15 janvier – 21 janvier 2014

C’est arrivé au Québec du 15 janvier jusqu’au 21 janvier 2014

 Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 8 janvier jusqu’au 14 janvier 2014

15 janvier 2014 : Un meurtrier semble s’être transformé en bon Samaritain alors qu’il aurait sauvé une intervenante d’un agresseur sexuel, dans une maison de transition. Claude Bolduc, 65 ans, purge depuis 1982 une peine de prison à vie pour avoir tué sa femme d’une balle dans la tête. Depuis 2009, il bénéficiait d’une semi-liberté et il résidait à la maison Carrefour Nouveau Monde dans le quartier Saint-Michel, quand il a été poignardé lors d’une altercation avec un autre résident de l’endroit. Mais derrière cette affaire se cache peut-être un effort de réhabilitation de la part du sexagénaire, dont la vie n’est pas en danger. Car d’après plusieurs sources, il aurait été blessé en intervenant alors qu’une employée de la maison de transition se faisait menacer au couteau par un dangereux agresseur sexuel. Sylvain Desrochers, 29 ans, résidait lui aussi dans cette maison de transition de Montréal, pour un bris d’ordonnance. En 2008, il avait été déclaré délinquant à contrôler pour avoir agressé sexuellement en plein jour deux femmes vulnérables sur une piste cyclable du district de Beauharnois. Selon les informations obtenues par le Journal de Montréal, Desrochers était sorti fumer une cigarette lorsqu’il a vu la jeune femme âgée dans la vingtaine. Il aurait alors sorti un couteau avant de saisir la femme et de la menacer. C’est là que Claude Bolduc serait intervenu. Une altercation s’en est suivie et Bolduc s’est alors fait poignarder. Desrochers a été arrêté et il fait maintenant face à diverses accusations, dont tentative de meurtre, de voies de fait armées et de séquestration. Il reviendra jeudi à la cour dans cette affaire. Dans la plus récente décision de la CLCC, on apprend que Bolduc avait prémédité le meurtre de sa femme, entre autres, à cause de troubles psychiatriques et de tendances pédophiles. Malgré tout, il avait exprimé des regrets pour ses crimes et la CLCC l’avait autorisé à séjourner en maison de transition. Depuis, il a toujours respecté les règles des différents centres, selon la CLCC.

15 janvier 2014 : Une vaste consultation est sur le point de s’amorcer à Montréal pour améliorer la sécurité des chauffeurs de taxi, a annoncé le comité exécutif de la Ville de Montréal. En novembre dernier, le chauffeur Ziad Bouzid avait été assassiné froidement. Le suspect dans ce dossier, Michel Duchaussoy, sera par ailleurs de retour en cour le 23 janvier prochain. Le comité de la Ville a mandaté la Commission sur les transports pour qu’elle mène une consultation sur les moyens d’améliorer la sécurité des chauffeurs de taxi. L’industrie du taxi ainsi que la population seront invitées à émettre des recommandations. Par exemple, doit-on doter les voitures de taxi de caméras de surveillance? Un tel système existe dans quatre villes américaines et le taux de criminalité à l’égard des chauffeurs de taxi a radicalement chuté. À Montréal, la réglementation permet déjà l’installation d’une vitre entre le chauffeur et le client. Il s’agit là cependant d’une mesure facultative et non obligatoire. Le maire Coderre dit espérer l’adoption d’une politique sur la sécurité du taxi à Montréal d’ici juin.

John Cabot
Monument de Jean Caboto (John Cabot) sur la place du même nom, Montréal. Photo de grandquebec.com.

16 janvier 2014 : La commission parlementaire sur le projet de charte de la laïcité (loi 60) donne lieu à des témoignages différents. Plusieurs gens expriment leur opinion ouvertement, mais si cette opinion est contraire au point de vue de certains activistes, les propos exprimés dans le cadre d’une discussion libre sont immédiatement qualifiés de racistes et d’islamophobes par des associations musulmans du Québec.  Certains représentants de ces associations ne voient pas l’intérêt d’écouter de tels témoignages. « C’est dommage que le gouvernement instrumentalise ces gens-là ». Ils se disent déçus de l’attitude du gouvernement du Québec et auraient voulu que celui-ci mette un terme à ces témoignages. Ils regrettent surtout « le manque de respect et d’ouverture »  de la part des gens qui osent contredire aux musulmans.

16 janvier 2014 : Les trois hommes arrêtés lors d’une opération antifraude n’ont pas eu la clémence de la Couronne,  au palais de justice de Montréal. Sivakantharasa Radnam, Mihai Andrei Mazilu et Visanathar Sivaruban, âgés de 24 à 35 ans, ont comparu pour répondre à neuf chefs concernant des fraudes ciblant des bornes de stationnement à Montréal. Le trio, qui aurait placé des dispositifs de clonage dans les parcomètres dès octobre dernier, n’aura pas eu la chance d’être remis en liberté en attendant son procès. La Couronne s’est opposée à leur libération, et c’est un juge qui devra trancher. Leur enquête sur cautionnement pourrait avoir lieu la semaine prochaine. Trois autres hommes avaient aussi été arrêtés pour des infractions similaires. Emerson Brings, Sergio Bulgarelli et Nicholas Sabini, âgés de 21 à 22 ans, avaient été pris en flagrant délit. La police enquête toujours pour déterminer si les deux groupes sont liés.

16 janvier 2014 : Un homme qui s’est cogné la tête contre un wagon de métro en mouvement  est décédé des suites de ses blessures. L’homme semblait être en était d’ébriété au moment de l’accident survenu à la station Langelier, a rapporté Simon Delorme, porte-parole du Service de police de la ville de Montréal (SPVM). «Il titubait et s’est retrouvé très près de la rame», a-t-il expliqué. L’accident est survenu vers 21 h 45. La victime de 59 ans s’est approchée dangereusement du tunnel, au moment où le métro en sortait. Il s’est alors cogné la tête. Il s’agirait d’une cause accidentelle, selon le SPVM.

17 janvier 2014 : Le gouvernement du Québec a signé une entente de 10 ans, évaluée à 60 millions $, avec le CN pour l’entretien du pont de Québec. «Pour moi, l’important c’est la sécurité» a dit le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault. Les sommes versées par le ministère des Transports serviront donc à assurer la pérennité de la structure actuelle du pont afin qu’il demeure sécuritaire. Le ministère et le CN ont d’ailleurs convenu de la formation d’un comité de suivi du pont de Québec. Toutefois, cette entente ne règle en rien l’état de la peinture du pont qui a été dénoncé par plusieurs au cours des dernières années. Le ministre des Transports renvoie d’ailleurs la balle au gouvernement fédéral. La précédente entente, signée en 1949, prévoyait que le MTQ verse 25 000 $ par année au CN pour l’entretien du pont.

17 janvier 2014 : L’ancien aéroport de Mirabel est complètement déserté, malgré que son entretien coûte encore très cher. Les citoyens de Mirabel rencontrés sont très partagés sur l’avenir que l’on doit réserver à l’aérogare. Certains voudraient le voir démoli. Malgré l’expropriation de nombreux résidents pour permettre sa construction, plusieurs personnes de la région préféreraient tout de même qu’il soit démantelé. Des citoyens pensent que le secteur de l’aéronautique est en plein développement et que les entreprises manqueront bientôt de place pour d’éventuelles d’autres usines. Le site de l’aéroport serait à ce moment-là intéressant. «C’est aussi bien de le démolir! Ça coûte 4, 5 millions $ à entretenir, puis ça sert à rien, puis ils disent que les plafonds, les tuiles tombent, tout tombe», a expliqué ce résident rencontré dans un restaurant du coin. Le maire actuel de Mirabel n’est pas de cet avis. Selon Jean Bouchard, la démolition serait un affront pour tous les gens qui ont été expropriés pour permettre la construction de cet aéroport. La députée de Mirabel, Denise Beaudoin propose quant à elle l’implantation d’une gare. Le maire Bouchard se dit prêt à envisager cette option.

18 janvier 2014 : Tyrolienne, sentier des patineurs, glissoire sur tubes, grande roue, traîneau à chiens, les activités n’ont pas manqué pour les familles et visiteurs qui ont participé aujourd’hui à la première journée de la Fête des neiges de Montréal. Répartie sur quatre fins de semaine, jusqu’au 9 février prochain, cette célébration de l’hiver, sous le thème «Viens jouer dehors», propose plus de 25 activités extérieures au parc Jean-Drapeau. Parmi les nouveautés cette année, on retrouve une programmation en soirée les samedis, incluant des spectacles gratuits. Le parc Jean-Drapeau est facilement accessible en transport collectif par la station de métro Jean-Drapeau de la ligne jaune, ainsi qu’en voiture par le pont Jacques-Cartier.

18 janvier 2014 : Un homme est tombé dans les eaux glacées du lac Saint-Louis après avoir tenté de traverser le cours d’eau à bord de son véhicule, en Montérégie. Il a été secouru. Le conducteur d’une vingtaine d’années est parvenu à s’extirper rapidement de son véhicule, mais il est demeuré pris en plein milieu du cours d’eau. Il a lui-même appelé les policiers. «Grâce au GPS de son cellulaire, nous avons réussi à trianguler un périmètre de l’endroit où il pouvait se trouver. La cartographie a été le point de départ des recherches», a expliqué Luc Lapointe, chef aux opérations du service incendie de Châteauguay. Les pompiers de Châteauguay ont reçu une demande d’assistance de leurs collègues de Beauharnois, qui n’avaient pas l’équipement nécessaire pour effectuer ce type de sauvetage. «Quand on va sur le lac Saint-Louis, on doit utiliser un équipement spécialisé pour l’eau froide ou pour la glace», a précisé M.Lapointe. Les équipes de Beauharnois et de l’Île-Perrot travaillaient simultanément sur les deux berges du lac. Une équipe a traversé le cours d’eau à pied, en partant de Beauharnois, afin de localiser la l’homme, qui a été retrouvé en même temps par l’équipe de l’Île-Perrot. «C’est eux qui ont eu le bonheur de récupérer l’homme, si je peux m’exprimer ainsi, parce qu’ils étaient plus près, a résumé M. Lapointe. Nous avons eu un excellent travail d’équipe avec les pompiers, la centrale 911, la Sûreté du Québec (SQ) et les policiers.» Selon la SQ, le conducteur était en état d’ébriété lorsqu’il a pris le volant pour s’aventurer sur le lac. Il pourrait faire face à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies.

18 janvier 2014 : Un violent incendie a complètement détruit une unité d’habitation de l’Hôtel du Lac, samedi après-midi sur la rue Cuttle, à Mont-Tremblant, dans les Laurentides. Selon Mathieu Darmana, directeur adjoint du Service de sécurité incendie de la Ville de Mont-Tremblant, le feu se serait déclaré peut-être sur un comptoir de cuisine. «Les gens logeant dans le condo ont tenté d’éteindre les flammes avec un extincteur, mais ça n’a pas fonctionné, a dit M. Darmana. Comme le bâtiment est vieux, et tout en bois, le feu s’est propagé rapidement.» Les pompiers de Mont-Tremblant ont été prévenus et une alerte générale a immédiatement été donnée. Deux camions du Service d’incendie de Saint-Faustin-Lac-Carré, la municipalité voisine, sont également venus prêter main-forte à leurs confrères. L’édifice principal de l’Hôtel du Lac, à l’origine une simple maison en bois rond, a été construit au début du XXe siècle, suivi au fil des ans de la construction de 10 autres bâtiments. L’endroit, maintenant propriété d’une famille européenne, s’est transformé en complexe pour vacanciers et gens d’affaires. L’incendie a finalement été contrôlé, mais les pompiers sont demeurés sur place en soirée afin de bien éteindre les flammes, bloquant ainsi la circulation sur le chemin du Lac-Tremblant-Nord, qui longe l’Hôtel du Lac. Les résidents situés au nord de l’hôtel sur ce chemin devaient emprunter un détour par le Chemin du Lac-Mercier.

18 janvier 2014 : Un incendie possiblement d’origine électrique a lourdement endommagé un immeuble de 10 logements du centre-ville de Matane, dans le Bas-Saint-Laurent. Le brasier a éclaté vers 13 h 15 dans le sous-sol de l’immeuble abritant une vingtaine d’occupants, à l’intersection des rues J.-Octave-Lebel et McKinnon. Ceux-ci ont été évacués pendant que les pompiers combattaient l’incendie qui a causé d’importants dommages. Certains résidents n’ont pu regagner leurs logements, samedi soir. On ne signale aucun blessé. Selon les pompiers, tout semble indiquer que le feu a pris naissance dans le panneau électrique situé au sous-sol.

19 janvier 2014 : Une femme et un enfant n’ont miraculeusement subi que des blessures légères lorsque leur véhicule a chuté de plusieurs mètres pour s’écraser sur l’autoroute 15, à Sainte-Adèle, dans les Laurentides. L’automobiliste circulait sur le viaduc Saint-Joseph, en direction du secteur de Mont-Rolland, lorsqu’elle a perdu le contrôle du petit véhicule utilitaire sport qu’elle conduisait. Selon la Sûreté du Québec, le véhicule est tombé directement dans la voie de droite de l’autoroute 15 sud. Une chute d’environ 10 mètres. Un véhicule qui circulait dans cette voie a vu le VUS tomber, mais a pu l’esquiver juste à temps, évitant ainsi le pire. Les deux occupants ont été transportés à l’hôpital, mais ne souffrent étonnamment que de blessures légères. Les mauvaises conditions météo pourraient expliquer en partie ce spectaculaire accident. La voie de droite de l’autoroute 15 a dû être fermée dans le secteur le temps de déplacer le véhicule et enlever les débris.

19 janvier 2014 : Un guide touristique est mort après avoir fait une sortie de piste alors qu’il skiait au centre de ski Le Massif de Charlevoix, à Petite-Rivière-Saint-François. Selon la porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Claude Denis, les policiers ont été avisés vers 16 h 30 que l’homme de 56 ans manquait à l’appel après qu’il ne se fut pas présenté au rassemblement en fin de journée. «Les policiers ont réussi à localiser le cellulaire de l’homme à l’aide des coordonnées GPS», a expliqué le porte-parole. Vers 18 h 30, ils ont finalement retrouvé la victime et elle était inconsciente. Elle a été conduite au Centre hospitalier de Baie-Saint-Paul où son décès a été constaté plus tard en soirée. «L’homme aurait heurté un obstacle, fort possiblement un arbre», a indiqué M. Denis. Une autopsie devait être pratiquée sur le corps.

19 janvier 2014 : Le Parti québécois de Pauline Marois peut espérer remporter une majorité de sièges aux prochaines élections grâce à la débandade des libéraux dans les intentions de vote et à un appui fort de la charte de la laïcité chez les francophones. Le coup de sonde de Léger, effectué pour l’Agence QMI, montre que pour la première fois depuis son élection en septembre 2012, le gouvernement Marois obtient un appui suffisant dans les intentions de vote pour obtenir une majorité parlementaire. Le Parti québécois obtient 36 % des intentions de vote après répartition. Chez les francophones, cet appui augmente à 43 %. Pour les libéraux, c’est la débandade. Le PLQ a perdu quatre points depuis décembre. Il obtient désormais 33 % des intentions de vote. Chez les francophones, le PLQ n’obtient plus que 25 % d’appui. Le taux de satisfaction du gouvernement Pauline Marios a augmenté de cinq points de pourcentage depuis décembre : un bond de 33 % à 38 %. L’interdiction des signes religieux de plus en plus populaire et l’appui à la charte de la laïcité ne se dément pas. L’interdiction du port de signes religieux ostentatoires pour les employés de l’État obtient maintenant le soutien de 60 % des Québécois. La mesure phare de la charte est appuyée par 69 % des francophones. L’interdiction des signes religieux est moins populaire chez les anglophones et les allophones, mais obtient tout de même 26 % de leurs appuis.

20 janvier 2014 : La députée Fatima Houda-Pepin refuse de rentrer dans le rang au sujet du port de signes religieux apparents, ce qui lui vaut une expulsion du caucus libéral. Embarrassé par le débat sur la charte des valeurs, Philippe Couillard a mis son poing sur la table et exigé un geste d’obéissance de la part de la députée d’origine marocaine. En faveur de l’interdiction des signes religieux ostentatoires pour les juges, les policiers et les gardiens de prison, Mme Houda-Pepin n’a pu se résigner à renoncer à ses principes et rallier la position libérale. Le chef libéral ne souhaite pas interdire le port de signes religieux à quiconque, «je trouve que c’est une porte ouverte à beaucoup de dérives», a-t-elle soutenu, au terme de quatre heures de débat avec ses collègues députés. Selon elle, embrasser la position de Philippe Couillard signifierait renier trente ans de lutte à l’intégrisme. La seule élue de confession musulmane de l’Assemblée nationale aurait souhaité demeurer au sein du caucus libéral. «Malheureusement, le Parti libéral de Philippe Couillard ne me permettait pas d’avoir une liberté d’action pour pouvoir cheminer à l’intérieur du caucus avec mes collègues pour débattre de ces questions», a-t-elle insisté, résignée. Déçue, Fatima Houda-Pepin est tout de même «sereine». «J’ai défendu mes convictions et cela, je ne le regretterai jamais», a-t-elle lancé, avant de quitter le Parlement, seule. La fronde de Mme Houda-Pepin à l’automne sur le tchador a ébranlé l’habituelle unanimité libérale.

20 janvier 2014 : Accablée de dettes qui ne cessent de s’accumuler, la Société de vélo en libre-service (SVLS), qui exploite BIXI, s’est placée sous la protection de Loi sur la faillite et l’insolvabilité pour se protéger de ses créanciers. La Société doit près de 47 millions $, dont 38 millions $ à la Ville de Montréal, son principal créancier. «À notre arrivée en poste, on nous a dressé le portrait financier de SVLS et celui-ci est précaire. Depuis plusieurs années, la Ville a soutenu financièrement SVLS, notamment en lui accordant un prêt de 37 millions $, dont le solde actuel est de 31,6 millions $, et une garantie de prêt de 11 millions $, dont 6,4 millions $ sont déjà engagés», a dit le maire de Montréal Denis Coderre. «S’il y a une chance de sauver BIXI, c’est par l’entremise de la loi sur la faillite», a regretté Denis Coderre qui assure que les vélos BIXI rouleront néanmoins bien dans les rues de Montréal cet été. Selon le maire Coderre, la Ville de Montréal a déjà amplement fait pour maintenir à flot BIXI malgré ses «échecs successifs». La Société est particulièrement dans une mauvaise posture depuis qu’un acheteur potentiel du volet international a retiré son offre début janvier. Les vérifications de l’état de l’entreprise par l’acheteur l’ont convaincu de passer son tour. La Ville de Montréal avait envoyé la semaine dernière un avis de rappel de prêt à BIXI, qui est en défaut dans le remboursement du prêt. New York et Chicago retiennent des sommes considérables à BIXI qui totalisent 5,6 millions $, ce qui n’aide en rien sa situation financière.

20 janvier 2014 : Un violent incendie a ravagé un duplex de Laval. Les flammes ont pris naissance vers 19 h 30, à l’intérieur du 1240, rue Fletcher, dans le quartier Chomedey. Les autorités ont confirmé que le feu était d’origine accidentelle. Un problème avec le système de chauffage d’appoint aurait déclenché l’incendie. Fort heureusement, personne n’a été blessé, selon la police. D’après les autorités, le duplex serait une perte totale.

20 janvier 2014 : La police de Montréal enquête sur ce qu’elle croit être l’enlèvement d’une femme de 36 ans, survenu vendredi, à Montréal. Tricia Boisvert a été portée disparue vendredi soir, à son domicile situé près de l’intersection des rues Notre-Dame et Dominion. Son appartement a été passé au crible par les limiers de la police de Montréal. L’enquête s’est poursuivie durant tout le week-end et des éléments suspects ont été relevés, notamment sur la scène de l’enlèvement. Les policiers en sont venus à la conclusion que la femme aurait vraisemblablement été victime d’un enlèvement à son domicile. L’enquête a d’ailleurs été transférée à la division des crimes majeurs du SPVM. Ces enquêteurs traitent habituellement les cas d’enlèvements et d’homicides. La police recherche activement le véhicule de la disparue, un Pontiac G6 2005 de couleur noir, immatriculé 156 XQG. Il s’agit d’une femme de race blanche, mesurant 1,74m (5’8 ») et pesant 64 kilos (140 livres). Elle a les cheveux longs et bruns. Toute information peut être communiquée à Info-Crime au 514-393-1133 ou à la police au 911.

21 janvier 2014 : Une chicane de famille a failli finir en bain de sang, dans l’est de Montréal. La dispute impliquant un homme de 56 ans, son fils et un autre membre de la famille a dégénéré à tel point que le quinquagénaire s’est emparé d’une arme à feu et a tiré à l’intérieur de la résidence. Au moins un projectile a été tiré dans la maison de la rue Pierre-Baillargeon, un peu après 18 h. Selon les premières informations, le père de famille pourrait avoir ouvert le feu en direction de son fils, mais en fin de soirée, les enquêteurs n’étaient pas en mesure de le confirmer. Personne n’a été blessé. Après avoir tiré, le père a pris la fuite tandis que les policiers étaient appelés sur les lieux. «Pendant que les policiers étaient dans la maison, le suspect est revenu sur place avec une arme», a dit l’agent Simon Delorme, porte-parole de la police de Montréal. Après avoir amené le fils du suspect à l’écart, les patrouilleurs ont entamé des négociations avec l’homme, qui a fini par se rendre sans offrir de résistance. L’individu pourrait comparaître jeudi sous des accusations qui restent à être déterminées.

21 janvier 2014 : Trois personnes sont mortes et 30 autres manquaient encore à l’appel, après qu’une résidence pour personnes âgées eut été ravagée par un incendie, à L’Isle-Verte, près de Rivière-du-Loup, dans le Bas-Saint-Laurent. Le feu dont on ne connaît toujours pas l’origine s’est déclaré vers 0 h 30 à la Résidence du Havre, située au 25 rue du Quai à L’Isle-Verte. Ce centre d’hébergement comptait 52 logements et accueillait une soixantaine de résidents autonomes et semi-autonomes. D’après l’un des premiers ambulanciers à arriver sur les lieux de la tragédie cette nuit, les secours ont dû s’organiser rapidement compte tenu de l’importance du brasier. «Les policiers et les pompiers évacuaient des gens, on les prenait dans nos bras et on les amenait dans nos véhicules pour les mettre à la chaleur en attendant que l’école soit ouverte et qu’on puisse organiser les transports», a raconté Harold Lemelin. Douze personnes ont été transportées en ambulance vers les hôpitaux de Rivière-du-Loup, de Rimouski, pour traiter des intoxications au monoxyde de carbone ou des blessures reliées à des chutes. Un blessé dans un état grave a été amené au centre hospitalier de Québec. Des travailleurs sociaux et psychologues se sont rendus sur place afin de soutenir les proches des blessés et des disparus. Selon la Croix-Rouge, 16 résidents ont été installés dans les locaux de l’école primaire Moisson-d’Arts, où un centre d’opération avait été mis sur pied. Sur ce nombre, 14 provenaient du centre d’hébergement et deux habitaient à proximité. Dès 5 h 45, toutes ces personnes avaient été relocalisées dans des centres de services ou chez des membres de leur famille. À midi, l’incendie était totalement maîtrisé. La partie est du bâtiment a été totalement détruite, la partie ouest a pu être sauvée des flammes.

À lire également : les événements qui ont eu lieu du 22 janvier jusqu’au 28 janvier 2014.

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Arbre de Noël 2014. Photo – GrandQuebec.com.

Voir aussi nos sources pour ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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