C’est arrivé au Québec entre le 22 avril et le 30 avril 2014
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 15 avril jusqu’au 21 avril 2014
22 avril 2014 : Un navire transportant des produits chimiques s’est échoué dans le fleuve Saint-Laurent, au large de Grondines, faisant craindre un déversement toxique. Vers 4 h dans la nuit de lundi à mardi, le Halit Bey se dirigeait vers Trois-Rivières chargé de produits chimiques lorsqu’une «perte de gouvernail» a causé l’incident, selon Michel Plamondon, porte-parole de la Garde côtière. Le chimiquier-transporteur de 160 m construit en 2009 s’est alors pris dans les hautfonds du fleuve. Puisque le navire transportait de l’urée, un produit chimique liquide souvent utilisé dans les engrais, les autorités se sont rendues sur place pour s’assurer qu’il n’y aurait pas de déversement de produits polluants dans l’eau. La première inspection n’a toutefois révélé aucune fuite. «Il n’y a pas de pollution observée», a indiqué Julie Leroux, du Bureau de la sécurité des transports (BST), qui a dépêché un enquêteur sur les lieux. Deux remorqueurs se sont aussi déplacés pour aider au renflouement du navire, qui bat pavillon de la République des îles Marshall, lorsque la marée est remontée, vers 14 h 30. «Le devant du bateau regardait vers le sud, c’est comme si les remorqueurs ont tiré le derrière pour le mettre dans le chenal», a décrit Micheline Ricard, dont la maison donne directement sur le fleuve à Grondines. La dame, qui a vu le bateau échoué très tôt mardi matin, indique d’ailleurs que le fleuve était passablement agité durant la nuit. «Il y avait beaucoup de vagues», relate-t-elle, sans savoir s’il s’agit d’une explication possible. Une fois remis sur la voie navigable, le vraquier a toutefois pu reprendre son chemin vers Trois-Rivières, escorté par les remorqueurs. «Il est reparti sur son pouvoir, il n’a plus de problème avec sa navigation», a indiqué M. Plamondon. Transports Canada va évaluer s’il est nécessaire de faire une vérification mécanique sur le Halit Bey.
22 avril 2014 : Une septuagénaire l’a échappé belle, lorsque sa voiture a capoté et fait une chute de près de cinq mètres, à Québec. Il était environ 14 h 45 lorsque la dame, pour une raison qui était encore inconnue lundi, a perdu la maîtrise de son véhicule alors qu’elle se trouvait dans un stationnement du boulevard de l’Ormière. «Elle a percuté un parapet, a indiqué Catherine Viel, de la police de Québec. Sous l’impact, il a cédé et la voiture de la dame a capoté et chuté dans le stationnement du restaurant Saint-Hubert, une quinzaine de pieds plus bas.» Même si les services d’urgence ont dû avoir recours aux pinces de désincarcération pour sortir la dame de son véhicule, elle s’en est tirée qu’avec des blessures mineures. «Elle a été chanceuse dans sa malchance!» a noté Mme Viel.
22 avril 2014 : Une femme de 36 ans a été retrouvée ensanglantée dans un boisé de l’arrondissement d’Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal. «On a reçu un appel vers 5h45, un passant qui avait remarqué une dame ensanglantée sur la rue Ontario entre les rues Moreau et Préfontaine», a indiqué Jean-Pierre Brabant, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). La victime qui avait des traces de sang au niveau du visage a rapidement été transportée dans un centre hospitalier dans un état critique. Les policiers ont érigé un périmètre de sécurité sur la rue Moreau, entre les rues Ontario et Adam. «On va analyser la scène pour tenter de savoir ce qui s’est passé, a ajouté M. Brabant. On va aussi rencontrer les propriétaires des bâtiments autour pour voir s’il y a des caméras de surveillance et si elles sont exploitables.» Selon les autorités, la victime serait connue du secteur. Elle devrait être rencontrée par les policiers durant la journée, quant son état de santé le permettra. Aucun témoin n’aurait assisté à la scène.
23 avril 2014 : Philippe Couillard a créé plusieurs surprises en dévoilant la composition de son conseil des ministres. Yves Bolduc s’en va à l’Éducation et à l’Enseignement supérieur et Robert Poëti aux Transports. Le nouveau premier ministre du Québec, qui a été chaudement applaudi au Salon rouge, a distribué 26 limousines, en plus de la sienne, trois de plus que Pauline Marois. Il s’agit du même nombre de ministres que dans le précédent gouvernement Charest, malgré le contexte d’austérité budgétaire. Quant à la représentation féminine, la fameuse «zone de parité» n’a pas été atteinte. M. Couillard n’a pas respecté son engagement qu’il s’était lui-même fixé en début de campagne électorale. Il avait alors promis d’avoir au moins 40 % de femmes au sein de son conseil des ministres. Or, seulement huit femmes (sur les 18 élues) y accèdent, soit 31 %. M. Couillard a fait une très grande place aux recrues dans son équipe. Quatorze députés deviennent ministres pour la toute première fois, alors que douze ministres ont déjà servi sous Charest ou Bourassa. Il s’est dit fier de ce mélange d’expérience et de sang neuf. En plus des Transports, M. Poëti sera responsable de la région de Montréal. Lise Thériault prend du galon. L’ancienne ministre du Travail dirigera le ministère de la Sécurité publique et devient vice-première ministre. Christine St-Pierre hérite du prestigieux ministère des Relations internationales et de la Francophonie. La nouvelle venue Hélène David hérite du ministère de la Culture en plus de la Protection de la langue française, alors que l’ancien président de la Régie des installations olympiques David Heurtel est nommé au Développement durable, à l’Environnement et à la Lutte aux changements climatiques. Une autre recrue, François Blais, se voit confier l’Emploi et la Solidarité sociale. Pierre Paradis a terminé son purgatoire sur les banquettes arrières. Il revient au conseil des ministres à l’Agriculture. Pierre Moreau s’en va aux Affaires municipales, Kathleen Weil devient responsable de l’Immigration, «de la Diversité et de l’Inclusion», un clin d’œil à la charte de la laïcité du PQ. Le bras droit de Philippe Couillard pendant la campagne électorale, Jean-Marc Fournier, hérite d’un titre relativement long: ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, de la Francophonie canadienne et ministre responsable de l’Accès à l’information et des Réformes des institutions démocratiques. Laurent Lessard devient ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Arcand s’en va à l’Énergie et aux Ressources naturelles. Geoffrey Kelley reprend le collier aux Affaires autochtones. Francine Charbonneau devient ministre responsable des Aînés, de la Famille, de la Lutte à l’intimidation (responsable de la région de Laval). Dominique Vien est au Tourisme. D’autres choix ne surprendront toutefois personne. Comme prévu, le Dr Gaétan Barrette hérite de la Santé, le poste budgétaire le plus important, qui représente pratiquement 50 % des dépenses de l’État. M. Couillard a réservé une place de choix à ses trois recrues économiques dans son conseil des ministres. L’économiste de renom Carlos Leitao succède à Nicolas Marceau aux Finances. Martin Coiteux tiendra les cordons de la bourse au Trésor en plus de s’occuper de l’Administration gouvernementale et de la «Révision permanente des programmes». Jacques Daoust devient ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations. Le député de Trois-Rivières Jean-Denis Girard accède au conseil des ministres. Il sera délégué aux PME, à «l’Allègement réglementaire et au Développement économique régional». L’heure des décisions difficiles a sonné, a illustré M. Couillard, plaidant en faveur de la nécessité d’apporter des changements structurels. «L’heure n’est plus aux décisions marginales et cosmétiques», a-t-il prévenu. Le redressement des finances publiques passe par une discipline de fer, a-t-il insisté, en s’adressant à M. Coiteux. Luc Blanchette devient ministre délégué aux Mines alors que Jean D’Amour sera délégué aux Transports et à l’Implantation de la stratégie maritime. Enfin, Lucie Charlebois sera déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique. Sam Hamad hérite du ministère du Travail, poste qu’il a déjà occupé en 2009 et 2010. Il aura une mission délicate à gérer dans les prochains mois, alors qu’une menace de grève plane à nouveau dans le secteur de la construction. Il sera responsable de la région de la Capitale-Nationale. Le premier ministre Couillard assumera également la tâche de ministre responsable du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il a confié l’Outaouais à l’avocate Stéphanie Vallée, qui hérite de la Justice et de la Condition féminine. Stéphane Billette devient whip en chef du gouvernement, alors que Nicole Ménard présidera le caucus libéral. Marguerite Blais a reçu une offre pour effectuer un retour au Conseil des ministres, mais elle l’a elle-même déclinée, invoquant des ennuis de santé et des raisons personnelles. Un membre de sa famille proche est décédé dans les dernières semaines, a-t-elle précisé. Les ex-ministres Julie Boulet, Robert Dutil et Serge Simard font partie des grands oubliés, à l’instar de Gilles Ouimet, l’ex-bâtonnier, qui était pressenti à la Justice.
24 avril 2014 : L’ado de 17 ans, coupable d’avoir froidement assassiné un pharmacien sans histoire, a finalement reconnu qu’il méritait d’être assujetti à une peine pour adulte. «En tant qu’avocat de la défense, je ne peux pas affirmer qu’une peine spécifique (aux adolescents) soit suffisante», a lancé Me Khalid M’Seffar, dans un revirement de situation inattendu. David (nom fictif), devrait donc écoper vendredi de la prison à vie, sans possibilité de libération avant 10 ans, pour avoir tué de sang-froid Gary Quenneville, dans sa résidence de Sainte-Adèle, le 26 février 2012. Car en plus du meurtre, c’est tout le calvaire que le jeune avait fait subir à sa victime qui avait poussé Me Marie-Claude Bourassa de la poursuite à demander la peine la plus lourde pour David. Dans les mois précédant le meurtre, David avait en effet cambriolé à au moins cinq reprises la maison de M. Quenneville, qui avait aussi été conseiller municipal à Sainte-Adèle. Prenant l’affaire à la rigolade, David avait laissé des traces de son crime, une fois en pendant un nounours dans la résidence, une autre fois en plantant des couteaux dans les murs. L’affaire avait dégénéré quand David avait agressé directement M. Quenneville, dans le but de lui soutirer les NIP de ses cartes bancaires. David voulait ensuite partir en voyage dans le Sud, et il avait baptisé son plan «Mexico». Sauf qu’après avoir sauvagement frappé l’homme de 60 ans, il avait fini par l’étrangler à mort avec une rallonge électrique. David s’était rendu à la police après trois jours, pendant lesquels il ne semblait pas se soucier du meurtre qu’il avait commis. Personne ne s’attendait à ce coup de théâtre au palais de justice de Saint-Jérôme. L’annonce de la défense a immanquablement surpris la famille de M. Quenneville.
24 avril 2014 : L’hôtel de ville de L’Assomption a été visé par une perquisition de l’Unité permanente anticollusion (UPAC). Les motifs de cette visite restaient encore nébuleux en fin de journée. Selon les informations obtenues par L’Écho de Repentigny, les employés municipaux auraient été expulsés de l’hôtel de ville par des enquêteurs de l’UPAC vers 17 h. Ceux-ci étaient toujours présents dans le bâtiment municipal en début de nuit. La porte-parole de l’UPAC, Anne-Frédérick Laurence, a confirmé qu’une perquisition a eu lieu en fin de journée, sans toutefois préciser la ville ou les motifs. Des sources policières à L’Assomption confirment également «qu’un autre corps policier s’est présenté à l’hôtel de ville» jeudi en après-midi, sans en révéler plus. Le maire de la municipalité, Jean-Claude Gingras, a déclaré dans un entretien téléphonique vers 0 h 30 qu’il était heureux de la présence des policiers l’hôtel de ville et a démenti les informations de certains médias montréalais comme quoi l’enquête le concernerait.
24 avril 2014 : Philippe Couillard a rencontré le premier ministre canadien Stephen Harper, 24 heures après son assermentation. Lors de cette première rencontre avec M. Harper dans ses fonctions de premier ministre du Québec, il a discuté entre autres de développement énergétique. Rappelons que le ministre des Finances du Canada, Joe Oliver, avait lancé un appel aux Québécois mercredi pour qu’ils exploitent «un territoire riche en ressources naturelles à exploiter, entre autres de pétrole et de gaz». MM. Couillard et Harper ont aussi discuté «d’infrastructures […] en plus d’identifier des pistes de collaboration dans d’autres secteurs prioritaires, notamment la stratégie maritime», a indiqué Carl Vallée, attaché de presse de Stephen Harper. Cette rencontre de 50 minutes en marge du gala Triomphe à Québec a été «cordiale», a ajouté M. Vallée. Fidèle à son habitude, M. Harper n’a pas répondu aux questions des journalistes. Du côté de l’entourage de Philippe Couillard, on ne donne aucun détail et on réfère plutôt à la dépêche du gouvernement conservateur, puisque «tout est là-dedans». En 2012, lors de l’élection du Parti québécois, il avait fallu attendre plus d’un mois pour que Mme Marois rencontre M. Harper à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, en marge du sommet de la Francophonie.
25 avril 2014 : Le projet-pilote de servir de la boisson jusqu’à 5 h 30 dans certains bars de la ville de Montréal suscite de nombreuses réactions, tant du côté des résidents des secteurs concernés que des tenanciers de bars. En point de presse vendredi après-midi, le maire de Montréal Denis Coderre a confirmé qu’une demande a été soumise par 19 établissements à la Régie des alcools pour obtenir une prolongation de leur permis de vente. Si la Régie accepte, certains bars des rues Crescent (entre Sherbrooke et Sainte-Catherine) et Saint-Denis (entre Sherbrooke et Maisonneuve) pourront, dans le cadre de ce projet-pilote, servir de l’alcool jusqu’à 5 h 30 et fermer leurs portes une demi-heure plus tard. Au départ, lorsque le maire Coderre a évoqué ce projet pour la première fois, il était question d’étirer les heures d’ouverture des bars et clubs, sans pour autant changer les modalités de leur permis d’alcool, qui leur interdit de servir des boissons alcoolisées après 3 h du matin. Si on ne sert pas d’alcool, «tous les établissements licenciés, de 3 h à 6 h du matin, ça va devenir des lieux de consommation de drogues», croit Peter Sergakis. Le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy, préfère attendre les résultats du projet-pilote avant de se prononcer sur l’idée du maire Coderre. «Il va falloir tirer les leçons qu’on peut tirer», notamment concernant l’impact sur la sécurité publique et sur la consommation d’alcool dans les bars, a-t-il dit.
25 avril 2014 : Plus de 2500 employés municipaux ont manifesté devant les bureaux de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) à Montréal pour réitérer leur désir de négocier directement avec les municipalités sans que le gouvernement provincial ait à intervenir en adoptant un projet de loi sur les régimes de retraite. La Coalition estime qu’il n’est pas nécessaire d’adopter une loi pour arriver à des ententes avec les Villes, qui sont aux prises avec d’importants déficits reliés aux régimes de retraite. Pompiers, policiers, cols bleus et blancs et employés des sociétés de transport demandent au nouveau gouvernement de laisser chacune des parties négocier. «On s’attend à ce qu’il nous laisse travailler qu’il ne nous impose pas un cadre rigide. Le partage 50/50 des cotisations on en a pas besoin» a indiqué Marc Ranger, porte-parole de la Coalition syndicale pour la libre négociation, qui regroupe plus de 50 000 employés municipaux du Québec. Un autre grand rassemblement est prévu dans les prochaines semaines à Québec, cette fois devant l’Assemblée nationale.
26 avril 2014 : La troisième édition de la Journée des enfants à Moisson Montréal s’est déroulée et l’organisme est en voie d’atteindre son objectif d’amasser 200 000 $ afin de venir en aide aux enfants de cinq ans et moins. Près de 30 % des personnes qui sont aidées par l’organisme montréalais sont des enfants. Dans la grande région de Montréal, ce sont près de 20 000 enfants de ce groupe d’âge qui souffrent de la faim. «J’ai déjà vu une différence dans le visage de la faim, a déclaré Danny Michaud, directeur général de Moisson-Montréal. De plus en plus, des familles et des travailleurs à faible revenu. Quand le loyer moyen d’un logement est de 900 ou 950 $ par mois, si vous avez deux enfants et un emploi pas très bien payé, vous allez payer toutes vos ressources de base et par la suite vous allez prendre ce qui reste pour payer l’épicerie.» Les enfants des bénévoles de Moisson Montréal ont mis la main à la pâte en participant au tri des denrées récoltées. «Je me sens important parce qu’il y a des personnes qui n’ont pas beaucoup de nourriture et j’aimerais ça les aider pour qu’ils puissent survivre.», a dit un enfant rencontré sur place.
26 avril 2014 : La veille des canonisations de Jean-Paul II et Jean XXII, parmi la multitude de pèlerins venus des quatre coins du monde à Rome, on a pu retrouver, un petit groupe de fidèles du Québec qui se sont rassemblés, le temps d’une messe, dans une des belles églises de la capitale italienne. Une soixantaine d’entre eux ont entendu le cardinal de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, leur expliquer, pendant son homélie, dans une chapelle de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, qu’ils représentaient, même s’ils étaient peu nombreux, l’avenir de l’Église. Pour le cardinal Lacroix, ce n’est pas le nombre qui compte, mais la qualité de l’expérience que ces pèlerins vont vivre. «Ce qui compte, c’est l’intensité de la rencontre avec Jésus Christ; ce lien, cette amitié avec le Seigneur», a souligné le religieux après la messe. Dimanche, environ million de personnes sont attendues sur la place Saint-Pierre et sur les rues avoisinantes pour assister à la canonisation des deux papes. L’affluence est telle que des secteurs entiers de la ville de Rome risquent d’être paralysés par les blocages de rues imposées par les forces de l’ordre. Aux premières loges de la cérémonie présidée par le pape François, on retrouvera le cardinal Lacroix, qui sera accompagné d’autres religieux québécois, dont Mgr Christian Lépine de Montréal. «Ce sont deux papes qui ont marqué profondément l’histoire de l’Église», a souligné le cardinal Lacroix. Il a rappelé que Jean XXIII a ouvert la voie à des réformes importantes tandis que Jean-Paul II a fait rayonner l’Église partout à travers le monde à cause de ses nombreux voyages.
26 avril 2014 : Les commerçants saisonniers vivent une année particulièrement difficile, alors que le printemps se fait attendre et que les clients qui se présentent achètent moins parce que le matériel n’est pas prêt. Selon des propriétaires de pépinière, les finances accuseraient déjà un bon deux semaines de retard. Pierre Jasmin, un des propriétaires de Pépinière Jasmin explique la situation peu satisfaisante de cette année. «Mère Nature ne nous aide vraiment pas en ce moment, on a deux semaines de retard, a-t-il dit. Quand il fait froid une journée comme aujourd’hui, 8 ou 10 degrés, il n’y a rien qui pousse, donc les plantes sont en retard.» M. Jasmin a souligné que la clientèle est au rendez-vous, mais qu’elle est peu encline à acheter, parce que la croissance est retardée. C’est donc une année 2014 qui s’annonce maigre. «Clairement, pour nous, le mois d’avril, c’est un mois important, puis en ce moment […] on accuse, je dirais même, presque 20 jours de retard au niveau des revenus», a ajouté M. Jasmin. Les pertes pourront peut-être être récupérées durant le reste de l’année, si la température se met de la partie. M. Jasmin essaie de voir les choses avec philosophie et dit se croiser les doigts, tout en étant certain que ça ira mieux en mai. «Mère Nature va sûrement nous aider», a-t-il conclu.
27 avril 2014 : Plus de 75 vaches ont péri dans l’incendie de la ferme Raynold Lévesque de Saint-Paul-de-la-Croix, dans le Bas-Saint-Laurent. Personne n’a été blessé. C’est un voisin qui a appelé au 911 après avoir vu de gigantesques flammes se dégager du bâtiment. À l’arrivée des pompiers, le feu avait pris beaucoup d’ampleur. L’étable et la laiterie ont été complètement rasées dans l’incendie. Dès qu’il a été informé par son voisin de la situation, le propriétaire a voulu sauver ses bêtes, mais sans succès. Afin de venir en aide aux pompiers de Saint-Paul-de-la-Croix, les pompiers de trois autres casernes, soit L’Isle-Verte, Saint-Éloi et Saint-Épiphane se sont rendues sur les lieux du brasier, dans le rang A de la municipalité. Une soixantaine de sapeurs ont tenté de limiter les dégâts. Les pompiers sont toutefois parvenus à épargner les autres bâtiments de la ferme de même que la résidence des propriétaires. La Sûreté du Québec (SQ) n’écarte pas la possibilité d’un geste criminel. «Nous n’avons pas complété notre enquête et aucune hypothèse n’est écartée», a souligné le sergent Claude Denis de la SQ.
28 avril 2014 : Une cycliste a été happée mortellement dans l’arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie, à Montréal. «La dame à vélo a heurté un camion, a déclaré Daniel Lacoursière, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Elle serait décédée sur les lieux. Il s’agirait d’un cas de mort évidente.» La rue Saint-Denis a été fermée à la circulation à hauteur de la rue des Carrières, en direction sud.
28 avril 2014 : Une résidente de Calgary a eu l’heureuse surprise de recevoir dans sa boîte postale une lettre de sa petite sœur, postée à 200 km de chez elle il y a 45 ans, avec les excuses de Postes Canada. La missive avec un timbre de 6 cents, tarif en vigueur en 1969, était oblitérée avec le cachet de Lethbridge en Alberta et adressée à «M. et Mme R.D Tingle» avec pour seule destination une rue de Calgary avec un mauvais numéro et sans mention de cette ville de la province de l’ouest canadien, a raconté cette résidente à CBC. Mme Tingle a reçu la lettre sous plastique et accompagnée d’un mot d’excuses du service des postes, non pas pour le retard mais pour les dégradations apparentes sur l’enveloppe. «Chère cliente, nous regrettons sincèrement que votre lettre soit endommagée. Elle a été trouvée dans cet état dans le circuit postal», a écrit Postes Canada à Mme Tingle. Cette dame, qui avait fait suivre son courrier après son déménagement, a donc enfin reçu les remerciements adressés, sous forme de poème, par sa petite sœur de 9 ans et qui était venue à l’époque passer quelques jours chez elle.
28 avril 2014 : Col bleu de Châteauguay apprécié de son employeur, Mario Daigneault devra passer quelque temps derrière les barreaux. Le 17 avril, Mario Daigneault a reçu sa sentence après avoir plaidé coupable à des accusations de production de cannabis, de possession de substances en vue d’en faire le trafic et d’entreposage négligent d’armes à feu. «Ici, la détention ferme s’impose», a écrit le juge Michel Mercier dans sa sentence. Il écope d’une peine de deux ans moins six jours, qui représentent les journées de détention préventive majorée d’un jour et demi. Daigneault a aussi été condamné à 30 jours de prison pour entreposage négligent d’arme à feu. Puisque les sentences sont concurrentes, il ne purgera que la plus élevée. Il devra également se plier à une probation de 18 mois à sa sortie. Âgé de 45 ans, il travaille pour la Ville de Châteauguay depuis 25 ans et gagne un salaire de plus de 100 000 $, apprend-on dans la sentence du juge Mercier. Il a même eu une promotion durant les procédures judiciaires. Le juge Mercier a pris en considération plusieurs facteurs soumis par la défense et la couronne avant de rendre sa décision.
28 avril 2014 : La première voiture de train Azur a été livrée à la STM, ce qui constitue un premier pas majeur, alors que 468 nouvelles voitures de métro seront en service d’ici l’automne 2018. Philippe Schnobb, le président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM), Robert Poëti, le nouveau ministre des Transports du Québec (MTQ) et Denis Coderre, le maire de Montréal, en on fait l’annonce. «C’est un moment historique que nous attendions avec impatience! L’arrivée de nouvelles voitures Azur est un maillon essentiel à l’amélioration de notre offre de service», a affirmé M. Schnobb. L’assemblage de ce premier train se fera dans les dix prochains jours, selon la STM. Huit mois de tests seront ensuite nécessaires. Ces essais s’effectueront d’abord dans l’Atelier Youville (lieu d’entreposage de trains) et se poursuivront sur une voie de raccordement menant au réseau du métro. Les voitures seront ensuite graduellement mises à l’épreuve, durant la nuit, sur l’ensemble du réseau. «Dès que les derniers tests en service en clientèle seront concluants, nous recevrons de nouvelles voitures à raison d’un train par mois», a ajouté M. Schnobb. Robert Poëti, nouveau ministre des Transports, a rappelé que c’était le MTQ qui finançait 75 % de ce méga contrat de 2,4 milliards $ obtenu par le consortium Bombardier-Alstom en octobre 2010. «Le transport collectif est l’un des meilleurs atouts pour atténuer la congestion routière. Ces nouvelles voitures permettront de répondre à la hausse de la fréquentation», a déclaré M. Poëti. Les modèles Azur pourront accueillir 1068 passagers contrairement à 990 avec les voitures actuelles. Il n’y aurait d’ailleurs pas eu de dépassements de coûts pour ce contrat, selon la STM. «Ce sont les voitures des Montréalais! Leur nouvel aménagement en fera un métro mieux éclairé, moins bruyant, mieux aéré et plus spacieux. Elles permettront d’attirer davantage de voyageurs», a pour sa part mentionné Denis Coderre. La ligne orange sera priorisée lorsque ces voitures seront mises en fonction officiellement. Les voitures Azur en bref : Longueur totale d’un train de neuf voitures : 152 m, voiture d’extrémité : 22 sièges fixes, deux espaces dédiés aux fauteuils roulants, voiture intermédiaire : 28 sièges fixes, systèmes de ventilation ajustés selon la charge des voitures, système d’information à la fine pointe de la technologie, des portes 27 % plus large, éclairage repensé.
29 avril 2014 : Un cadavre en état de décomposition a été découvert cet après-midi dans un cimetière de Granby, en Montérégie. La victime, dont on ignore toujours le sexe, pourrait avoir été victime d’un meurtre. C’est un employé du cimetière situé à deux pas du zoo qui a fait la macabre découverte, vers 13 h. Le corps se trouvait complètement au fond du cimetière, dans un secteur isolé et à l’abri des regards. «Le cadavre a été trouvé dans un fossé, dans une partie du cimetière où on retrouve plusieurs tas de terre», a dit l’agent Guy Rousseau, porte-parole de la police de Granby. Le corps était face contre le sol et partiellement enterré, ce qui tend à renforcer la thèse du meurtre. Toutefois, les autorités ont fait savoir en milieu de soirée qu’aucune hypothèse ne pouvait être écartée à ce stade-ci de l’enquête. «C’est vraiment l’autopsie qui nous permettra d’en savoir davantage sur la cause du décès», a fait remarquer l’agent Rousseau. Un périmètre de sécurité a été établi dans le secteur afin de protéger la scène. Les techniciens en identité judiciaire de la Sûreté du Québec ont été appelés sur les lieux pour assister la sûreté municipale de Granby dans l’enquête. Selon la police, le corps reposait dans le fossé «depuis déjà un bon bout de temps».
29 avril 2014 : L’homme accusé d’avoir commis un double meurtre et une double tentative de meurtre à l’Hôpital Notre-Dame, en juin 2012, a été cité à procès. Idelson Guerrier, 33 ans, devra subir un procès devant jury notamment sur deux chefs de meurtre prémédité, a tranché le juge Serge Boisvert. Le magistrat n’a donc pas été de l’avis de la défense, qui demandait plutôt que l’accusé subisse un procès pour des meurtres au deuxième degré. Les crimes reprochés à Guerrier s’étaient déroulés sur quelques jours, dans l’aile psychiatrique de l’Hôpital Notre-Dame, à Montréal. Coup sur coup, deux hommes de 69 et 77 ans avaient été retrouvés morts. Et deux femmes avaient été blessées. Une enquête avait finalement été déclenchée, ce qui a mené à l’arrestation de Guerrier. Les détails de l’affaire sont frappés d’une ordonnance de non-publication. Assis dans le box des accusés, Guerrier n’a pas réagi à la décision du juge. Il reviendra à la Cour la semaine prochaine. Une date de procès pourrait être fixée.
30 avril 2014 : Une importante opération policière visant la contrebande de tabac a débuté ce matin, vers 6h00, dans la grande région de Montréal. Près de 400 policiers de la Sûreté du Québec (SQ) et d’autres corps policiers ont perquisitionné plusieurs adresses probablement liées à la mafia italienne et au crime organisé autochtone. Des dizaines de perquisitions étaient prévues et plusieurs arrestations devaient avoir lieu. Parmi les équipes réquisitionnées, des enquêteurs, des patrouilleurs, des maitres chiens et plusieurs agents du Groupe tactique d’intervention. Cette opération a été rendue possible grâce au service des enquêtes de la SQ sur la contrebande et à la collaboration des autorités policières locales. La Sûreté du Québec devrait tenir un point de presse mercredi matin, à 10h30, à Montréal.
30 avril 2014 : Une collision impliquant deux véhicules sur le pont Charles-De Gaulle en direction ouest s’est transformée en bagarre entre deux automobilistes, dont un qui a été blessé gravement. L’accident est survenu un peu après 14 h sur l’autoroute 40 ouest, à la limite de Montréal et de Terrebonne. Les deux automobilistes se sont immobilisés dans les voies rapides et sont sortis de leurs véhicules respectifs. «L’un des conducteurs aurait violemment frappé l’autre au visage et il est tombé au sol. À l’arrivée des premiers policiers, l’homme était inconscient et n’avait pas repris conscience lors de son transport en ambulance», a indiqué le porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Gino Paré. Des enquêteurs ont été demandés sur les lieux pour rencontrer des témoins de l’accident entre les deux véhicules et de l’altercation qui a suivi. L’homme de 33 ans a été arrêté par les policiers et pourrait faire face à des accusations criminelles. Deux des voies de l’autoroute 40 étaient entravées pour permettre le travail des services d’urgence, provoquant un important bouchon de circulation. Un peu après 16 h, la victime, âgée de 36 ans, était toujours dans un état «semi-conscient» et était accompagnée par des enquêteurs à l’hôpital. La SQ ne pouvait dire si sa vie était en danger.
30 avril 2014 : Un farouche partisan de la Charte des valeurs avait poussé trop loin son militantisme, qui lui a finalement valu un casier criminel pour menaces. Il ne regrette toutefois rien. «Tes heures sont comptées, sale terroriste», avait écrit René Daoust sur Facebook, en septembre 2013. Le message s’adressait au controversé Adil Charkaoui, porte-parole du Collectif québécois contre l’islamophobie. Daoust, 47 ans, ne s’était toutefois pas arrêté là. Le mois suivant, il avait menacé des partisans anti-charte qui préparaient des manifestations. Il les avait alors prévenus, toujours sur les réseaux sociaux, que «des gens viendraient armés» et de «faire attention aux snipers». Ces deux déclarations lui avaient toutefois valu des accusations de menaces. Et plutôt que d’aller à procès, il a finalement reconnu sa culpabilité il y a une dizaine de jours au palais de justice de Montréal. «L’objectif de monsieur, c’était de faire des pressions politiques, avait expliqué son avocate au juge Jean-Pierre Boyer. M. Daoust s’affiche contre les islamistes et non contre les musulmans.» L’accusé s’en est finalement sorti avec une sentence suspendue, assortie d’une probation d’une année. Loin de regretter son geste, Daoust parle plutôt «d’injustice» dans cette affaire. Pas contre la sentence du juge, mais plutôt parce qu’il a été condamné alors qu’Adil Charkaoui est libre. «C’est injuste parce que (Charkaoui) trouble la paix et qu’il n’y a aucune accusation contre lui», a dit Daoust en entrevue. Daoust a précisé d’ailleurs qu’il ne regrette aucune de ses paroles, et que malgré ses propos considérés comme des menaces, il ne visait «aucun innocent». L’accusé se défend également d’être raciste, tout en précisant qu’il avait des amis musulmans. Il se présente plutôt comme un «anti-islamiste total». «La religion, ce n’est pas une race», s’est-il exclamé.
À lire également : événements qui ont eu lieu entre le 1er mai et le 7 mai 2014.
Voir aussi :
Voir aussi nos sources pour ces nouvelles :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
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