail, la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) a dépêché trois inspecteurs sur place pour enquêter sur les circonstances du drame. «Ce qu’on sait pour le moment, c’est que les travailleurs s’affairaient à démolir l’immeuble à condos en construction, puisqu’il y avait des problèmes d’humidité, a dit Maxime Boucher, porte-parole de la CSST. C’est durant la démolition que l’une des parois s’est effondrée sur le travailleur.» L’âge de la victime n’a pas été précisé.

27 octobre 2014 : On apprend aujourd’hui qu’un jeune homme apparemment sans histoire fait face à la justice pour avoir poignardé à mort le chien de son voisin. Alexandre Perrier-Gallant, âgé de 19 ans, de Sainte-Anne-de-Beaupré, a plaidé coupable à une accusation d’avoir brutalisé un animal, au palais de justice de Québec. L’accusé dit qu’il a «perdu la carte», qu’il se souvient d’avoir donné une douzaine de coups de couteau à l’animal et qu’il pensait à son père en le frappant. Le 5 octobre 2013, Alexandre Perrier-Gallant a pris son couteau de pêche, puis il est allé voler le chien d’un voisin, un animal qui ne jappait pas, et il l’a frappé de plusieurs coups de couteau. Le jeune homme, cadet des Forces armées canadiennes, a ensuite jeté la carcasse du chien dans un bac à ordures. Perrier-Gallant a raconté l’affaire à une amie sur un réseau social, mais celle-ci l’a dénoncé. Après enquête, les policiers ont effectivement constaté que le chien d’un voisin manquait à l’appel. De plus, lors d’une perquisition au domicile du jeune homme, ils ont retrouvé des poils de l’animal, qu’il avait conservés. Il reviendra devant la juge le 29 janvier prochain pour les représentations sur la peine. D’ici là il sera examiné aux fins de préparation d’un rapport présentenciel.

28 octobre 2014 : Les policiers municipaux de la province ont mis de côté les jeans et les pantalons de camouflage, mardi, alors qu’avaient lieu les funérailles de Nathan Cirillo, tué la semaine dernière, à Ottawa. La consigne donnée aux policiers de la part de leurs syndicats se voulait avant tout une marque de respect envers les militaires. La communauté policière portera à nouveau leurs pantalons conventionnels samedi, jour des obsèques de l’adjudant Patrice Vincent, heurté à mort le 20 octobre, à Saint-Jean-sur-Richelieu, par un jeune homme s’étant converti à l’islamisme radical. Les policiers municipaux du Québec pourraient également revêtir les pantalons conventionnels pour le jour du Souvenir, le 11 novembre. Outre ces trois journées où ils feront une «trêve de moyens de pression», les policiers continueront de porter des pantalons non traditionnels dans le but de protester contre le projet de loi 3 sur les régimes de retraite.

28 octobre 2014 : Le gouverneur chinois opposé à l’importation de porc n’a pas compris la démarche du Québec, croit le ministre Jacques Daoust, qui associe sa réaction négative à du protectionnisme. « Je ne suis pas sûr que l’intervenant comprenait bien ce qui était notre intervention », a expliqué le ministre de l’Économie, qui accompagne Philippe Couillard dans sa mission dans l’empire du Milieu. « On ne s’en va pas offrir de nourrir la population chinoise. On s’en vient avec des produits d’exception », a souligné M. Daoust en marge d’une rencontre avec des travailleurs de Casavant Frères. Ces derniers installent en ce moment le nouvel orgue de la Cathédrale du Nord à Pékin, capitale de la République populaire de Chine. Rappelons que M. Couillard a subi un revers diplomatiquealors que le gouverneur de la province du Shandong lui a opposé une fin de non-recevoir à l’importation massive de porc du Québec en Chine durant un entretien public. Guo Shuqing, qui dirige la région de 95 millions d’habitants, lui a lancé « on a assez de porcs » devant plusieurs représentants de l’administration du Shandong et des membres de la délégation québécoise, dont le président de la Fédération des producteurs de porc du Québec. M. Shuqing est une figure politique importante en Chine et il est pressenti comme un candidat sérieux à la vice-présidence du pays lors de la prochaine transition en 2018, selon le ministère des Relations internationales du Québec. « Il y a une mécompréhension de ce qu’on offre. On n’est pas assez connu. On doit rétablir la situation. On ne s’en vient pas remplacer leurs producteurs. On s’en va offrir quelque chose qu’ils n’ont pas: un produit recherché et de qualité », a rétorqué M. Daoust. M. Daoust, qui dit avoir vu « évoluer » la population chinoise depuis 15 ans, croit « qu’ils vont vers la recherche de qualité », un créneau que peut occuper le Québec.

28 octobre 2014 : L’examen terminal de français au cégep demeurera obligatoire pour l’obtention du diplôme d’études collégiales sauf pour les «cas particuliers», a promis le ministre de l’Éducation Yves Bolduc. «L’épreuve sera maintenue et sera corrigée de la même façon», a assuré le ministre Bolduc mardi alors qu’il répondait aux questions de Mario Dumont sur les ondes de LCN. M. Bolduc réagissait aux accusations de députés de la Coalition Avenir Québec et du Parti québécois qui le soupçonnent de vouloir dispenser certains étudiants des cégeps de l’obligation de réussir le test de français. Environ 15 % des étudiants échouent au test de français ce qui les empêche de décrocher leur DEC. «Les critères de réussite ne seront pas abaissés», a promis Yves Bolduc. Le ministre a pris soin de préciser que l’obligation de réussir le test de français pourrait être levée pour certains «cas particuliers». Il a cité en exemple un étudiant aux prises avec une dyslexie sévère qui le rendrait incapable de réussir l’examen de français. «Est-ce qu’on pourrait, face à cette personne, avoir une attitude différente?», a demandé Yves Bolduc, s’inspirant ainsi du rapport Demers sur l’enseignement collégial qui vient de lui être remis. Yves Bolduc a aussi écarté une autre possibilité évoquée dans le rapport Demers : accorder leur DEC aux étudiants dans les champs d’études techniques même s’ils n’ont pas réussi tous les cours de formation générale (philosophie, littérature, langue seconde, éducation physique). «Il n’y aura pas de souplesse à ce niveau-là. Pour être diplômé du collège, il faudra réussir tous les cours», a assuré le ministre.

Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu dans la semaine entre le 22 octobre et le 28 octobre 2014 : 22 octobre – 28 octobre 2014.

le Château
Le Château, un imposant édifice sur la rue Sherbrooke à Montréal. Image : GrandQuebec.com.

Nos sources pour ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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