C’est arrivé au Québec entre le 15 septembre et le 21 septembre 2014
Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 8 septembre jusqu’au 14 septembre 2014
15 septembre 2014 : Un bête problème mécanique pourrait être à l’origine d’un violent incendie qui s’est déclaré au Musée de la civilisation, mettant en péril des centaines d’œuvres de sa collection. Les pompiers ont été alertés vers 12 h 45, après que des passants eurent aperçu une imposante colonne de fumée noire, émanant du toit du bâtiment, qui fait actuellement l’objet de travaux. L’incendie aurait pris naissance dans le moteur d’une nacelle où se trouvaient trois ou quatre maçons qui s’affairaient à revêtir de brique une paroi extérieure. L’un d’entre eux aurait tenté de «faire monter ou descendre» la plate-forme quand, pour une raison inconnue, le moteur alimenté au gaz se serait enflammé. «Je me suis reviré et le feu sortait à six ou sept pieds de la toiture», a expliqué Éric Thibault, un charpentier-menuisier et couvreur qui travaillait à proximité du foyer d’incendie. Devant cette situation, les maçons auraient tenté de maîtriser les flammes, en vain. « Ils ont essayé de l’éteindre, on a dû prendre 10 extincteurs, mais ça n’a pas marché », a raconté un autre travailleur qui s’affairait sur le chantier au moment de l’incendie. Le brasier se serait rapidement propagé dans les combles, qui avaient précédemment reçu une couche d’uréthane, une substance isolante, mais hautement inflammable. Le feu aurait gagné en force, dégageant une fumée noire et opaque. Le Musée de la civilisation subit actuellement des travaux de 17 millions $ sur sa structure extérieure. Le chantier a été confié à Beauvais et Verret. L’un des associés, Éric Beauvais, qualifiait l’incendie d’« incident de chantier ».
15 septembre 2014 : Le vernis à ongles d’une victime de meurtre pourrait devenir un élément clé dans le procès de son assassin allégué, qui a commencé au palais de justice de Montréal. C’est grâce au rouge vif de son vernis que le corps de Cinthia Toussaint a été retrouvé dans un égout pluvial. De plus, des traces de vernis auraient été découvertes sous la voiture de l’accusé, son ex-conjoint Mario Romain. « Une dame qui faisait son jogging a aperçu des orteils avec du vernis à ongles rouge vif qui brillait dans le fond du puisard », a mentionné le procureur de la Couronne, Me Jacques Dagenais, à l’ouverture du procès. Vêtu d’un complet cravate, son ex-conjoint Mario Romain s’est présenté devant les 12 jurés qui devront décider de son sort le jour même de l’anniversaire de sa présumée victime. Elle aurait eu 28 ans. C’est un embout de tuyau d’échappement chromé trouvé dans l’égout pluvial du quartier Saint-Michel où a été découvert le corps qui a mis la puce à l’oreille des policiers en mai 2010. « L’enquête a démontré que cet enjoliveur du tuyau d’échappement appartenait au véhicule de l’accusé », a affirmé le procureur de la Couronne. La Toyota Avallon que conduisait Mario Romain possédait un double échappement. Alors qu’il était sous filature policière, l’accusé se serait présenté dans un garage pour faire retirer le second embout et faire installer deux pièces neuves deux jours après la disparition de Cinthia Toussaint. Il aurait également fait changer ses quatre pneus au préalable. Le rapport d’autopsie a démontré que Cinthia Toussaint est décédée après avoir été écrasée par une voiture. On lui aurait même roulé dessus à deux reprises, soutient l’avocat de la poursuite. Des particules rouges s’apparentant à du vernis à ongles, des fibres de jeans, des cheveux et du sang de la victime auraient été découverts sous le véhicule de l’accusé. Un expert informaticien de la police devrait également venir démontrer au procès que Mario Romain a fait des recherches sur un meurtre survenu en 2009 sur son ordinateur. L’accusé aurait également regardé comment fonctionnaient les caméras de surveillance du ministère des Transports pour la région de Montréal. Cinthia Toussaint a été vue vivante pour la dernière fois le 17 mai 2010. Elle aurait dit à son copain qu’elle devait aller rencontrer son ex-conjoint pour régler les détails de la pension alimentaire qu’il devait lui verser pour leur fils. La jeune femme avait reçu une centaine d’appels de l’accusé dans la soirée, en plus de messages textes l’intimant à le rencontrer devant chez elle. Quelques semaines avant la disparition de Cinthia Toussaint, le tribunal avait obligé Mario Romain à verser 430$/mois à la mère de son enfant pour subvenir aux besoins du garçon. « Lorsqu’il a appris ça, il est devenu très émotif et son employeur viendra vous confirmer qu’il a demandé un congé sans solde », a dit le procureur de la Couronne au jury. L’accusé aurait alors proposé à Cinthia Toussaint de renoncer au prélèvement de la pension alimentaire sur son salaire pour que le couple fasse vie commune. La victime aurait d’abord accepté l’offre, avant de changer d’avis. La jeune femme vivait alors chez sa mère avec son fils, alors âgé de trois ans, et l’accusé avait son propre appartement.
16 septembre 2014 : Dans la course à l’élimination du déficit, le gouvernement libéral de Philippe Couillard envisage de fermer certains conservatoires, et peut-être même l’ensemble du réseau qui compte sept établissements de musique et deux d’art dramatique. Après avoir été évoquée en juin dernier, la menace se précise à un point tel que le milieu rimouskois a décidé de se mobiliser afin de sauver de la fermeture le conservatoire de musique de Rimouski, qui dessert la région depuis plus de 40 ans. Une trentaine de représentants du milieu de l’enseignement et de divers organismes ont répondu à l’appel afin de contrer l’intention du gouvernement libéral de mettre fin à l’ensemble du réseau des conservatoires au Québec, qui affichera à la fin de l’année un déficit acculé de 14 millions $. Tous s’entendent pour dire que le conservatoire de Rimouski joue un rôle déterminant dans la formation et la rétention de talents en région et qu’il est également un acteur majeur de la vie culturelle et économique régionale. Un comité de sauvegarde a donc été constitué et on demande à la population de signer une pétition en appui au conservatoire, qui circulera sur papier, mais aussi sur le site de l’Assemblée nationale.
16 septembre 2014 : Un morceau de béton se serait détaché du tunnel Ville-Marie à Montréal, fracassant le pare-brise d’un automobiliste qui venait de s’engager dans l’entrée de la rue Duke. Il était environ 20 h 30 lorsque Michel Delaronde a emprunté le tunnel, au volant de sa camionnette, avant d’être brusquement ralenti par un débris percutant son pare-brise. «J’ai eu très peur! Ça a fait un gros « boom » et sous le coup, j’ai failli perdre la maîtrise de mon véhicule, a-t-il raconté à l’Agence QMI, encore secoué. C’était comme un coup de canon dans ma vitre! On aurait dit qu’on me tirait dessus.» L’homme est aussitôt sorti du tunnel, par la sortie du boulevard Saint-Laurent, et a contacté les policiers. «J’ai voulu revenir sur mes pas pour voir la grosseur du débris, mais des agents de Transports Québec étaient sur place et avaient fermé l’entrée de la rue Duke à la circulation», a-t-il raconté. Tant l’entrée de la rue Duke que la bretelle de l’autoroute 10 Ouest (Bonaventure) menant à l’autoroute 720 Est ont été fermées à la circulation. En juin dernier, cette portion du tunnel avait d’ailleurs fait l’objet de travaux de réfection visant à effectuer la réparation de murs, de poutres et de piles.
17 septembre 2014 : Les policiers de Gatineau ont arrêté tôt un voleur qui a eu l’audace de commettre deux vols dans la même station-service en moins de trois heures. L’homme de 45 ans s’est d’abord présenté à la station-service Petro-Canada du boulevard Gréber vers 21 h 30 mardi. Il a exigé le contenu de la caisse en tendant une note au commis. Il a ensuite pris la fuite dans une camionnette noire. Malgré la description du criminel et de son véhicule donnée par le commis, les policiers n’ont pas été en mesure de le retrouver. Vers minuit trente, un voleur, qui semblait être le même que la première fois, a demandé le contenu de la caisse de la même façon qu’auparavant. Il a ensuite pris la fuite. Avec la description du commis, les policiers avaient une idée de l’identité du suspect. Ce dernier a finalement été arrêté dans un bar situé non loin de la station-service. La camionnette noire a été localisée à la résidence de l’homme. Le voleur était connu des policiers pour des histoires semblables.
18 septembre 2014 : Un couple a obtenu une amende salée pour excès de vitesse en voulant se rendre d’urgence à la clinique vétérinaire pour sauver son petit chien mourant. «J’étais beaucoup attaché à mon petit M. Albert, c’était comme mon enfant, a dit Francine Monette, avec le trémolo dans la voix. J’ai beaucoup de peine de l’avoir perdu. C’était totalement gratuit et inapproprié de nous donner une contravention dans les circonstances.» Mme Monette a tenté de réanimer son chihuahua d’une livre et demi qui venait de chuter pendant que son mari conduisait vers la clinique. «J’ai essayé de le réanimer en lui faisant la respiration artificielle et en le pompant pendant que nous roulions. J’étais en panique et je pleurais beaucoup», a raconté Mme Monette. Le couple roulait à 107 km/h dans une zone de 70 km/h sur la voie de desserte de l’autoroute 440 lorsqu’il a été intercepté par des policiers de Laval. «Manque d’humanité». Après pleurs, explications et supplications, le policier a décidé de saisir le permis du conjoint de Mme Monette et d’escorter le couple jusqu’à la clinique. Rendu à destination, l’agent lui a finalement remis un constat de 258 $ et trois points d’inaptitude. M. Albert, lui, n’a pas survécu au voyage. «Les policiers pourront leur proposer des alternatives comme prendre un taxi afin d’éviter que les occupants de la voiture ou d’autres personnes ne soient blessés», a-t-il ajouté.
18 septembre 2014 : Le Service canadien des poursuites militaires a interjeté appel de l’acquittement de l’adjudant André Gagnon, concernant une accusation d’agression sexuelle envers l’ex-caporale Stéphanie Raymond à Québec. Le comité de la Cour martiale avait acquitté de son accusation d’agression sexuelle l’adjudant André Gagnon en août dernier à Québec, rejetant ainsi l’histoire de Stéphanie Raymond, qui clamait haut et fort avoir été agressée sexuellement par l’adjudant au Manège militaire de Lévis le 15 décembre 2011, à la suite d’un dîner bien arrosé. «Il a témoigné de façon claire et précise en admettant les erreurs qu’il a commises. Ce qui n’a pas été le cas de Mme Raymond», avait déclaré à l’époque l’avocat de l’adjudant, heureux d’avoir remporté son pari. Dans ce dossier, il y avait deux défenses possibles, soit que Stéphanie Raymond était consentante ou bien que l’adjudant croyait sincèrement qu’elle l’était. Le comité qui avait délibéré pendant deux jours avant de rendre sa décision, n’avait pas à l’expliquer ce qui fait qu’il est pour le moment impossible de connaître les éléments qui ont mené à l’acquittement de l’adjudant. La poursuite avait 30 jours afin d’en appeler de cette décision.
18 septembre 2014 : Un conducteur a été arrêté par la police de Laval, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, à Montréal, après avoir causé deux accidents alors qu’il était en état d’ébriété. «… on nous a signalé un délit de fuite à la suite d’un accident à Terrebonne, a indiqué l’agent François Nolin, de la police de Laval. Vers 23h30, nous avons localisé le conducteur, qui a causé un autre accident au coin de la route 335 [l’avenue Papineau] et du boulevard Dagenais.» C’est alors suivi une courte poursuite policière, lorsque l’automobiliste de 23 ans, s’est finalement immobilisé de lui-même au coin de l’avenue Papineau et de la rue Fleury. «Les accidents de Terrebonne et de Laval ont fait deux blessés légers», a poursuivi l’agent Nolin précisant que le véhicule accidenté à Laval avait été lourdement endommagé. Le jeune homme qui conduisait un camion d’émondage pourrait faire face à des accusations de conduite avec capacités affaiblies causant des lésions, délit de fuite, fuite et entrave à agent.
19 septembre 2014 : Philippe Couillard bat en retraite et renonce à ses ambitions de signer la constitution canadienne dans un avenir rapproché. « On ne placera plus, nous jamais, le Québec dans une position de faiblesse », a lancé le premier ministre dans un point de presse de dernière minute, au lendemain du référendum Écossais, qui s’est soldé par un non. À son avis, ce type « d’échecs répétés finissent par affaiblir le Québec. » « S’il y a une démarche constitutionnelle, elle sera initiée par d’autres parties au Canada, autour par exemple de la question autochtone ou du sénat », a ajouté le premier ministre. À son avis, les Québécois ont plus de pouvoirs que les Écossais et « factuellement », la province est déjà « dans la constitution. » Le premier ministre Couillard considère que les indépendantistes ont perdu « deux référendums et demi» puisque la dernière campagne électorale était «quasi référendaire ». « Les Québécois en ont assez de cette question », a dit M. Couillard. Pourtant, le premier ministre profitait du 200e anniversaire de la naissance de George-Étienne Cartier pour affirmer à Stephen Harper son désir de voir le Québec signer la constitution canadienne il y a moins de 15 jours. « À l’aube du 150e anniversaire du Canada, les Québécois souhaitent que le pacte qui lui a donné naissance soit réaffirmé », a-t-il lancé au Château Frontenac, devant un parterre de politiciens, dont le premier ministre conservateur Stephen Harper. Le premier ministre du Québec s’est longtemps fixé comme objectif de signer la constitution canadienne en 2017, pour les 150 ans de la fédération.
19 septembre 2014 : Au lendemain de la victoire du non au référendum en Écosse, le Parti québécois a réagi aux résultats en saluant notamment le haut taux de participation. « Le résultat de ce référendum démontre à quel point le mouvement indépendantiste écossais est puissant. Parce que le processus fut irréprochable et qu’il a suscité la participation de chacun, c’est toute l’Écosse qui en ressort grandie », a indiqué par voie de communiqué le député de Chicoutimi et chef de l’opposition officielle, Stéphane Bédard. En entrevue à LCN, la députée péquiste Martine Ouellet, qui avait fait le déplacement jusqu’en Écosse, a souligné la nette progression du mouvement indépendantiste. « On voit qu’il y a eu une grande avancée, car avant la campagne, ils étaient sous les 30 % et ils ont eu 45 % des voix. Ils ont mené une campagne structurée, organisée, documentée et positive, qui s’est transportée en mouvement populaire avec une grande participation citoyenne, notamment via les réseaux sociaux. » Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, n’a pas voulu faire de comparaison entre le débat référendaire en Écosse et celui au Québec, car selon lui, « les contextes sont très différents ». « Tout comme les Québécois, les Écossais ont choisi de conserver leurs liens avec le Royaume-Uni pour des raisons qui leur appartiennent », a-t-il toutefois déclaré, vendredi matin. Pour sa part, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a affirmé que ce référendum était d’abord une victoire pour la démocratie, considérant la forte participation au scrutin et « le civisme » dans lequel s’est déroulée la campagne. M. Legault a également indiqué qu’au-delà des résultats référendaires, les Écossais, comme les Québécois formaient sans contredit une nation, précisant qu’il y a plusieurs façons d’exprimer la fierté de ses origines. « L’indépendance n’est pas une religion. On peut être fiers de ses origines, avoir à cœur le développement de son peuple, et préférer d’autres voies d’affirmation politique que l’indépendance », a-t-il déclaré dans un communiqué.
20 septembre 2014 : Une terrible tragédie a secoué les citoyens du village de Saint-Elzéar, en Beauce, lorsqu’un garçon de 4 ans a perdu la vie sous les roues d’un tracteur, samedi matin. Le triste événement est survenu sur le rang Bas-Saint-Jacques. Le petit Anthony Roy se trouvait à bord du véhicule avec son père. L’enfant est tombé de l’habitacle pour ensuite être écrasé par l’engin agricole. «Pour une raison inconnue, l’enfant est tombé, il y a eu impact entre le tracteur et le corps de l’enfant, a indiqué la sergente Audrey-Anne Bilodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec. Il a été transporté au Centre hospitalier de l’Université Laval dans un état critique.» ne inspection mécanique sera effectuée sur le tracteur. Selon les informations obtenues par Le Journal de Québec, le père aurait roulé sur quelques mètres avant de réaliser que son fils était tombé du véhicule.
20 septembre 2014 : Un violent incendie a causé d’importants dommages à un des immeubles des Cours Le Royer, un complexe patrimonial du Vieux-Montréal, samedi après-midi. L’immeuble qui a été la proie des flammes est situé dans le quadrilatère délimité par la rue Saint-Dizier à l’est, Saint-Sulpice à l’ouest, Saint-Paul au sud et Le Royer au nord. Le feu a touché l’extrémité est de l’édifice construit dans la deuxième moitié des années 1800. Un important panache de fumée s’est dégagé du bâtiment et était visible à des kilomètres à la ronde. Le feu s’est déclaré vers 16 h. Selon des informations recueillies sur place, il aurait pris naissance sur une terrasse située sur le toit de l’immeuble tout près d’un barbecue. Les flammes se sont ensuite propagées dans différentes sections du toit et dans les murs du septième et dernier étage. Quatre policiers du SPVM (NDLR: Service de police de la Ville de Montréal) étaient en patrouille dans le secteur avec un policier du CN. Les agents ont procédé aux premières évacuations. Aucun des résidents présents dans l’immeuble n’a été blessé, mais les quatre policiers du SPVM ont été incommodés par la fumée et conduits à l’hôpital. Les dommages à l’immeuble sont importants. Les flammes ont surtout touché le toit et le septième étage. Des débris enflammés sont aussi tombés sur les étages inférieurs. La plupart des dommages a toutefois été causée par l’eau utilisée par les pompiers. Deux témoins sortaient d’une galerie d’art située dans le bâtiment juste en face lorsque l’incendie a éclaté. «C’était la panique. Nous avons vu une fille en larmes. Un homme qui connaissait des gens qui habitaient à l’intérieur a voulu pénétrer dans l’immeuble, mais les policiers lui ont dit qu’il n’avait pas le droit d’entrer», a raconté Ridha El-Khairy. Son amie, Cécile Leconte, était quant à elle surprise de la vitesse à laquelle le brasier s’est propagé. «Au début, il y avait une épaisse fumée noire et une minute plus tard, il y avait des flammes hallucinantes», a-t-elle expliqué. Les rues de la Commune, Saint-François-Xavier, Notre-Dame, ainsi que le boulevard Saint-Laurent, ont été fermés pendant plusieurs heures en raison du sinistre. Les autorités ont demandé aux automobilistes d’éviter le secteur le temps de l’opération.
20 septembre 2014 : Le corps inanimé d’un homme a été découvert dans l’eau, samedi après-midi, dans le parc des Chutes-Dorwin, à Rawdon, dans Lanaudière. Un citoyen a aperçu le corps et a alerté les autorités, en milieu d’après-midi. Ce sont les pompiers qui ont sorti le cadavre de l’eau. Une enquête a été ouverte par la Sûreté du Québec pour tenter de savoir ce qui s’est produit et pour identifier la victime qui n’avait aucun papier d’identité en sa possession. Les policiers n’étaient pas en mesure de dire depuis combien de temps le corps se trouvait dans l’eau. Impossible de dire non plus s’il s’agit d’une personne qui avait été récemment portée disparue.
20 septembre 2014 : Un homme s’est noyé dans sa piscine dans l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro, à Montréal. Le drame est survenu sur la rue de Boischatel, vers midi. Selon Urgences-santé, l’homme âgé de près de 80 ans travaillait sur sa piscine avant de tomber à l’eau. Une personne de son entourage a constaté qu’il se trouvait dans la piscine, inerte, et a appelé le 911 vers 12 h 34. Lorsque les services d’urgence sont arrivés sur les lieux, la victime était en arrêt cardio-respiratoire. Les ambulanciers lui ont administré les premières manœuvres de réanimation cardio-pulmonaire, mais ont dû finalement constater son décès sur place. Une enquête a été ouverte pour comprendre les circonstances de cette noyade.
21 septembre 2014 : Plus de 1500 personnes préoccupées par les risques du réchauffement climatique ont manifesté à Montréal. Ils ont ainsi marché du parc Lafontaine jusqu’au parc Jeanne-Mance, dans le cadre d’une mobilisation mondiale d’action pour le climat. La députée de Québec solidaire Manon Massé, le député libéral Stéphane Dion et le chef du Bloc québécois Mario Beaulieu étaient du lot. De tels rassemblements se sont tenus dans plusieurs grandes villes du monde, dimanche, notamment à New York, Londres, Paris, New Delhi et Vancouver. « Des chercheurs ont démontré que le climat du Sud monte chaque nuit vers le nord de 10 pieds (3 mètres), a expliqué la Dre Catherine Potvin, qui participait à la marche. Il y a des Québécois qui aimeraient que le Sud nous rattrape, mais il va y avoir des conséquences sur la planète », a ajouté celle qui est aussi professeure au Département de biologie à l’Université McGill. L’objectif de cette mobilisation mondiale était d’influencer les chefs d’État de la planète, qui se réuniront à New York mardi à l’occasion du Sommet des Nations unies sur les changements climatiques. « Ce Sommet est en préparation pour la Conférence des parties de Paris, en décembre 2015. Il n’est pas trop tard pour faire quelque chose, mais il est minuit moins une, a affirmé la Dre Potvin. Si on manque Paris 2015, ça va prendre de 5 à 10 ans avant qu’ils se réunissent de nouveau. À ce moment, il sera être trop tard. » La marche pour le climat a pris une autre tournure, à Boucherville, sur la Rive-Sud de Montréal, alors que des dizaines de personnes ont manifesté plus spécifiquement contre le transport pétrolier par train dans leur région. L’événement était organisé par le regroupement Alerte pétrole Rive-Sud, qui veut éviter la répétition d’un drame comme celui de Lac-Mégantic.
21 septembre : Un conducteur de 19 ans a provoqué une collision entre plusieurs autopatrouilles ce matin sur l’autoroute 25, à Laval. « Vers 2h15, alors que des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) assistaient la police de Terrebonne sur un évènement, un individu a heurté quatre véhicules de police », a expliqué Ann Mathieu, porte-parole de la SQ. Deux policiers ont été légèrement blessés en voulant éviter le conducteur qui a été, lui aussi, conduit à l’hôpital pour des blessures mineures. « Une prise de sang devrait être réalisée au centre hospitalier pour vérifier si le suspect était sous l’emprise de l’alcool », a conclu Mme Mathieu.
Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu dans la semaine entre le 22 septembre et 30 septembre 2014 : 22 septembre – 30 septembre 2014.

Nos sources pour ces nouvelles :
- fr.canoe.ca/infos
- Radio-Canada
- Journal de Montréal
- Journal de Québec
- Cyberpresse