Nouvelles Québec : C’est arrivé au Québec entre le 22 novembre et le 30 novembre 2014
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 14 novembre jusqu’au 21 novembre 2014
22 novembre 2014 : Une fête entre amis dans une résidence de Terrebonne, en banlieue de Montréal, a dégénéré dans la nuit de vendredi à samedi. Une femme a été blessée et des coups de feu ont été tirés. Vers 1h, un petit groupe s’est présenté dans une résidence de la rue du Griffon, près du boulevard des Seigneurs. Les individus se sont rapidement fait expulser du domicile, faute d’invitation. «La bagarre a alors éclaté entre les deux groupes à l’intérieur de la maison», a indiqué le capitaine Sylvain Théorêt de la police de Terrebonne. Une femme a été blessée au visage, possiblement par une bouteille. Elle a été transportée à l’hôpital pour y traiter des blessures mineures. «Le petit groupe a pris la fuite à bord d’un véhicule et il y a eu échange de coups de feu», a ajouté le capitaine Théorêt, soulignant que personne n’a été blessé par balle. Trois hommes ont été arrêtés par les policiers qui se rendaient sur les lieux. Une arme à feu a également été saisie. Le secteur a été fermé à la circulation pendant plusieurs heures afin de protéger la scène de crime.
22 novembre 2014 : Les conservateurs de Stephen Harper ont remonté la pente et sont presque à égalité avec les libéraux de Justin Trudeau dans les intentions de vote des électeurs, indique un nouveau sondage produit par la firme Forum Research. L’élection de Justin Trudeau à la direction du PLC avait permis aux libéraux de prendre 10 points d’avance sur les conservateurs, mais le sondage réalisé auprès de 1500 électeurs réduit maintenant cet écart à 3 points, alors que 36 % appuient les libéraux et 33 % les conservateurs. Les choses vont beaucoup moins bien pour les néo-démocrates de Thomas Mulcair, qui ne recueillent que 18 % de la faveur populaire. Selon le président de Forum Research, le Dr Lorne Bozinoff, Stephen Harper a eu d’inhabituelles grosses cartes dans ses mains récemment, «et il les a bien jouées». «Les chefs de l’opposition ont toujours de la difficulté à s’imposer en temps de guerre; ils ne peuvent pas être trop en désaccord avec le gouvernement sans paraître antipatriotiques ou donner l’impression de ne pas suffisamment appuyer les soldats.» Les événements dramatiques survenus au Monument commémoratif de guerre et au Parlement d’Ottawa, de même que le débat à la Chambre des communes sur la décision d’envoyer des troupes combattre le groupe État islamique ont contribué à donner beaucoup de visibilité au premier ministre Harper. Le mois dernier, un sondage de la même firme accordait 38 % aux libéraux, 34 % aux conservateurs et 19 % aux néo-démocrates.
22 novembre 2014 : Le gouvernement canadien a imposé l’obligation de visa pour les ressortissants de Saint-Christophe-et-Niévès, dans les Caraïbes, en raison de préoccupations de sécurité nationale. Le gouvernement du Canada détient des preuves que des personnes ayant des liens avec des organisations terroristes et le crime organisé utiliseraient le passeport de cet État, situé dans les petites Antilles, pour éviter le contrôle de l’immigration, a confié une source. Il serait même très facile de se le procurer. Les gens qui investissent entre 250 000 $ et 400 000 $ dans certains secteurs de l’économie sont admissibles à la citoyenneté à vie. Les autorités canadiennes craignent que des gens, qui autrement ne seraient pas admissibles à entrer au Canada pour des raisons de sécurité, puissent changer de nom et se faufiler au Canada en utilisant ce stratagème. Les demandeurs de passeport de Saint-Christophe-et-Niévès peuvent facilement changer de nom, nous a-t-on confié. Notre source a souligné que la majorité des acheteurs de ce passeport viennent de Syrie et de l’Iran. À partir de samedi, à midi, toute personne utilisant ce document de voyage devra faire une demande de visa et satisfaire aux exigences pour entrer au Canada. Ottawa soutient que le système de distribution de passeport à Saint-Christophe-et-Niévès représente environ 25 % du PIB du pays de 50 000 personnes. Saint-Christophe-et-Niévès est située entre les îles Vierges britanniques et la Guadeloupe et son économie dépend du tourisme. Environ 800 ressortissants de ce pays visitent le Canada chaque année.

23 novembre 2014 : Le ministre des anciens combattants, Julian Fantino, et le ministre de la Défense nationale, Rob Nicholson, ont annoncé, dimanche, un investissement de 200 millions $ dans des programmes de soutien aux militaires et anciens combattants en matière de santé mentale. Parmi ces mesures, on note la création à Halifax d’une importante clinique de traitement des blessures liées au stress opérationnel, appuyée par d’autres cliniques dans sept villes à travers le pays, dont Montréal et Saguenay. La campagne de sensibilisation appelée En route vers la préparation mentale, sera bonifiée pour rejoindre encore plus de militaires canadiens et des membres de leurs familles. De plus, le personnel du programme de soutien par les pairs sera augmenté afin de répondre au besoin des militaires et de leurs familles. «Afin de lutter contre la maladie mentale en soutien à nos militaires et à nos anciens combattants, nous investissons davantage dans les domaines de l’éducation et du traitement, ce qui nous permettra d’offrir un meilleur appui à leur famille et de tirer davantage profit de la technologie et de la recherche», a indiqué le ministre Rob Nicholson.
23 novembre 2014 : Le gouvernement du Québec pourrait économiser 2,3 milliards $ par année en resserrant sa gestion des fonds publics, a découvert la Commission de révision des programmes qui suggère de tabler particulièrement sur les municipalités et les garderies subventionnées. Cette commission présidée par l’ex-ministre libérale Lucienne Robillard vient de dévoiler les résultats de la première phase de ses travaux amorcés en juin. Huit programmes ont été examinés. Québec pourrait puiser 1,3 milliard $ dans les coffres des municipalités, recommande la Commission. Une telle ponction pourrait se faire sans augmentation des taxes municipales, a soutenu Lucienne Robillard. La croissance des dépenses des municipalités de 5,8 % de 2007 à 2012 est insoutenable, a-t-elle dit. Les efforts de contrôle des dépenses des municipalités doivent d’abord viser la rémunération de leurs employés, a soutenu la Commission. «Les municipalités ont besoin d’outils législatifs supplémentaires pour mieux contrôler leur rémunération. Elles n’ont pas de rapport de force», a exposé la présidente. Les municipalités réclament le droit de mettre leurs employés en lock-out en cas de désaccord avec les syndicats. Cette recommandation tombe trois semaines après la signature d’un pacte fiscal temporaire entre les municipalités et le gouvernement qui prévoit y récupérer 300 millions $.
23 novembre 2014 : Un incendie criminel est survenu au Ristorante La Cantina, un établissement connu entre autres pour ses anciens liens avec le milieu mafieux montréalais et situé dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, à Montréal. L’incendie s’est déclaré vers 1 h dans l’établissement situé à l’intersection de la rue Legendre Ouest et du boulevard Saint-Laurent. Les policiers ont été appelés sur les lieux car le système d’alarme s’était déclenché pour une introduction par effraction. À leur arrivée, les patrouilleurs ont plutôt trouvé un début d’incendie. Les flammes auraient été rapidement maîtrisées par les pompiers, demandés sur les lieux. «Certains éléments sur la scène laisseraient présager qu’un engin incendiaire aurait été lancé dans le commerce», a indiqué le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, Manuel Couture. Des enquêteurs de la division des incendies criminels ont expertisé la scène pendant la nuit. Le Ristorante La Cantina avait défrayé la manchette en août 2009 lorsque l’un des copropriétaires de l’établissement, Federico Del Peschio, avait été tué à bout portant dans le stationnement du restaurant. Il était très proche de Vito Rizzuto et de son père, Nicolo.
24 novembre 2014 : Les fortes rafales de vent qui ont soufflé tard lundi ont causé des pannes d’électricité affectant plus de 70 000 clients d’Hydro-Québec. La majorité des interruptions de service se situaient dans la région des Laurentides, où près de 28 000 clients étaient plongés dans le noir au plus fort des pannes. Dans Lanaudière, 11 000 foyers ont aussi été privés d’électricité. Dans le secteur de Rivière-du-Loup, plus de 7000 clients ont manqué d’électricité mardi matin, et ils ont été 3000 dans la même situation à Rimouski, dans le Bas-Saint-Laurent. En soirée et dans la nuit, le vent soufflait à près de 40 km/h à Joliette, avec des rafales pouvant dépasser les 50 km/h. À Montréal, le vent atteignait 50 km/h, avec des pointes frôlant les 80 km/h. Les bourrasques devraient continuer dans la journée de mardi, selon Environnement Canada. Un peu partout dans la province, des dommages ont été observés aux arbres en raison du vent. Les pompiers de Québec ont mentionné avoir répondu pendant la nuit à une cinquantaine d’appels concernant des branches cassées ou des abris d’auto envolés. La côte Gilmour était fermée en début d’avant-midi en raison d’une branche qui entravait la circulation.
24 novembre 2014 : Une trentaine de personnes, dont un pompier, ont été intoxiquées au monoxyde de carbone à la suite d’une fuite de gaz survenue dans un bâtiment résidentiel et commercial du Plateau-Mont-Royal, à Montréal. La fuite est survenue vers 15 h 30 dans l’édifice de trois étages situé sur l’avenue du Mont-Royal, entre l’avenue De Lorimier et la rue des Érables. Elle serait liée au système de chauffage qui était soumis à des travaux de réfection. Une dizaine de personnes, dont le pompier intoxiqué, ont été transportées vers un hôpital, alors qu’une vingtaine de personnes ont été traitées sur place. «On ne craint pour la vie de personne», a indiqué Stéphane Smith d’Urgence-santé. Une vingtaine de pompiers et cinq véhicules d’urgence ont été dépêchés sur les lieux et se trouvaient toujours sur place vers 16 h, afin de ventiler le bâtiment. Des employés de Gaz Métro collaboraient avec eux.
25 novembre 2014 : Une automobiliste de Repentigny a eu toute une frousse ce soir en circulant sur l’autoroute 40. Un objet, qui pourrait être une pièce de béton, a fracassé son pare-brise. Il était près de 20 h, dimanche soir lorsque Élyse Goulet circulait sur l’autoroute 40 en direction est. À la hauteur du viaduc de l’autoroute 640, un objet carré de 60 centimètres de long par 60 centimètres de large a frappé son pare-brise. «Il y a une voiture qui était embarquée sur la 40, j’ai lâché la route du regard pour regarder l’automobiliste, mais quand mes yeux sont revenus sur la route, j’ai vu le morceau, il s’en est venu directement sur moi», a expliqué la femme à TVA Nouvelles. Sur le capot de la voiture, à la hauteur des essuie-glaces, on peut voir des résidus de l’objet qui est entré en collision avec la Kia, soit une poussière de roche semblant contenir du fer. Toutefois, personne au ministère des Transports du Québec (MTQ) n’est venu prendre des échantillons. «Hier (lundi), on a fait la demande, si le ministère ou la Sûreté du Québec allait venir voir les dommages, et on nous a dit que personne ne venait dans ces cas-là», a précisé la dame. Le MTQ a procédé à une inspection de sa structure et n’a rien constaté. L’ouvrage a fait l’objet d’une analyse complète le 9 octobre dernier et a obtenu son feu vert. Il n’y a aucune trace non plus sur la chaussée d’un objet ressemblant à ce qui a frappé la voiture de Mme Goulet. Alors qu’est-ce qui a bien pu se passer? Toutes les hypothèses sont bonnes, d’un geste malveillant à la chute d’un objet depuis un camion passant sur le viaduc. Rien pour renforcer la confiance des automobilistes envers les infrastructures sur lesquelles ils circulent.
25 novembre 2014 : Un incendie suspect a éclaté ce soir à l’Auberge Gray Rocks, située à Mont-Tremblant, dans les Laurentides. Vers 21 h, les services d’urgence ont été alertés. L’embrasement était généralisé. «Des éléments retrouvés près de la scène nous portent à croire qu’il pourrait s’agir d’un incendie d’origine suspecte», a indiqué l’agent Éric Cadotte, porte-parole de la police de Mont-Tremblant. En mode défensif, les pompiers ont fait appel aux sapeurs des villes avoisinantes afin de les aider à combattre le feu. Selon les premières informations, il n’y avait personne à l’intérieur de l’auberge. «Il faut comprendre que c’est un édifice d’envergure ici, à Mont-Tremblant. Il s’agit du bâtiment de plus grande taille», a poursuivi M. Cadotte. Joyau du patrimoine touristique québécois, l’Auberge Gray Rocks et sa station de ski ont fermé leurs portes au printemps 2009. Selon les dirigeants de l’entreprise, le contexte économique et la chute du dollar américain ont causé la fermeture de ce centre de villégiature de 105 chambres. Fondée en 1906 à Mont-Tremblant, cette auberge centenaire est le tout premier centre de villégiature à avoir été construit dans les Laurentides.
26 novembre 2014 : Plus d’une cinquantaine de pompiers ont été appelés à combattre un incendie majeur qui a fait rage dans un bâtiment résidentiel de Québec. Ils ont été appelés sur le boulevard Masson, près de l’intersection avec le boulevard Père-Lelièvre, vers 2 h. Sur place, de la fumée et des flammes s’échappaient du toit du bâtiment de deux étages. Tôt jeudi, il n’était pas possible de connaître la cause du brasier et l’étendue des dommages. Selon les premières informations, personne n’a été blessé dans l’incendie.
26 novembre 2014 : Québec veut mettre fin au phénomène des «places fantômes» dans les garderies subventionnées en sanctionnant notamment les parents qui prendront part à la supercherie. Les fautifs pourraient même devoir payer leur place en garderie au plein prix pendant trois mois, une facture de plus 3500 $. Chaque année, des millions de dollars sont versés en trop aux garderies pour des places inoccupées. Selon le rapport Robillard sur la révision des programmes, 10 millions de jours ont été subventionnés à tort l’an dernier. Environ 280 millions $ ont ainsi été versés en trop par l’État en 2013-2014. Devant l’insistance des garderies, certains parents acceptent de payer pour cinq jours par semaine alors que leur enfant n’occupe la place que deux ou trois jours. Pour réserver leur précieuse place subventionnée, d’autres acceptent également de payer avant même que leur bambin fasse son entrée à la garderie. Le gouvernement Couillard souhaite mettre un terme à cette pratique. La ministre Francine Charbonneau a déposé un projet de loi en ce sens mercredi à l’Assemblée nationale. Outre les parents, les garderies en tort seront également punies. Des pénalités de 250 à 1000 $ seront imposées aux prestataires de service de garde qui donneront de faux renseignements au gouvernement ou qui inciteront des parents à inscrire des renseignements trompeurs. Ils seront même passibles de sanctions pénales. La ministre de la Famille aura le pouvoir d’annuler, de diminuer ou de suspendre la subvention consentie aux garderies prises en défaut. «On responsabilise celui qui donne le service et celui qui reçoit le service», a dit la ministre Francine Charbonneau. Avec ces mesures, le gouvernement mise sur une économie récurrente de 129 millions $ par an à compter de 2017-2018.
26 novembre 2014 : Le «Grand dérangement» et c’est exactement ce que les employés municipaux ont fait: déranger. Ils ont été plus de 5500 travailleurs à débrayer aux quatre coins du Québec, afin de protester contre le projet de loi 3 sur la réforme des régimes de retraite. Près du tiers d’entre eux ont manifesté à Montréal. L’événement, organisé par la Coalition syndicale pour la libre négociation, doit se dérouler durant 24 heures. Vingt-cinq syndicats locaux ont été donc en grève dès minuit, dans la nuit de mardi à mercredi et des manifestations se sont tenues à différents endroits un peu partout dans la province. «Ils ont tenu des manifestations ciblant principalement les hôtels de ville et les édifices municipaux», a fait savoir la Coalition par voie de communiqué. Plusieurs autres «actions de visibilité» ont également eu lieu au cours de la journée. Plus tôt cette semaine, les employés municipaux ont su convaincre la Commission des relations du travail (CRT) que les services essentiels sont suffisants pour assurer la santé et la sécurité de la population durant la grève. À Montréal, seuls les professionnels municipaux ont débrayé, les employés cols blancs n’ayant pas remis leur avis de grève à temps. Ils comptent toutefois se rattraper le 2 décembre lors d’un deuxième «dérangement». Avec son «Grand dérangement», la Coalition syndicale pour la libre négociation souhaite mettre la population en garde contre les politiques du gouvernement de Philippe Couillard. «En nivelant arbitrairement vers le bas les conditions de travail des employés municipaux, le gouvernement empoisonnera durablement les relations de travail», indique le regroupement syndical. À de nombreuses reprises au cours des derniers mois, le premier ministre Philippe Couillard a mentionné que son gouvernement ne reculerait pas dans le dossier de la réforme des régimes de retraite.
27 novembre 2014 : Un suspect qui venait de cambrioler une épicerie est décédé dans sa fuite après un grave accident de voiture, dans l’arrondissement de Montréal-Nord, à Montréal. «L’homme a cambriolé une épicerie dans le secteur de Rivière-des-Prairies, au coin du boulevard Maurice-Duplessis et de la 27e Avenue, et a pris la fuite, expliqué Simon Delorme, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Les policiers ont recherché l’homme qui roulait à tombeau ouvert dans les rues de Montréal. Aucun policier n’a entamé de poursuite contre le suspect vu la dangerosité et les conditions climatiques.» Le voleur a poursuivi sa course folle sur le boulevard Maurice-Duplessis en direction ouest avant de percuter de plein fouet trois véhicules stationnés au coin du boulevard Langelier. «Par la suite, il a fait un tête-à-queue et il a fini sa course contre un arbre d’une résidence», a ajouté M. Delorme. Des enquêteurs du SPVM ont été dépêchés sur les lieux afin de reconstituer la scène. Le boulevard Maurice-Duplessis a été fermé entre les boulevards Roland et Langelier.
27 novembre 2014 : La police de Lévis enquêtait vendredi matin sur la mort d’un homme de 45 ans, retrouvé sans vie dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la cage d’escalier de son bloc appartement, à Lévis. «Le corps de l’homme a été découvert peu avant 4h, a indiqué le capitaine Marc Tremblay, de la police de Lévis. La victime ne portait aucune marque de violences apparentes.» Le décès du résident de Lévis est considéré comme suspect et des enquêteurs ont été demandés sur les lieux pour faire la lumière de ce tragique évènement.
27 novembre : Un cycliste de 43 ans été happé mortellement par un camion-remorque, jeudi matin, dans le secteur de Griffintown, à Montréal. L’accident s’est produit vers 9 h, à l’angle des rues de Nazareth et Wellington, près de la bretelle d’accès à l’autoroute Bonaventure. Selon les premières informations, le poids lourd circulait en direction Est sur la rue Wellington. C’est en amorçant un virage à droite que le conducteur du camion a heurté le cycliste, qui effectuait lui aussi une manœuvre dans la même direction. «L’homme est resté coincé entre les essieux à l’arrière du poids lourd et a été traîné sur plusieurs mètres», a indiqué l’agent Simon Delorme du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). «Son décès a été constaté sur les lieux», a précisé pour sa part Stéphane Smith, chef aux opérations à Urgences-santé. Le conducteur du camion a été transporté vers un centre hospitalier, victime d’un choc nerveux. Une femme qui a tenté d’intervenir pour faire arrêter le poids lourd a également été transportée à l’hôpital pour un choc nerveux.
28 novembre 2014 : Le gouvernement Couillard souhaite restreindre l’accès au programme public de procréation assistée. Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a déposé un projet de loi qui vise notamment à interdire les activités de fécondation in vitro chez les femmes. De plus, «les activités de procréation assistée devront, dans certains cas, être précédées d’une évaluation psychosociale positive des personnes formant le projet parental». Le projet de loi prévoit également de mettre fin à la couverture, par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), des services de procréation médicalement assistés. La couverture des services d’insémination artificielle sera toutefois maintenue. Elle sera même élargie aux «services requis à des fins de préservation de fertilité». La proposition législative s’inspire en partie des recommandations contenues dans le rapport du Commissaire à la santé et au bien-être, Robert Salois. Ce dernier suggérait des critères de resserrements qui permettraient au gouvernement de réaliser des économies de l’ordre de 30 %. En quatre ans, le programme québécois de procréation assistée a coûté 131 millions $ à la RAMQ et au régime public d’assurance médicaments. À cela s’ajoutent 15 millions $ dans le développement de nouveaux centres de procréation assistée. Par ailleurs, le projet de loi 20 du ministre Gaétan Barrette prévoit certaines obligations applicables à la pratique des médecins qui participent au régime d’assurance maladie du Québec. Les médecins omnipraticiens devront assurer le suivi médical d’un nombre minimal de patients et les médecins spécialistes auront l’obligation de recevoir, en consultation ailleurs qu’au service d’urgence d’un établissement, un nombre minimal de patients. La proposition législative contient aussi des exigences pour assurer aux patients la continuité des soins. Les médecins qui refuseront de se conformer à ces obligations verront leur rémunération réduite par la RAMQ. Le projet de loi confère également au ministre de la Santé «le pouvoir [temporaire] de déterminer, dans certaines circonstances, de nouvelles conditions et modalités de rémunération applicables aux médecins».
28 novembre 2014 : Les épiciers qui réemballent leurs viandes après les avoir placés sur les comptoirs sont des tricheurs et seront poursuivis, promet le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation Pierre Paradis. «Les agriculteurs québécois produisent des produits de qualité, les consommateurs les achètent et sont en droit de savoir qu’il n’y a pas de tricheurs entre les deux», a commenté le ministre Paradis mardi matin à l’Assemblée nationale. M. Paradis s’est dit outré d’apprendre, dans un reportage diffusé à Radio Canada, que des marchands se permettent de réemballer les viandes et les poissons sur les comptoirs afin d’en modifier la date. Deux lois régissent la mise en marché des viandes et des poissons au Québec, l’une de juridiction provinciale et l’autre de juridiction fédérale. «Les deux lois n’interdisent pas le réemballage et je regarde la possibilité de l’interdire (…) Ça faciliterait le travail des inspecteurs et cela donnerait des garanties additionnelles aux consommateurs», a exposé Pierre Paradis. Le réemballage des viandes et poissons est une pratique qui n’est pas nouvelle, mais qui est en voie de se généraliser, a soutenu M. Paradis. «On parle de santé publique et de gens qui trichent sur la qualité de nos produits. On a intenté des poursuites dans le passé. Nous retournerons devant les tribunaux», a-t-il promis. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) dispose de 275 inspecteurs pour vérifier la qualité des produits périssables vendus en épiceries. «Une fois qu’elle est emballée, la viande devrait être vendue», a statué le ministre Paradis.

28 novembre 2014 : Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, juge «tout à fait inacceptable» qu’une résidente d’un CHSLD n’ait pas eu droit à un bain complet depuis neuf mois. Il a réitéré son intention de «serrer la vis» aux établissements de santé qui n’offrent pas les services d’hygiène adéquats à leurs patients. Le «Journal de Montréal» a révélé jeudi qu’une patiente de 85 ans était lavée uniquement à la débarbouillette depuis son admission au centre d’hébergement de soins de longue durée Auclair, à Montréal, en février dernier. L’établissement a fait valoir que la condition physique de certains résidents ne permettait pas de leur faire prendre un bain. «C’est une question de sécurité. Ce n’est pas par manque d’équipement, mais ce serait trop risqué de les déplacer», a indiqué la responsable des communications du CHSLD. «C’est une situation qui est tout à fait inacceptable, a réagi Gaétan Barrette. Je ne l’accepterais pas pour moi-même et je ne l’accepterais pas pour mes parents qui sont dans ce groupe d’âge-là.» Le ministre de la Santé a prévenu que le centre d’hébergement allait devoir s’expliquer sur ses façons de faire. Il a en outre mis en doute les justifications évoquées par l’établissement pour ne pas avoir donné de bain à la dame. Selon lui, il ne s’agit que «d’excuses» qui le confortent dans sa décision d’avoir ordonné une révision complète des orientations données aux CHSLD pour la prestation des soins d’hygiène. Le cas révélé par le «Journal de Montréal» a suscité de vives réactions à l’Assemblée nationale. Les porte-parole pour les aînés du Parti québécois, Harold Lebel, et de la Coalition avenir Québec, François Paradis, ont interpellé le gouvernement pour veiller à ce que ce genre de situation ne se reproduise plus.
29 novembre 2014 : Un incendie a éclaté ce matin à l’usine de papeterie White Birch, dans l’arrondissement La Cité-Limoilou, à Québec. Les pompiers sont arrivés sur les lieux vers 8 h 30. Les flammes étaient visibles dans la toiture de l’un des plus vieux bâtiments de l’usine, qui sert de cheminée. Les flammes s’échappaient de l’extrémité supérieure, à 153 mètres (500 pieds) de hauteur. «Personne n’a été blessé lors de l’incendie», a indiqué Annie Marmen, porte-parole pour le Service de protection incendie de la Ville de Québec. Près de 45 pompiers sont venus combattre le brasier. Heureusement, il n’y a pas eu de propagation majeure. L’incendie a été maîtrisé vers 9 h 45. Selon les premières informations, le bâtiment le plus touché contenait des pièces d’équipement. Impossible toutefois de connaître la valeur exacte des dommages.
29 novembre 2014 : Le consensus a été long et difficile à obtenir, mais les leaders réunis à Dakar se sont finalement entendus pour porter Michaëlle Jean à la tête de l’Organisation mondiale de la Francophonie. L’ex-gouverneure générale du Canada devient ainsi la première femme à accéder au poste de secrétaire générale de l’OIF. Son prédécesseur, le Sénégalais Abdou Diouf, était en poste depuis 2003. Il avait lui-même succédé à Boutros Boutros-Ghali, d’Égypte, qui avait été le premier à occuper cette fonction, créée en 1997. Avec Michaëlle Jean, la Francophonie se prépare à écrire une nouvelle page de son histoire», a déclaré M. Diouf, devant les chefs d’État et de gouvernement.«Je suis très enthousiaste à l’idée de travailler avec toutes ces femmes et tous ces hommes qui font et vivent la Francophonie au quotidien», a déclaré à son tour Michaëlle Jean, émue. «J’entends répondre aux besoins et aux attentes des États et gouvernements membres de l’OIF, tout en donnant une nouvelle impulsion à la Francophonie, a-t-elle continué. Ensemble, traçons le chemin d’une Francophonie moderne et tournée vers l’avenir. La Francophonie du XXIe siècle sera au service et à l’écoute des jeunes et des femmes. Prospère, elle conjuguera l’accroissement des échanges et le développement humain et durable pour tous.» Malgré un dernier sprint de tractations qui s’est terminé tard samedi soir, les leaders de la Francophonie n’étaient toujours pas arrivés à s’entendre, dimanche matin. Alors qu’on s’attendait à ce que la décision par consensus des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’OIF soit annoncée vers midi, heure du Sénégal, le suspense s’est poursuivi jusqu’à 14 h 20, heure du Sénégal. Dans les coulisses du XVe Sommet de la Francophonie qui se termine dimanche à Dakar, la rumeur voulait que pour la toute première fois dans l’histoire de l’OIF, un vote en bonne et due forme soit nécessaire, ce qui n’a finalement pas été le cas. D’abord prévu pour 10 h 30, le huis clos des chefs d’État et de gouvernement n’a finalement débuté qu’à midi. Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, après une trentaine de minutes de discussions avec l’ensemble des leaders, le premier ministre Harper et ses homologues de la France, du Congo, de l’Île Maurice et du Burundi auraient été isolés en privé pour essayer de s’entendre. Les leaders de la France, siège de l’OIF, du Sénégal, le pays hôte, et du Madagascar, prochain pays à accueillir le sommet, sont attendus en conférence de presse, avec la candidate élue aux côtés du secrétaire général sortant. Des délégués ont notamment rapporté que le Congo et le Canada tenaient mordicus à faire passer leur candidat respectif. Le premier ministre canadien Stephen Harper aurait refusé de renoncer à la candidature de Mme Jean. La diplomatie congolaise souhaitait aussi que l’un des leurs, l’écrivain Henri Lopes, accède à la tête de l’OIF. Devant la division, l’un des quatre Africains dans la course, Jean Claude de l’Estrac, 66 ans, un ex-ministre des Affaires étrangères de l’Île Maurice, située à l’est du Madagascar, dans l’océan Indien, a failli se faufiler et remporter la course. L’ancien président du Burundi Pierre Buyoya et l’Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu étaient aussi candidats. À défaut d’un vote, ont également circulé les rumeurs de candidatures de dernière minute, qu’un ou l’autre des pays membres de l’OIF aurait pu proposer pour dénouer l’impasse. Mme Jean, qui agit depuis 2010 à titre d’envoyée spéciale de l’UNESCO en Haïti, avait annoncé officiellement qu’elle souhaitait accéder à la direction de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lors de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, à Ottawa, en juillet 2014. La candidature de l’ancienne journaliste a reçu l’appui de plusieurs personnalités politiques canadiennes. L’ancienne chef d’antenne à Radio-Canada a été gouverneure générale du Canada de 2005 à 2010. Elle est chancelière de l’Université d’Ottawa depuis 2012, pour un mandat de quatre ans. Mme Jean a été nommée gouverneure générale par l’ancien premier ministre libéral Paul Martin. Durant la dernière année de son mandat marqué par le tremblement de terre en Haïti, Michaëlle Jean s’est engagée concrètement dans la reconstruction de son pays d’origine. Une mission qu’elle poursuit depuis auprès de l’UNESCO.
30 novembre 2014 : Après d’innombrables délais et des coûts qui ont doublé en quelques années, le premier train de la nouvelle ligne Mascouche a quitté la gare sans embûches lundi matin, au grand plaisir des élus et citoyens de la banlieue est. «L’arrivée de ce train fait vraiment mon affaire. Je paye plus de 90 $ par semaine pour mettre de l’essence dans mon camion, alors je vais beaucoup économiser grâce au train», a dit Christian Fournier, un résident de Mascouche qui compte prend le train cinq jours par semaine. La fébrilité était également au rendez-vous chez les élus des villes à l’est de l’île, qui attendent l’arrivée du train depuis longtemps pour désengorger les routes souvent congestionnés dès 6 h. Déjà les deux premiers trains de la ligne Mascouche étaient remplis à près de 40 % rendus à la troisième gare (Repentigny) en direction de Montréal, selon les premières estimations. Les stationnements incitatifs étaient également extrêmement populaires; ceux des gares de Mascouche et de Repentigny étaient presque complets à 6 h 30. Au total, environ 1000 personnes pourront voyager dans chacun des 16 trains qui circuleront sur la ligne quotidiennement du lundi au vendredi. Le projet en bref : 52 km de trajet, dont 13 km de nouvelles voies ferrées, 16 départs quotidiens du lundi au vendredi, 10 nouvelles gares, Coût total: 761 millions $ (Première estimation: 300 millions $), 11 000 passagers attendus par jour, Six locomotives «bimode» (électricité et diesel), 30 wagons, Durée de la construction : huit ans (prévue: trois ans), Coût d’exploitation annuel: environ 30 millions $, Complété à 92.6 % au lancement. Les problèmes rencontrés : Explosion du prix du projet, en partie due à l’augmentation de la valeur foncière des terrains prévus pour les nouvelles gares, ce qui a augmenté de plusieurs millions de dollars les frais d’expropriation. Délais dans la construction, qui a pris huit ans plutôt que trois comme prévu. Enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) au sujet d’un possible détournement de matériaux de construction qui pourraient avoir servi pour des rénovations aux maisons d’actionnaires des entreprises de construction. Démission du PDG de l’AMT Joël Gauthier en 2012 à la suite de soupçons de l’UPAC à son sujet. Réduction de l’ampleur du projet en 2012 en coupant notamment la gare Charlemagne et 700 cases de stationnement. Il faut encore compléter la gare Sauvé, retardée notamment à cause de difficultés avec le terrain qui est très abrupt. «La localisation n’est pas simple et il y a des enjeux de constructibilité», a souligné le PDG de l’AMT Nicolas Girard. Il faut aussi compléter la gare Pointe-aux-Trembles, qui a longtemps attendu un certificat d’autorisation de la part du ministère de l’Environnement, car la gare est aménagée sur un ancien dépotoir. Il faut compléter le stationnement de la gare Saint-Michel-Montréal-Nord, car l’AMT attend toujours les autorisations nécessaires du ministère du Développement durable. Il y a également eu plusieurs problèmes lors des négociations d’achat avec les anciens propriétaires du terrain.
30 novembre 2014 : Malgré une baisse des dépenses que l’administration qualifie «d’historique», les Montréalais verront leur compte de taxes augmenter en moyenne de 2,2 % pour l’année 2015. Le dépôt du deuxième budget de l’administration Coderre a été présenté sous le bruit des sirènes et trompettes des employés municipaux qui manifestaient à l’extérieur du bâtiment dans le cadre du Grand Dérangement. Pour 2015, les propriétaires d’une maison unifamiliale de valeur moyenne de 418 480 $ devront donc payer 77 $ de plus. L’an dernier, leur augmentation avait été de 94 $. Cette année, ce sont les résidents du Plateau qui feront face à la hausse la plus importante, soit de 4,5 %. Les plus chanceux seront les habitants de Montréal-Nord, qui subiront une hausse de 0,5 %. Le maire Coderre s’est montré fier du budget présenté puisque pour la première fois depuis les 30 dernières années, les dépenses de Montréal sont à la baisse. Bien qu’il se vante d’avoir respecté son engagement de ne pas hausser les taxes au-dessus du taux de l’inflation, qui est de 2 %, les partis de l’opposition n’ont pas tardé à lui rappeler que son calcul n’inclut pas les taxes locales, qui établissent la moyenne des hausses à 2,2 % pour le secteur résidentiel. La Ville a présenté un budget de 4882,6 millions $, en baisse de 12,8 millions $ par rapport à celui de l’an dernier. C’est la première fois depuis les fusions de 2002 que la Ville réussit à réduire ses dépenses par rapport à l’année précédente. Montréal va se serrer la ceinture et entend faire des économies de 33 millions $ dans sa masse salariale en coupant 410 postes, ce qui réduira son nombre d’employés à 22 015. Ce sont les policiers qui seront le plus touchés par ces coupes, puisqu’ils seront 93 de moins qu’en 2014. Le salaire des employés municipaux représente la moitié du budget de la Ville, soit 2,4 milliards $. La Ville compte également sur les constats d’infraction en matière de circulation et stationnement pour garnir ses coffres. Elle espère aller chercher un peu plus de 103 millions $ en amendes dans ses 19 arrondissements. Il s’agit d’une prévision à la hausse de 6,1 millions $ par rapport à l’an dernier. L’application du projet de loi 3 sur les régimes de retraite des employés municipaux permettra à Montréal d’économiser 49 millions $. «Nous avons donné notre appui à ce projet de loi, car nous sommes persuadés que les solutions pour réduire les coûts liés aux régimes de retraite ne passent pas par la poche des contribuables», a indiqué M. Coderre.

Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu dans la semaine entre le 1er décembre et le 7 décembre 2014.
Nos sources pour les nouvelles de cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse