15 octobre – 21 octobre 2014

C’est arrivé au Québec entre le 15 octobre et le 21 octobre 2014

Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 8 octobre jusqu’au 14 octobre 2014

15 octobre 2014 : L’avalanche qui a coûté la vie à 17 randonneurs au Népal a semé l’inquiétude dans la région de Rivière-du-Loup. Denis Lafrance, un résident de Cacouna, se trouve présentement là-bas. Parti en expédition au Népal depuis le 10 octobre, Denis Lafrance serait hors de danger. Il n’était pas encore rendu dans la région où sont survenus les événements tragiques. Il s’y dirigeait. «Ce sont toujours des expéditions un peu dangereuses, a ajouté M. Lafrance. On est conscient. C’est fait en toute sécurité, mais on n’est pas à l’abri de ce qui se passe.» Claude Duguay, un guide qui réalise de nombreuses expéditions au Népal depuis 11 ans, assure qu’on ne peut prévoir l’imprévu au Népal. «À ce temps-ci de l’année normalement, il n’y a pas de danger parce qu’on est en saison d’été, en saison sèche où il neige pas du tout entre le mois d’octobre et juin, a-t-il dit. Mais comme n’importe où, il peut y avoir des tempêtes et c’est ça qui est arrivé.» René Lafrance, qui a traversé le désert du Sahara avec son frère en 2012, sait à quel point c’est important pour Denis, qui souffre de sclérose en plaques, d’atteindre son but: le camp de base de l’Everest, situé à 5500 mètres d’altitude. René Lafrance a hâte de retrouver son frère, son ami, en sol québécois. Denis Lafrance doit revenir au Québec le 9 novembre.

15 octobre 2014 : Un homme de 23 ans a subi de graves blessures après s’être fait poignarder par au moins quatre individus, ce soir, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, à Montréal. «Vers 20h40, les patrouilleurs du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) ont repéré une altercation entre au moins cinq individus, à l’intersection de l’avenue du Bois-de-Boulogne et du boulevard Henri-Bourassa Ouest», a expliqué l’agent Manuel Couture, porte-parole de la police de Montréal. La victime a été poignardée au haut du corps. Les quatre suspects, âgés de 18 à 21 ans, ont pris la fuite à bord de leur véhicule. Ils ont rapidement été interceptés par le SPVM, non loin du lieu de l’agression, sur le boulevard de l’Acadie, à l’entrée de l’autoroute 15. Les suspects, déjà connus des milieux policiers, ont été conduits dans un centre opérationnel afin de rencontrer les enquêteurs. La victime, qui était consciente à l’arrivée des ambulanciers, a été transportée dans un centre hospitalier. Elle a subi des blessures graves, mais on ne craint pas pour sa vie.

16 octobre 2014 : Un garçon âgé de seulement trois mois est mort dans une garderie de Drummondville, jeudi après-midi, dans le Centre-du-Québec. Les policiers ont été appelés vers 13 h à se rendre dans l’établissement situé sur la rue Savard, où un bébé venait d’être retrouvé inconscient. Le bambin a rapidement été transporté à l’hôpital, où son décès a malheureusement été constaté. Une éducatrice de la garderie aurait également été conduite à l’hôpital pour traiter un choc nerveux. On ignore pour le moment la cause de sa mort. Mais selon nos informations, aucun crime n’aurait été commis. Une autopsie sera tout de même pratiquée sur le petit corps au cours des prochains jours dans le but de déterminer la cause exacte du décès. Le coroner Yvon Garneau a ouvert une enquête pour tenter d’établir les circonstances du drame. Des enquêteurs de la Sûreté du Québec l’assisteront dans son travail.

16 octobre 2014 : Deux individus, l’un de Montréal et l’autre de Laval, ont été arrêtés jeudi par la Sûreté du Québec (SQ) et sont soupçonnés d’avoir fraudé une centaine de personnes qui voulaient éviter de payer leurs taxes et impôts. Pierre Cardin, 59 ans, de Montréal et Jean-Marc Paquin, 44 ans, de Laval auraient orchestré cette fraude en offrant des séances d’information sur de prétendus moyens de se soustraire à ses obligations envers le gouvernement, notamment le paiement de taxes, d’impôts ou encore de dettes. La SQ a évalué cette fraude à plus de 10 millions $. Les enquêteurs ont déjà rencontré 23 victimes. L’opération a été menée conjointement avec l’Agence du revenu du Canada (ARC), qui a annoncé avoir exécuté neuf mandats de perquisition. Pas moins de 80 enquêteurs de l’ARC ont participé à l’opération, qui s’est déroulée à Montréal, Laval, Terrebonne, Lévis, Charny, Sherbrooke, Contrecœur et Drummondville. Cette fraude s’inspire de l’idéologie américaine Freeman on the land (Citoyens souverains), qui rejette toute autorité administrative, politique, judiciaire et policière. Après avoir assisté aux séances d’information gratuites, les individus souhaitant mettre en œuvre la technique prônée par les fraudeurs, déboursaient un important montant, pour ensuite constater qu’ils avaient été victimes d’une arnaque. Les deux suspects devaient comparaître jeudi au palais de justice de Laval pour faire face à 23 chefs d’accusation en matière de fraude, en vertu du Code criminel du Canada.

17 octobre 2014 : Critiqué par ses adversaires pour ses interventions auprès d’Investissement Québec et le contrôle qu’il exerce sur le groupe Québecor, Pierre Karl Péladeau a lancé une contre-offensive, en laissant planer des doutes sur l’intégrité des libéraux. Le député péquiste de Saint-Jérôme a fait un rapprochement entre l’ancien vice-président de SNC-Lavalin, Riadh Ben Aïssa, qui a été extradé depuis la Suisse vers le Canada au cours des derniers jours, et le leader parlementaire du gouvernement Couillard, Jean-Marc Fournier. «J’ai fait quelques recherches sur le web à propos du passage du député de Châteauguay chez SNC-Lavalin, le même employeur que Ben Aïssa. Peut-être serait-il intéressant et utile d’entendre le député de Châteauguay [sic] sur ses relations avec Ben Aïssa», a-t-il écrit sur son compte Facebook. Précisons que Jean-Marc Fournier est député de Saint-Laurent et non de Châteauguay, une circonscription qu’il a représentée jusqu’en décembre 2008, alors qu’il avait décidé de prendre une pause de la vie politique. Peu de temps après son départ, M. Fournier avait décroché un emploi de vice-président principal pour la planification stratégique chez SNC-Lavalin, poste qu’il a occupé durant quelque mois avant de revenir en politique. Selon Pierre Karl Péladeau, M. Fournier «n’a probablement pas apprécié le retour au Québec de Riadh Ben Aïssa», qui est soupçonné d’avoir trempé dans une histoire de corruption de 22,5 millions $ liée au projet de construction du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), à Montréal.

17 octobre 2014 : Une animatrice en théâtre du prestigieux Collège Jean-de-Brébeuf a été licenciée après que des élèves eurent trouvé un film dans lequel elle avait joué nue il y a 40 ans. «La direction du collège est absurde, il n’y avait rien de méchant ou de sale dans ces films», a dit Jacqueline Laurent Auger, la comédienne âgée de 73 ans. Mme Laurent-Auger animait un atelier de théâtre à raison de 80 heures par an depuis une quinzaine d’années. Ce sont des élèves qui ont trouvé, au printemps dernier, les films où leur professeure était dénudée. La direction du collège a alors décidé de ne pas renouveler le contrat de la comédienne pour l’année scolaire suivante. La comédienne a appris la nouvelle en juillet dernier, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’un de ses amis proches en a parlé aux médias. «Le climat n’était plus propice à l’enseignement, l’animatrice doit être en plein contrôle de sa classe», a dit Michel April, directeur général du collège. Mme Laurent Auger est Québécoise, mais a joué dans plusieurs films français dans les années 1970. Selon le site de l’Internet Movie Database, une base de données sur le cinéma, la comédienne aurait joué dans les films Le journal intime d’une nymphomane, Le plumard en folie ou encore Dany la ravageuse, entre 1972 et 1975. «C’est difficile pour un comédien de devenir éducateur, car les codes d’éthiques ne sont pas les mêmes dans les arts et dans l’enseignement», a expliqué Lucie Villeneuve, professeure en enseignement de l’art dramatique à l’UQAM.

17 octobre 2014 : Un homme dans la trentaine a été retrouvé sans vie à la suite d’un incendie samedi matin, dans le quartier Chomedey, à Laval. «Les pompiers ont été appelés vers 3h20 pour intervenir dans un bloc appartement de 6 logements, a indiqué François Nolin, lieutenant à la police de Laval. À leur arrivée, il n’y avait pas de flammes mais de la fumée apparente.» Alors que les pompiers procédaient à l’évacuation des résidents, ils ont trouvé une personne inconsciente dans l’appartement d’où provenait la fumée. Après des manœuvres de réanimations non fructueuses, les paramédics ont constaté le décès de la victime sur place. «L’enquête devra déterminer si l’homme est décédé asphyxié par la fumée ou s’il a été victime d’un malaise avant l’incendie», a expliqué le lieutenant. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie accidentel aurait été causé par le poêle. Les huit autres résidents évacués ont pu réintégrer leur logement puisque les dommages étaient principalement localisés dans l’appartement de la victime.

18 octobre 2014 : Un immeuble résidentiel de trois étages a été lourdement endommagé par un incendie, à Montréal. Le feu a éclaté peu avant 20 h, au premier étage de l’immeuble de la rue Marquette, dans l’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. Le feu s’est ensuite propagé aux autres étages, causant des dommages à l’ensemble du bâtiment. Selon les pompiers, huit personnes devront se trouver un nouveau logis. Elles ont été prises en charge par la Croix-Rouge. Les pompiers ont mis près de deux heures avant de maîtriser l’incendie. Personne n’a été blessé. C’est probablement un feu de cuisson qui est à l’origine de l’incendie.

18 octobre 2014 : Après la maison de Céline Dion à Charlemagne, la Maison René-Lévesque à New Carlisle et la Maison Gilles Vigneault à Natashquan, voilà que Baie-Comeau multiplie plus que jamais ses efforts pour réaliser, enfin, son projet de maison dédiée à l’ancien premier ministre Brian Mulroney. « On est la seule ville en Amérique du Nord où rien n’a été fait pour souligner le passage de son premier ministre », a expliqué Marc Lefebvre, porte-parole de la corporation de la Maison du premier ministre. Il n’y a aucune affiche en rentrant sur le territoire de Baie-Comeau, ni maison en son honneur. Pourtant, rappelle M. Lefebvre, les rôles joués par les Jean Chrétien, Wilfrid Laurier et les autres sont tous reconnus dans leur patelin d’origine. L’idée d’une Maison Brian Mulroney n’est pas nouvelle. Elle chemine depuis une dizaine d’années. Il y a quatre ans, le projet est passé bien près de se concrétiser, mais a dû être mis sur la glace, faute de financement. Cette fois, les astres semblent alignés pour de bon. «C’est reparti de plus belle et ça va bien», a assuré Pierre Rocque, membre de la corporation et ami d’enfance de M. Mulroney. M. Rocque représente le lien entre M. Mulroney et le comité. Un chargé de projet sera embauché sous peu. Il aura à peaufiner la structure de financement et frapper aux portes des bailleurs de fonds. L’échéancier prévoit une réalisation pour 2016. «On est en discussion avec un représentant de M. Mulroney pour avoir des objets. Il y aurait différents thèmes, comme son enfance, sa carrière professionnelle comme avocat et sa carrière politique», a précisé encore Pierre Rocque. L’historien de celui qui fut premier ministre du Canada de 1984 à 1993, Arthur Milnes, apporte sa collaboration au comité. M. Mulroney se réjouit de la relance du projet, selon Marc Lefebvre. «Il a été très très déçu la première fois que ça n’a pas fonctionné», a-t-il mentionné. Est-il besoin de rappeler que Brian Mulroney a toujours été fier de sa ville natale. «Le p’tit gars de Baie-Comeau», comme on l’appelait gentiment pendant ses années en politique, n’a jamais renié ses origines modestes. Par la Maison Brian Mulroney, la corporation «veut s’assurer que la mémoire collective se souvienne qu’un p’tit gars de Baie-Comeau a été premier ministre, qu’il a fait le libre-échange et bien d’autres choses», de poursuivre M. Lefebvre. Même son de cloche du côté de la corporation Innovation et Développement Manicouagan, qui porte le flambeau de la relance du projet avec le comité de bénévoles. Ce n’est pas la maison où Brian Mulroney est né et a grandi, au 99, rue Champlain, qui est visée pour lui rendre hommage. La propriété n’est pas disponible et, de plus, il y a une question de frais d’entretien à long terme dont il faut tenir compte, a expliqué Marc Lefebvre. Un édifice municipal historique, le pavillon Mance, est plutôt dans la mire du comité. Ce pavillon abritait à l’époque l’ancienne école protestante anglophone que fréquentaient plusieurs amis de M. Mulroney. Le bâtiment est également situé dans le quartier patrimonial de Baie-Comeau, à deux pas de la rue Champlain, du site de l’ancien hôpital Boisvert et du fleuve d’où arrivent des milliers de croisiéristes depuis neuf ans. En plus d’honorer «son p’tit gars», Baie-Comeau souhaite ainsi frapper un grand coup dans le développement d’un circuit touristique patrimonial.

19 octobre 2014 : Un jeune homme a perdu la vie dans un accident survenu sur l’autoroute 20 en direction est près de la halte routière de Sainte-Madeleine, en Montérégie. Selon les premières analyses de la Sûreté du Québec, le conducteur aurait perdu le contrôle de sa voiture vers 22 h 20. Il a alors frappé le poteau avec son côté. Le conducteur, âgé de 18 ans, a été conduit à un centre hospitalier. Son décès a été constaté par un médecin de l’hôpital, a indiqué le sergent Claude Denis, de la SQ. Les pinces de désincarcération ont été nécessaires pour réussir à extirper la victime de la voiture. L’hypothèse de la vitesse n’est pas exclue par les policiers.

19 octobre 2014 : Un piéton en état d’ébriété qui s’était aventuré sur l’autoroute Ville-Marie, à Montréal, dans la nuit de samedi à dimanche, a payé le prix fort pour son geste inconscient. Heurté par une voiture taxi vers 2 h, à hauteur de la rue Saint-Jacques, l’homme dans la vingtaine a subi des blessures majeures au niveau des jambes, du bassin et de la tête, mais sa vie ne serait pas en danger. Selon la Sûreté du Québec, au moment des faits, la victime était accompagnée par un autre individu. « Les deux piétons étaient en état d’ébriété et l’autre n’a pas été heurté. Le conducteur du taxi a été conduit à l’hôpital pour traiter un choc nerveux », a expliqué le sergent Claude Denis, de la Sûreté du Québec. Trois voies de l’autoroute et des sorties ont été fermées une partie de la nuit pour permettre aux policiers reconstitutionnistes d’enquêter.

19 octobre 2014 : Le député Bernard Drainville se lance officiellement dans la course à la chefferie du Parti québécois et se rendra à la permanence du parti pour obtenir son bulletin de candidature. Le député péquiste, qui souhaite mener une campagne positive, a prévu d’être à la permanence du PQ, à Montréal, dès 10h. Le futur candidat lancera officiellement sa campagne dimanche prochain. Le député de Marie-Victorin est le deuxième à faire le saut, après Martine Ouellet, qui a annoncé sa candidature. Au cours d’une entrevue accordée à TVA Nouvelles la semaine dernière, quelques jours après la controverse soulevée par les propos de Jean-François Lisée qui juge que leur collègue Pierre Karl Péladeau ne peut continuer d’être l’actionnaire de contrôle de Québecor s’il veut devenir chef du PQ, M. Drainville avait lancé un appel à l’unité. « Les gens ont le droit de s’exprimer, avait déclaré M. Drainville, durant l’entrevue. Maintenant, il va falloir trouver le bon équilibre entre s’exprimer, émettre des idées, mais respecter l’équipe également, parce qu’une fois que la course va être finie, il va falloir travailler tout le monde ensemble. Ça fait qu’il ne faut pas trop se maganer. »

20 octobre 2014 : Tout porte à croire que deux militaires ont été victimes d’un acte terroriste isolé commis par un jeune Québécois s’étant converti à l’islamisme radical, cet avant-midi, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Au volant de sa voiture, Martin Couture-Rouleau, 25 ans, aurait foncé délibérément sur les deux membres des Forces armées canadiennes, qui marchaient dans le terrain de stationnement d’un centre commercial situé sur le boulevard du Séminaire Nord. En fin de soirée, les médecins craignaient toujours pour la vie de l’un des deux militaires happés, l’autre ayant subi des blessures relativement mineures. L’auteur de cet attentat présumé, originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, a ensuite été tué par les policiers au terme d’une poursuite policière durant laquelle, selon nos sources, il a téléphoné au 911 pour dire qu’il agissait au nom d’Allah. Il semble que le suspect s’adonnait à de la propagande jihadiste sur internet sous le nom d’Ahmad Rouleau. Sur une page Facebook ouverte sous ce pseudonyme, on peut notamment lire plusieurs passages du Coran, accompagnés de commentaires, mis en ligne depuis près d’un an.

20 octobre 2014 : Un des deux militaires happés à Saint-Jean-sur-Richelieu par Martin Couture-Rouleau est décédé des suites de ses blessures en fin de soirée, à l’hôpital. La Sûreté du Québec a confirmé le décès. Par respect pour la famille, les autorités n’ont pas dévoilé l’identité de la victime. Au volant de sa voiture, Martin Couture-Rouleau, 25 ans, aurait foncé délibérément sur deux membres des Forces armées canadiennes qui marchaient dans un stationnement d’un centre commercial situé sur le boulevard du Séminaire Nord. L’autre militaire happé a subi des blessures relativement mineures. Pendant sa fuite, le suspect a téléphoné au 911 pour dire qu’il agissait au nom d’Allah. La famille du suspect s’était récemment inquiétée de l’intérêt de l’homme pour les organisations terroristes et les groupes extrémistes. Ses propres parents avaient contacté les policiers il y a quelques mois pour les aviser de la situation.

21 octobre 2014 : L’auteur de l’attentat de Saint-Jean-sur-Richelieu, Martin Couture-Rouleau, tué par les policiers au terme d’une poursuite policière, faisait l’objet depuis plusieurs mois d’une étroite surveillance et d’une enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Les policiers de la GRC avaient même arrêté le jeune homme alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays pour la Turquie, point de passage fréquent pour les Occidentaux qui souhaitent se rendre en Syrie. « La preuve ne permettait pas de l’inculper. L’enquête se poursuivait », a indiqué, en conférence de presse, la surintendante de la GRC Martine Fontaine, précisant que « plusieurs techniques d’enquête ont été utilisé dans ce dossier ». Depuis ce moment, M. Couture-Rouleau était régulièrement rencontré par les policiers qui tentaient, avec l’aide de sa famille et de l’imam de la mosquée qu’il fréquentait, de le « remettre dans le droit chemin ». La dernière rencontre remontait au 9 octobre dernier. Inquiets de l’intérêt de leur fils pour les organisations terroristes et les groupes extrémistes, les parents du jeune homme avaient contacté eux-mêmes les policiers il y a quelques mois pour les aviser de la situation. Depuis, ils étaient en étroite collaboration avec la GRC. Selon Mme Fontaine, les proches de Martin Couture-Rouleau ont su « détecter ses changements de comportement et ont su demander l’aide nécessaire ». « Cette collaboration avec la famille de Martin Rouleau nous a permis de poser certaines mesures préventives envers ce dernier dont lui confisquer son passeport et anticiper certaines autres actions légales contre celui-ci. Selon nos renseignements, il a été identifié comme un voyageur à haut-risque», a fait savoir Mme Fontaine. « Si nous avions cru qu’il allait commettre un acte criminel, nous ne l’aurions pas relâché » a renchéri la porte-parole de la GRC. À Ottawa, le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Bob Paulson, avait indiqué que Martin Rouleau faisait partie des 90 personnes sous enquête par l’équipe intégrée de sécurité nationale à Montréal.

21 octobre 2014 : Deux résidences ont été la proie des flammes après qu’un violent incendie eut éclaté, à Mirabel, dans les Laurentides. Plusieurs dizaines de pompiers ont été dépêchés sur la rue André-Prévost. L’une des maisons a été détruite et l’autre a subi d’importants dommages. En soirée, il était toujours impossible de savoir si les occupants des maisons étaient à l’intérieur au moment où les flammes ont pris naissance. La cause de l’incendie demeure inconnue. Les dommages sont évalués à plusieurs centaines de milliers de dollars.

21 octobre 2014 : Les enquêteurs de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) étaient à pied d’œuvre,, dans la grande région de Montréal, où ils ont procédé à huit perquisitions dans différents lieux de la ville. Le service des enquêtes sur la corruption de la Sûreté du Québec, Revenu Québec et la Régie du bâtiment sont impliqués dans l’enquête, a indiqué la porte-parole de l’UPAC Anne-Frédérique Laurence. En fin d’après-midi mardi, l’UPAC ne faisait état d’aucune arrestation. Les enquêteurs étaient toujours à la recherche de documents papier et informatiques.

Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu dans la semaine entre le 22 octobre et le 28 octobre 2014 : 22 octobre – 28 octobre 2014.

Voir aussi :

Nos sources pour ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse
Église de Saint-Eustache. Photo : GrandQuebec.com.
Église de Saint-Eustache. Photo : GrandQuebec.com.

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